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Montréal, le 08/06/08
Vous êtes vous déjà promenés dans votre quartier en vous imaginant les scènes du quotidien qui se déroulaient il y a des années?
La chapelle du frère André Dès 1900, le frère André nourrit le projet d'ériger une chapelle (un oratoire) et de créer ainsi un petit sanctuaire dédié à Saint Joseph sur le mont Royal, en face du collège Notre-Dame où il travaillait. Frère André, c.s.c. Collège Notre-Dame où le frère André occupait la fonction de portier. Source : Journal Québec Presse. "La popularité du frère André et l'affluence croissante des malades incitent la Congrégation de Sainte-Croix à autoriser la construction de la chapelle. La direction du collège et l'archevêque de Montréal, Mgr. Paul Bruchési, précisent toutefois que les frais engagés seront à la charge des demandeurs]. Le frère André place une petite écuelle pour recueillir les dons des visiteurs. Bientôt, le terrain sur le Mont Royal est acquis au montant de 10 000 $. Grâce aux dons offerts spontanément, en argent ou en nature (par exemple des statues, des vases, des vêtements liturgiques, une cloche…), la construction débute. Entre juillet et octobre 1904, le frère Anré fit construire une chapelle avec l'aide d'un autre frère et d'une poignée d'amis. Cette chapelle sera utilisée pour prier saint Joseph (père de Jésus). Modestement faite de bois et comprenant un espace très restreint de 4,5 m (15 pieds) sur 5,50 m (18 pieds), la chapelle ne pouvait contenir tous les fidèles. Celle-ci était en fait un oratoire qui ouvrait ses deux grandes portes en noyer permettant aux fidèles de prier à l'extérieur et ce, en période estivale seulement. L'inauguration et la bénédiction eurent lieu le 19 octobre 1904". (Wikipédia). Chapelle primitive sur le mont Royal. circa 1900. Source : Credit: Albert Dumas / Library and Archives Canada Oratoire Saint-Joseph, petite chapelle,1904. © L'Oratoire Saint-Joseph du Mont-Royal (28-1), © Héritage Montréal Bénédiction dans la chapelle primitive, 19 octobre1904. Photo: Les Archives de l'Oratoire Saint-Joseph À cause de la renommée du frère André, la multiplication des guérisons et l'augmentation de l'affluence des fidèles, l'agrandissement devint une nécessité. On décide d'agrandir et de chauffer l'édifice en 1908. La chapelle situé sur le flanc de la montagne gagne en popularité. On l'agrandit une seconde fois en 1910, la nef y est ajoutée ainsi que le clocher et la chambre du frère André située au-dessus de la chapelle (dans le jubé). Cette dernière est une modeste pièce comportant également un second lit servant au frère André à accueillir des pèlerins ou malades. Suite à ce second agrandissement, le bâtiment obtint l'aspect qu'il a aujourd'hui. Oratoire Saint-Joseph, agrandissement de la chapelle en 1908 L'Oratoire Saint-Joseph du Mont-Royal © L'Oratoire Saint-Joseph du Mont-Royal (29-6), © Héritage Montréal La chapelle de frère André en 1910 Crédit photo: Les Archives de l'Oratoire Saint-Joseph Frère André devant la chapelle Crédit photo: Les Archives de l'Oratoire Saint-Joseph Intérieur de la chapelle primitive Source : Flickr. copyright MiFleur À l’intérieur de la chapelle, se trouve un autel de bois, sculpté par le frère Abundius Piché pendant l’hiver 1906. Les statues du maître-autel en plâtre polychrome sont de l’artiste T. Carli. Les ex-voto accrochés aux murs rappellent les expressions de reconnaissance de la part des pèlerins pour des faveurs et des guérisons obtenues à l’Oratoire à l’occasion de leur