Arnaud Knecht
De la pâtisserie avec les fleurs du jardin ? Une activité buissonnière et sauvage parfaite pour les enfants... !
Consoude (fleurs) Comme tout cueilleur, il y a des périodes où je ne sais plus où donner de la tête ! C’est le cas en ce moment : alors...
Préparation - 30mn Cuisson - 12mn à 180°C Les Ingrédients pour 12 cookies 60g de beurre 65g de miel 1 oeuf 100g de farine 100g de flocons d'avoine 15g de pétales de pissenlits La Recette 1. Prélever les pétales de pissenlit sur les fleurs, en prenant...
Avec son parfum mentholé, citronné et boisé, le lierre terrestre se prête à de nombreuses préparations dont ce cocktail au lierre terrestre
Nos ancêtres l'utilisaient souvent, tant dans la cuisine que comme remède naturel : le plantain est l'une des herbes médicinales sauvages les plus courantes
Souvent arrachées car considérées comme des plantes indésirables, les orties ont de nombreuses qualités et se révèlent utiles dans bien des domaines.
Après les gelées, les prunelles sauvages ont perdu leurs goût âpre et sont délicieuses. Mais même avant, il y a des astuces pour les utiliser !
On ne fait pas forcément attention aux plantes sauvages qui nous entourent. Certaines sont pourtant comestibles et faciles à reconnaitre.
Autant j'ai quelque réticence à cuisiner le fenouil cultivé dont je trouve qu'à renfort d'hybridations plus ou moins réussies on a trop adouci le goût anisé qui fait tout son caractère, autant j'adore travailler le fenouil sauvage dont la puissance de l'arôme est précisément ce que je recherche. La saison est terminée, j'ai pris du retard dans mes publications, mais je vous fais profiter de ma recette de sirop pour l'année prochaine si vous la gardez sous le coude. Pour ceux qui aiment le goût de l'anis, c'est un vrai délice l'été dilué dans de l'eau, il est très désaltérant. DESCRIPTION : le fenouil commun (Foeniculum vulgare) est à l'état sauvage une plante vivace très rustique de la famille des Apiacées (ombellifères). De son origine méditerranéenne il a gardé une préférence pour les climats chauds et ensoleillés mais il n'est pas rare de le rencontrer en bordure de mer bien au-delà de la Loire ! Je parlerai ici de celui que je rencontre en Bretagne où il prospère bien et où il est fréquent de le voir surgir le long des routes du printemps jusqu'à la fin de l'automne. Et comme il ne craint pas la sécheresse, même en plein milieu de l'été il reste intéressant en cuisine. Evidemment, il faut faire attention à l'endroit où on le cueille, une prairie ou des sentiers peu fréquentés par les animaux domestiques et à l'abri de la pollution humaine sont à privilégier. De fait, je trouve de jeunes pousses quasiment toute l'année. Au printemps apparaît tout d'abord une espèce de plumeau avec des feuilles toute froissées, imbriquées les unes dans les autres ce qui donne l'impression qu'elles sortent d'un bulbe à cause du renflement qu'elles forment à la base. Puis la plante s'érige jusqu'à plus de un mètre facilement, atteignant parfois même plus de deux mètres pour certaines si j'en juge leur taille par rapport à la mienne ! Son port dressé est alors visible de loin. Les tiges, tendres au début deviennent vite ligneuses voire dures, elles sont cannelées. Tout au long s'alternent de façon assez éparse les feuilles, d'un beau vert bleuté, ciselées, ce qui donne à la plante une allure très aérienne. C'est une plante facile à reconnaître et la confusion n'est pas trop à craindre grâce à son odeur fortement anisée qui en fait la caractéristique essentielle. La fleur apparaît en été sous forme d'ombelles jaunes, puis les fruits se forment en petites graines ovoïdes, verdâtres, à côtes marquées. UTILISATION CULINAIRE : son emploi est multiple, cru ou cuit, toutes les parties de la plante étant comestibles. A la sortie de terre, lorsque le renflement en forme de faux bulbe est tendre, je le cuis à la vapeur al dente pour une salade ou le braise pour un accompagnement de poisson ou d'une viande blanche. Quand les feuilles viennent d'émerger entièrement, bien vertes, je les utilise