Ce qui est moderne peut (aussi) être idiot.
Les tatouages permettent de nous exprimer, mais également de nous affirmer. D'ailleurs, quoi de mieux qu'un dessin encré dans notre...
Nous avons presque tous, et j’en suis, trouvé ce petit crobar fort sympathique sans trop nous arrêter au commentaire rédigé par ailleurs dans la langue de l’Empire. Grosse erreur !!! Que dit ce commentaire ? → « equality doesn't mean justice », soit « l’égalité ne signifie pas justice » en suggérant par le dessin que le principe d’égalité engendre l’injustice. Ce message est on ne peut plus… pernicieux ! Le dessin, seul, dit tout autre chose et c’est là que se niche toute la perfidie de l’auteur. Avant même le commentaire c’est le dessin qui est perçu en premier et celui-ci ne peut entraîner que l’approbation de cette part d’idéalisme qui sommeille en chacun d’entre nous puisqu’il met en scène la devise « à chacun selon ses besoins ». Voila de quoi créer un a priori favorable pour, ensuite, appréhender le texte. C'est donc par détournement et via une analogie douteuse qu'est instillée l’idée que l’égalité est source d’injustice. Si, en effet, le dessin de gauche montre une répartition égalitariste des moyens, ici une caisse pour chacun, il ne montre en rien une réponse égalitaire aux *besoins* de chacun, le grand garçon n’ayant que faire de sa caisse alors que le petit souffre d'en manquer. Serait-ce faire preuve d'équité que d’offrir une paire de baskets à tous même aux culs de jatte ?... L’égalité bien pensée au niveau sociétal ne consiste évidemment pas à donner à tous « les mêmes moyens » mais « les mêmes possibilités » en fonction de chacun. Cette égalité idéale ne cherche dès lors pas à niveler les individus et les peuples mais se met au contraire au service des différences.
Nathalie Mons, la présidente du Cnesco, vient de publier une étude approfondie sur les inégalités sociales, amplifiées par des politiques éducatives mal pensées et mal évaluées.
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Certains ont cru voir dans l'intervention Antoine Prost lors des ''Journées de la refondation'' une attaque en règle contre le comportement dominant des enseignants (non collectif, non ''républicain''), même s'il a protesté qu'il ne s'en prenait pas à eux, mais au fonctionnement ordinaire de nos institutions scolaires (cf le billet du 6 mai).
La gauche a fait du déni de réalité sa marque de fabrique. Elle s'enfonce dans l'idéologie, trompe les électeurs et n'a qu'un seul but : conserver le pouvoir.
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