rencontre avec saint frère André. (Site officiel de l'Oratoire Saint-Joseph). Chambre du frère André dans la chapelle primitive. Au-dessus de la chapelle dans le jubé se trouve la chambre où logeait saint frère André au début de son œuvre. Dans cette pièce on remarque la simplicité de la chambre et des meubles : un lit, une table, deux chaises droites, un poêle et quelques livres pour la méditation. Un deuxième lit aménagé dans la chambre permettait à saint frère André d’accueillir des pèlerins et des malades. Grâce à une fenêtre au-dessus du poêle, saint frère André pouvait jeter un regard sur l’autel et la statue de saint Joseph dans le chœur de la chapelle. La simplicité et le dépouillement du lieu permettent aux fidèles de saisir l’esprit de pauvreté et le mode de vie qui animait le fondateur du sanctuaire. (Site officiel de l'Oratoire Saint-Joseph) Saint-Joseph du Mont-Royal, statue bénite en septembre 1909 par S.S. Pie X, couronnée le 19 mars 1910 à la Cote-des-Neiges, enrichie d'une indulgence de 200 jours, par S.S. le Cardinal V. Vannutelli, lors de sa visite le 13 septembre 1910. carte postale. Source : http://collections.banq.qc.ca/ark:/52327/2028315 Première chapelle, Oratoire Saint-Joseph, carte postale, 19? Source : http://www.banq.qc.ca/collections/images/notice.html?id=0002634459 La chapelle primitive sur le mont Royal, carte postale, 1911. Source : http://www.banq.qc.ca/collections/images/notice.html?id=0003871657 Site de l'oratoire Saint-Joseph vers 1912 © L'Oratoire Saint-Joseph du Mont-Royal (30.1), © Héritage Montréal Oratoire Saint-Joseph, chapelle avec rallonge provisoire, 1915 .© L'Oratoire Saint-Joseph du Mont-Royal (31-1), © Héritage Montréal Oratoire Saint-Joseph, chapelle vers 1920 © L'Oratoire Saint-Joseph du Mont-Royal (33-3), © Héritage Montréal La chapelle primitive dans l'état actuel. Oratoire Saint-Jospeh, carte postale, 19? Source : http://collections.banq.qc.ca/ark:/52327/2028125 Construction de la crypte, 1916 Source : © L'Oratoire Saint-Joseph du Mont-Royal (114-9), © Héritage Montréal Architectes concepteurs de la crypte église et de la basilique : Dalbé Viau et Alphonse Venne Architectes chargés de la finition extérieure de la basilique : Dom Paul Bellot en collaboration avec Rodolphe Tourville et Lucien Parent Architectes et ingénieurs chargés de l'aménagement intérieur de la basilique : Gilbert Moreau, René Fortin, Gérard Notebaert et Jean-Claude Leclerc Dates de construction de la crypte église : 1916-1917 Date du début de la construction de la basilique : 1924 Date du début de la finition extérieure de la basilitque : 1937 Dates du début de l'aménagement intérieur de la basilique : 1950-1951 Date d'inauguration de l'Oratoire Saint-Joseph : 19 mars 1955 Dates de la fin de l'aménagement intérieur de la basilique : 1965-1967 Oratoire Saint-Joseph, crypte en construction (avec ouvriers), vers 1917. Source : © L'Oratoire Saint-Joseph du Mont-Royal (114-4c), © Héritage Montréal Oratoire Saint-Joseph, Crypte à l'hiver 1917 © L'Oratoire Saint-Joseph du Mont-Royal (30-21), © Héritage Montréal "L'oratoire était trop petit pour les immenses foules qu'il accueillait pour rencontrer le frère André et prier saint Joseph. Il fut alors décidé en 1915 de construire une église. Les plans prévoyaient la construction d'une crypte couverte par une basilique. Les travaux débutèrent en 1916 selon les plans des deux architectes Dalbé Viau et Alphonse Venne. L'inauguration ainsi que la bénédiction eurent lieu en 1917. Le nom crypte vient du fait que sa voute