abondamment crues en salade, en pesto, ou à la place du persil sur certaines soupes; cuites, elle remplace aisément l'aneth dans une omelette. Quant aux faux bulbes, ils sont délicieux cuits à la vapeur et assaisonnés d'une vinaigrette légère à l'huile d'olive aillée. Avec certains fromages, de chèvre frais notamment, il suffit de ciseler quelques feuilles pour en rehausser le goût. Les graines, elles, parfument toutes les conserves comme le cornichon. Pour ma part, j'adore en mettre dans mes conserves de petits violets quand je n'ai pas de graines de coriandre sous la main (recette en fin de billet). J'ai cueilli et employé beaucoup de fenouil sauvage cette année pour les usages courants dont je viens de parler, leurs tiges devenues coriaces ont également parfumé la braise du barbecue pour mes poissons en été ou ont servi comme brochettes pour y enfiler des cubes de porc à griller. Avec les jeunes fleurs, je n'ai pas hésité à en parfumer certains desserts à base de fruits frais, ce qui m'a donné l'idée, née d'une inspiration soudaine alors que j'allais jeter beaucoup de tiges à la poubelle, d'en faire un sirop pour essayer. Pourquoi pas, puisque j'aime bien le goût de l'anis. Le résultat a dépassé mes espérances : il est vraiment désaltérant et délicieux. La recette est simplissime, le plus délicat résidant dans l'embouteillage ! Il faut évidemment que tout le matériel de conservation soit impeccablement propre (bouteilles, bouchons neufs, entonnoir, louche...). SIROP DE FENOUIL (Ce sirop n'est pas long à préparer, il s'est bien conservé jusqu'à aujourd'hui) Ingrédients : tiges de fenouil, citrons sans le zeste coupés en morceaux (2 par litre d'eau), eau, sucre. Préparation et mise en bouteille cueillir des tiges bien poussées mais encore vertes (il ne faut pas qu'elle soient trop dures car elles seront moins parfumées, voir les photos ci-dessus), les laver et couper en tronçons après les avoir fendues en deux pour dégager un maximum de saveur et d'odeur, les mettre à bouillir dans un faitout rempli d'eau à niveau avec deux citrons par litre d'eau, après ébullition baisser le feu à moyen pendant une dizaine de minutes, laisser tiédir un peu pour infuser, filtrer le jus avec une passoire très fine pour ne laisser passer que le liquide sans les impuretés, ajouter le sucre à raison de 1/3 pour 2/3 de liquide, remettre à bouillir 2 ou 3 minutes, pas plus, mettre en bouteille aussitôt avec fermeture étanche (ici j'ai utilisé des bouteilles avec des bouchons neufs). Ne pas hésiter à bien remplir la bouteille car le liquide chaud va diminuer en volume une fois refroidi. PETITS VIOLETS MARINES à l'huile d'olive et aux graines de fenouil On trouve désormais en Bretagne beaucoup de cultures de petits violets (poivrades), un artichaut que j'aime bien manger cru ou marinés à l'huile d'olive comme on le fait en Italie ou dans le Midi de la France où je l'avais dégusté pour la première fois il y a longtemps. Je vous propose ici deux recettes de conservation artisanale, sans stérilisation. Les aliments sont conservés soit à l'huile d'olive, soit dans leur bouillon de marinade. Dans les deux cas, le début de préparation est le même. Il faut avant tout choisir des petits violets d'excellente qualité, c'est-à-dire encore tendres et sans foin, fraîchement cueillis car c'est un légume qui s'altère vite (oxydation), il est même déconseillé de le garder au froid surtout une fois cuit. Donc sitôt commandés, sitôt livrés, et hop en cuisine (il y en a pour un moment, mais ça vaut le coup d'y consacrer une après-midi. Attention, il y a beaucoup de travail pour tourner les artichauts, je ne vous explique pas comment on fait car c'est compliqué en mots, beaucoup plus simple en geste avec un peu d'expérience, et je vous invite à aller sur internet pour des vidéos très bien faites, le principe étant de débarrasser les artichauts des premières feuilles un peu coriaces, de ne garder que le cœur et le bas des feuilles encore tendres, de couper le haut pour obtenir un artichaut miniature dont toutes les parties sont assez tendres pour être mangées. La carotte dans ma recette est facultative, j'aime bien, ça donne un peu de couleur à l'ensemble. Ingrédients : artichauts, carottes, vin blanc, eau, sel, grains de poivre et graines de fenouil, laurier, thym, ail. Préparation : Artichauts et carottes : tourner les artichauts, les couper en morceaux s'ils sont gros, les laisser tremper dans de l'eau bien citronnée pour éviter qu'ils noircissent en attendant la suite de la recette. Couper et éplucher les carottes et les détailler en bâtonnets assez épais. Base de la marinade : 2/3 de vin blanc, 1/3 d'eau ; faire bouillir, ajouter des feuilles de laurier, des branches de thym, du sel naturel, des lamelles d'ail frais, du poivre en grains et des graines de fenouil, un clou de girofle. Cuisson finale : - égoutter les artichauts et carottes qui trempaient dans l'eau citronnée, - les plonger dans la marinade en ébullition, laisser cuire à feu moyen 10 mn maxi (les aliments sont al dente, voire croquants), - égoutter à part les artichauts et carottes, les feuilles de laurier et le thym, les grains de poivre et de fenouil, les lamelles d'ail. Mise en bocal avec la marinade chaude (encore brûlante) Dans des bocaux parfaitement propres et secs, alterner artichauts et carottes avec des feuilles de laurier, le thym, les grains de poivre et de fenouil jusqu'à 2 cm du bord du pot. Puis remplir le bocal avec la marinade jusqu'au bord, fermer avec un couvercle étanche à l'air, retourner le pot jusqu'à refroidissement. Ce n'est pas à proprement parler une stérilisation mais ainsi le vide d'air est rendu stérile par la chaleur. Une fois le pot refroidi, on les remet à l'endroit pour le stockage. Mise en bocal avec l'huile d'olive Attendre le complet refroidissement des aliments avant de les alterner comme dit ci-dessus, jusqu'à 2 cm du bord du pot. Puis couvrir l'ensemble avec une huile d'olive de bonne qualité jusqu'au bord. Couvrir avec un couvercle étanche à l'air. NB : si on veut garder à l'infini la conserve à l'huile d'olive, il suffit de chauffer l'huile à 75° avant de remplir le bocal et de toujours bien fermer avec un couvercle étanche (source : cliquer ICI - LA NUTRITION, conserver les aliments à l'huile d'olive). Quand les artichauts sont très petits, je les laisse entiers, c'est super joli dans le bocal ! La version que je préfère est celle à l'huile d'olive. Une fois les artichauts égouttés pour être servis en apéritif ou en accompagnement d'une viande rôtie, ne pas jeter l'huile de conserve, elle servira à assaisonner des salades ou des pommes de terre vapeur, mais penser à l'utiliser rapidement. Pour la version avec la marinade de base, j'utilise parfois comme vin blanc de bons vieux champagnes qui traînent dans mon cellier et que je peux plus servir en apéro, mais qui restent néanmoins excellents pour faire des sauces à base de vin blanc. Cette version, moins adoucie par l'huile, a beaucoup de caractère ! Cette recette, que je fais souvent avec des graines de coriandre, est tirée de mon blog de cuisine traditionnelle (voir en cliquant ICI). *****
Le pourpier envahit le potager. Le plus souvent, les jardiniers l'arrachent pour le jeter. Vous ne ferez plus cette erreur après avoir lu notre article!
L’ortie sauvage ( Urtica Dioica ) émerge un peu partout au printemps et continue de pousser abondamment tout au long de l’été. Elle est facile à récolter avec un minimum de précautions (ciseaux, gants et manches longues pour éviter qu’elle ne nous pique!). En coupant la partie supérieure du plant (a
Une super recette de sorbet aux herbes fraîches: à réaliser avec ou sans sorbetière, un sorbet qui sent bon les herbes printanières, merci Fabrice Idiart!
Les fruits de carotte sauvage (Daucus carotta) sont un puissant aromate qu'on peut utiliser dans des plats salés comme sucrés.
Il y a quelques semaines donc, je participais à un atelier cuisine sur les jeunes pousses à la maison de la nature, je vous en avais déjà vaguement parlé dans ma recette des boulettes fleuries. Ce jour là, nous avions aussi cueillis des orties (enfin,...