repose sur des arcs surbaissées et de sa position au pied de la basilique. La crypte peut accueillir 1 000 personnes". (Wikipédia) Entrée de l'oratoire et crypte. Source : Encyclopédie du patrimoine culturel de l'Amérique française. Intérieur de la crypte. Source : Encyclopédie du patrimoine culturel de l'Amérique française. Intérieur de la crypte, carte postale, 19? Source : http://www.banq.qc.ca/collections/images/notice.html?id=0003872193 Oratoire Saint-Joseph, dessin de la crypte selon Viau et Venne © L'Oratoire Saint-Joseph du Mont-Royal (68-3), © Héritage Montréal Oratoire Saint-Joseph, chemin Queen Mary, Montréal, QC, vers 1917 Source : Musée McCord - http://www.mccord-museum.qc.ca/fr/collection/artefacts/VIEW-6468.1/ Crypte de l'Oratoire, carte postale, 19? Source : http://www.banq.qc.ca/collections/images/notice.html?id=0003794254 Chapelle dans l'Oratoire Saint-Joseph, carte postale, 19? Source : http://www.banq.qc.ca/collections/images/notice.html?id=0003872186 Souvenir de l'Oratoire Saint-Joseph, carte postale, 19? Source : http://collections.banq.qc.ca/ark:/52327/2028218 Crypte de l'Oratoire, carte postale, 1917. Source : http://www.banq.qc.ca/collections/images/notice.html?id=0003878465 Vue générale de l'Oratoire Saint-Joseph, carte postale, 1931 Source : http://www.banq.qc.ca/collections/images/notice.html?id=0003878413 Monastère des religieux de Sainte-Croix, gardiens du sanctuaire, carte postale, 19? Source :http://www.banq.qc.ca/collections/images/notice.html?id=0003881105 Le presbytère, carte postale, 19? Source : http://collections.banq.qc.ca/ark:/52327/2028328 Monument de Saint-Joseph. Sculpture d'Alfred Laliberté, carte postale, 19? Source : http://www.banq.qc.ca/collections/images/notice.html?id=0003794257 Terrasse et collège Notre-Dame situé devant l'Oratoire Saint-Joseph, carte postale, 19? http://www.banq.qc.ca/collections/images/notice.html?id=0002633563 Vue à vol d'oiseau de l'Oratoire Saint-Joseph (avant la fin des travaux), carte postale. © Dinu Bumbaru, © Héritage Montréal Les bâtisseurs Spécialisé en architecture institutionnelle et religieuse, Dalbé Viau (1881-1938) s'associe à Louis-Alphonse Venne (1875-1934) en 1912 après le Congrès eucharistique où ils se rencontrent, et forment l'agence Viau et Venne. La maison-mère des soeurs des Saints-Noms de Jésus et de Marie à Outremont (1924), l'Oratoire Saint-Joseph, l'hôpital général de Verdun (1930), l'hôpital Sacré-Coeur de Cartierville (1924) sont parmi leurs réalisations les plus connues. (Héritage Montréal) Projet des architectes Viau et Venne (Oratoire Saint-Joseph) J. Alex, Goldi, Publisher, 1924, Dessin © L'Oratoire Saint-Joseph du Mont-Royal (68-2), © Héritage Montréal Initiée par Viau et Venne, l'Oratoire adopte un traitement classique de style Beaux-arts. Élevé sur le mont Royal, le projet rappelle le Sacré-Coeur de Montmartre à Paris, toutes deux étant constituées d'une basilique surmontant une crypte. Celle-ci, rectangulaire, est en béton recouvert de pierre calcaire. À l'intérieur, les verrières illustrent la vie terrestre de saint Joseph.