Pour un bon litre de sirop: Faire bouillir 1,2 litre d'eau, retirer du feu et y faire infuser 100 gr de pétales de fleurs d'acacia, avec 1/2 citron non traité coupé en lamelles. Laisser reposer une nuit. Filtrer, goûter; si le goût n'est pas assez prononcé, faire rechauffer le liquide et y faire infuser encore 50 gr de pétales une journée. Ce que j'ai fait, donc. Filtrer, presser les fleurs. J'ai obtenu 8,5 dl de liquide. Ajouter 600 gr de sucre, 20 gr d'acide citrique, faire bouillir et mettre en bouteille. Fermer à chaud et conserver au frigo une fois la bouteille entamée. Mieux vaut remplir plusieurs petites bouteilles... L'acide citrique aide à la conservation des sirops, il diminue les risques de fermentation si j'ai bien compris. En Suisse, il se trouve en pharmacie.
Le mélilot (Mélilotus officinales) dégage au séchage un parfum de vanille et de foin et peut aromatiser des desserts et boissons
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L'ail des ours est une excellente plante comestible. Mais comment bien le reconnaître pour ne pas le confondre avec des plantes toxiques
Découvrez la préparation de la recette "Soupe aux herbes". Epluchez l’oignon, l’ail et le gingembre et hachez-les. Epépinez le piment et coupez-le en petits morceaux. Lavez la courgette et les tomates et coupez-les en dés. Ciselez les herbes en retirant les tiges. Dans une casserole, faites chauffer un filet d’huile d’olive, faites revenir...
A la saison des mûres, on pense tout de suite aux tartes et confitures. Mais quelles autres recettes aux mûres sauvages peut-on faire ?
Ce pesto fanes de fenouil est très facile et rapide à réaliser. J'ai déjà publié une recette de pesto avec ce légume mais cette fois-ci j'y ai mis les
Recette Entrée Cake aux orties et à la mimolette - Recette Ptitchef
Pesto à l'ail des ours. C'est la pleine saison de l'ail des ours, cette plante au goût subtil et pleine de bienfaits! La voici en pesto!
Ce n'est pas du sucré mais (je pense d'ailleurs créer une petite rubrique salée proposant des petites recettes rapides à réaliser, à voir...) ce cake salé est une belle découverte réalisée pour la première fois il y a deux mois lors de la pleine sortie des jeunes pousses d'orties qui sont à mon goût bien plus goûteuses et fraîches que les suivantes. Les premières orties ont un excellent goût herbacé bien frais qui fait du bien 💕🌿 Mon grand (15 ans) l'aime beaucoup, pour lui « C’est le meilleur cake salé que j’ai jamais mangé !! » 🥰 Concernant les orties, il y a quelques années j’avais réalisé des crèmes chocolatées à l’ortie (publiée dans un magazine local et que je n'ai jamais publié sur le blog :/ ) puis j’avais mis de côté plusieurs recettes différentes de cakes aux orties qui ne m'avaient pas plus convaincue que ça. Cette recette est donc un mix de plusieurs recettes que vous pouvez réaliser avec ou sans gluten. Ici (sur la photo du cake) elle est sans lait ni gluten et contient seulement un œuf qui peut être remplacé par une cuillère à soupe de purée d'amandes ou bien une cuillère à soupe de graines de chia ou de lin moulues mélangées à 3 ou 4 cs d'eau que vous laisserez gonfler plusieurs minutes jusqu'à obtenir un gel. Ingrédients 100 g d'orties fraîches* 40 ml d'huile d'olive 200 ml de lait végétal (amande, riz, avoine...) 1 cs de purée d’amandes ou autre oléagineux (ou de la crème ou du yaourt) 1 œuf (peut être remplacé 1 cs de purée d’amandes en plus de la première, ou comme dit plus haut par des graines de chia ou de lin) 180 g de farine* (sans gluten possible) (ici un mélange de farines de pois chiches, châtaigne, riz et fécules + psyllium) 2 cs de poudre d’amandes 1,5 cc de levure chimique (ou 1 cc de bicarbonate) 1 cs de jus de citron (ou vinaigre de cidre) 1 pincée de sel** Une bonne pincée de gingembre en poudre ou plus (ou du poivre) *Les orties peuvent être remplacées en partie par d'autres herbes fraîches telles que l'ail des ours ou encore par de la coriandre ou du persil. J'aime particulièrement le mélange ail des ours et orties. **Edit Avril 2021 : J'ai testé avec de la farine de petit épeautre, 1 cc de sel aux herbes et aux algues maison (réalisé avec du sel de Guérande, un mélange d'herbes maison dites de Provence et un mélange d'algues séchées), c'était un régal ! Préparation Lavez les orties puis séchez-les délicatement dans un torchon propre. Préparez le pesto d’orties : dans votre robot mixer ou blender, déposez un peu plus de la moitié des orties, l’huile d’olive et la purée d’amandes. Mixez. Versez le lait sur ce pesto, mixez à nouveau puis ajoutez la farine, la levure, la poudre d’amande, le jus de citron, le sel et le gingembre en poudre (ou le poivre) et mélangez (ou mixez). Versez la pâte dans un saladier, puis incorporez le reste des feuilles d’orties cette fois finement hachées. Mélangez délicatement la pâte puis versez-la dans un moule à cake (ici 20 cm de long, cette longueur est parfaite pour cette quantité). Parsemez, si vous le souhaitez, de graines (ici, courges et tournesol) puis faites cuire à 180°C pendant 40 minutes environ. Le cake doit être moelleux en bouche. En fonction de la période, le goût des orties peut changer. ********************************************************************************************************* Petites infos sur les orties Je ne suis pas professionnelle en la matière donc je vous donne seulement les infos que je connais depuis ma formation en naturopathie sans vous perdre dans les détails et je mettrai donc à jour continuellement ces infos au fil des mois en restant toujours la plus claire possible et synthétique... L’ortie, cette plante connue et parfois mal aimée à cause de ses propriétés urticantes est LA plante à avoir chez soi ! Pourquoi ? Elle est reminéralisante, alcalinisante et anti inflammatoire, elle est riche en nutriments (protéines végétales de meilleure qualité que le soja par exemple), en oligo-éléments, en sels minéraux, fer, magnésium, manganèse, potassium, phosphore, calcium, silicium (la silice est excellente contre les troubles articulaires, rhumatismes, arthrose...), en vitamines (A, B, C et K), etc. et elle possède comme le jaune d’œuf les 8 acides aminés essentiels à l'organisme ! Vous l'avez compris c'est LA plante à tout faire de la tête aux pieds en passant par la peau, les ongles, l'estomac... En situation de convalescence, de fatigue ou plein d'autres troubles, elle permet de retrouver la vitalité mais renseignez-vous toujours auprès de personnes compétentes (médecin, naturopathe, herbaliste...) si vous êtes dans une situation particulière et que vous souhaitez tester l'ortie en cure. A savoir, elle est contre-indiquée en cas de prises d'anticoagulants et peut interagir avec certains autres médicaments ! L'ortie s'utilise également en externe, en cataplasme sur les douleurs articulaires par exemple, les problèmes de peau, en shampoing contre les pellicules et la chute de cheveux... Côté cueillette... L'ortie se cueille dans des lieux propres, hors de toute pollution... ce qui est logique, et étant donné qu'elle absorbe entre autres les polluants, nitrates... on la cueille donc bien dans un endroit préservé. Pensez également à préserver ses ressources car même si elle se trouve en abondance un peu partout, mieux vaut respecter la cueillette (ce qui est le cas pour toutes les plantes d'ailleurs) au risque de puiser dans ses réserves et de se retrouver avec une terre peu fournie au fil du temps. Si vous en trouvez donc dans un endroit où elle est peu abondante, abstenez-vous d'en cueillir 🌿 Munissez-vous de gants ou non pour les habitués :) et cueillez-les délicatement par la tige sans toucher les feuilles ce qui évite de se faire piquer. Son pouvoir urticant se perd au séchage et à la cuisson donc n'ayez pas peur de ce côté, l'ortie ne piquera pas en bouche :) En cuisine... L’ortie se consomme souvent en soupe ou en infusion de feuilles séchées mais on peut en faire tellement d'autres mets ! Un cake déjà :) , des crèmes chocolatées (je publierai la recette, depuis le temps! ), du pesto, du jus d'ortie mélangé à des légumes et des fruits, une tarte salée, une sauce au lait végétal (coco par exemple) et aux épices pour accompagner un plat de riz, poisson, pâtes, légumineuses... J'espère vous avoir convaincus et surveille vos retours avec attention :) Merci de ne pas faire de copier/coller de mes textes sur vos blogs et sites. Les textes et photos sont la propriété de Rêve de gourmandises et ne sont pas libres de droits. Toute reproduction totale ou partielle de ce blog et de son contenu, par quelle que personne que ce soit, sans l’autorisation écrite de l’auteur est interdite.
Quelles sont les plantes comestibles que vous pouvez récolter ? Cueillez-les en toute sécurité avec notre guide illustré.
La farine de Khorasan non blanchie La Milanaise est parfaite pour produire de délicieuses pâtes fraîches maison. Le goût du Khorasan est doux et rappelle celui du beurre. Il se prête parfaitement à la richesse des champignons et de la ricotta. L’effort requis pour préparer des pâtes maison en vaut la peine. C’est le prétexte parfait pour découvrir une farine locale, et vous pouvez nous croire, vous serez sous le charme!
Le nombril de Vénus est une plante sauvage comestible que l'on trouve assez facilement. Découvrez une recette pour les cuisiner !
Le printemps regorge de délices et de trésors. Voici mes 6 plantes sauvages préférées à utiliser en salade, sans modération!
"Ferfachou", couscous "bel-besbes" (fanes de fenouil sauvage), etc...: telles sont les différentes appellations, selon les régions, de ce plat traditionnel.
Tout au long de l'année, on peut faire des réserves de plantes sauvages séchées à utiliser en cuisine pendant la saison froide
Le plantain s'utilise en cuisine comme pour soigner. Connu depuis l'antiquité, c'est une plante indispensable à connaître pour ces vertus et utilisations multiples
Il n'y a pas de mauvaise herbe, il n'y a que des herbes qui ne sont pas à leur place 😏. Le pourpier en est un bon exemple, cette ...
La mauve est une plante sauvage commune en France qui doit son nom à ses fleurs de couleur mauve. Elle est appréciée des connaisseurs et on ladéguste sous des noms différents tout autour du bassin méditerranéen, elle s'appelle par exemple Khobize ou khoubize en Algérie, baqüla au Maroc, malvaccia en
Les fanes de betterave sont un excellent accompagnement. Elles sont un peu sucrées et le visuel du vert et du rose est toujours magnifique.
Saviez-vous que les orties étaient comestibles ? C'est même délicieux. Essayez cette recette de quiche aux orties et vous vous régalerez.
Recette de la tarte aux orties, plante médicinale aux vitamines et minéraux, avec du fromage
Le mélilot (Mélilotus officinales) dégage au séchage un parfum de vanille et de foin et peut aromatiser des desserts et boissons
Dès les premiers jours de douceurs du mois de février, je prends mon panier, et je vais voir si l'ail des ours est sorti. C'est le moment que j'attends avec impatience et qui marque la sortie de l'hiver. J'adore l'ail des ours. La première chose que je prépare avec est un pesto. Je le sers à l'apéritif avec des gressins, avec des pâtes ou je le glisse dans mes préparations. C'est vraiment très facile à faire et tellement bon. Le plus difficile dans cette histoire est de trouver un coin où pousse l'ail des ours. Mais, on peut aussi en trouver au marcher ou en magasin de frais. Pesto d'ail des ours: 1 joli bouquet d'ail des ours (environ 120 g) 40 g d'amandes torréfiées 40 g de parmesan huile d'olive sel Dans le mixeur, mettre le parmesan, et le réduire en poudre. Ajouter l'ail de ours, les amandes, le sel et un peu d'huile. Mixer jusqu'à avoir une texture lisse. Ajouter de l'huile petit à petit, jusqu'à avoir la consistance souhaitée selon l'utilisation. Conserver au frais. Pour finir: les amandes peuvent être remplacées par d'autres fruits secs et le parmesan par un autre fromage, tel que du cantal. Pour plus d'infos sur la cueillette de l'ail des ours, j'avais fait un article ici
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