(Héritage Montréal) Vue générale de l'Oratoire générale - carte postale - 1936. Source :http://www.banq.qc.ca/collections/images/notice.html?id=0003545170 Le parterre et les terrasses, carte postale couleur, 19? Source : http://collections.banq.qc.ca/ark:/52327/2028171 Oratoire Saint-Joseph, carte postale, 193? Verso de la carte: "Exposez cette carte à la lumière, elle vous apparaîtra lumineuse dans l'obscurité" Source : http://www.banq.qc.ca/collections/images/notice.html?id=0003545659 La future église du mont Royal, carte postale, 1926 Source : http://www.banq.qc.ca/collections/images/notice.html?id=0003516659 Pèlerinage des ouvriers, carte postale, 19? Source : http://collections.banq.qc.ca/ark:/52327/2028216 Loge de garde, Oratoire Saint-Joseph, chemin Queen-Mary, Montréal, QC, 1923 Source : http://www.mccord-museum.qc.ca/fr/collection/artefacts/VIEW-20842/ "L’érection de la basilique commença en 1924. On fit alors appel aux architectes Lucien Parent et René Rodolphe Tourville. Le moine français Dom Paul Bellot dessina le dôme suivant le style de la renaissance italienne accompagné de quelques touches modernes. La mort du frère André précède les travaux de finition extérieure, entrepris par les architectes montréalais Lucien Parent et Ernest Cormier en collaboration avec Dom Paul Bellot, qui débutèrent en 1937. Un dôme d'une hauteur extérieure de 97 m du sol, 39 m de diamètre à sa base, surmonté d'un lanterneau hexagonal, lui-même surmonté d'une croix de 6,1 m de hauteur, sera réalisé selon des plans de Dom Paul Bellot et Lucien Parent (1937). La chapelle votive (1946-1949) selon des plans de Dom Paul Bellot, Lucien Parent et Ernest Cormier. Les verrières de la basilique (1958-1961) seront réalisées par Marius Plamondon. Mise en place d'une orgue Rudolf von Beckerath, 78 jeux, cinq manuels et pédalier, (1960). Le chemin de la Croix extérieur est conçu en plâtre par Louis Parent. Quarante-deux personnages répartis sur seize stations sculptés dans la pierre et le marbre par le sculpteur Ercolo Barbieri). La crypte-église réaménagée par l'artiste montréalais Jean-Charles Charuest (1966). La chapelle primitive (1904) sera ornée à l'extérieur d'un monument de bronze réalisé par Émile Brunet ; Musée de l'Oratoire (réserve de plus de 900 crèches acquises partout au monde et dont une partie est exposée chaque année à l'occasion de la fête de Noël. Le béton des murs fut recouvert de granit argenté provenant de Lac-Mégantic, au Québec (Canada). Quatre colonnes de 18 m (60 pieds), dans le style corinthien, se dressent sur la façade de la basilique. Le dôme a été couvert de cuivre. Son maître-autel a été consacré en 1955 par le cardinal Paul-Émile Léger. Cette même année, l'oratoire Saint-Joseph du mont Royal a été institué par le pape Pie XII. Les travaux de finition intérieure furent complétés en 1966 par l'architecte montréalais, Gérard Notebaert. C'est en 1967 que la construction fut achevée, trente ans après la mort du frère André." (Wikipédia) Oratoire Saint-Joseph en construction - 1925 Source : BANQ - Pistard Oratoire Saint-Joseph en construction - 1925 Source : BANQ - Pistard Oratoire Saint-Joseph en construction - 1927 Source : BANQ - Pistard Oratoire Saint-Joseph - vers 1930 Source : BANQ - Pistard Escalier principal, 1931 Source : Credit: John Boyd / Library and Archives Canada Oratoire Saint-Joseph, début de la construction du dôme en 1937 Source : © L'Oratoire Saint-Joseph du Mont-Royal (115-56), © Héritage Montréal Oratoire Saint-Joseph, vers 1940 Source : BANQ - Pistard Oratoire Saint-Joseph, construction du dôme en 1937 Frère Denis, c.s.c., 1937 © L'Oratoire Saint-Joseph du Mont-Royal (99-4), © Héritage Montréal Oratoire Saint-Joseph, célébration dans la basilique inachevée, 1938. Source :L'Oratoire Saint-Joseph du Mont-Royal (86-1), © Héritage Montréal Construction du dôme, 1940. Source : http://www.banq.qc.ca/collections/images/notice.html?id=06MP48S1SS0SSS0D0P4898 Oratoire Saint-Joseph, basilique Projet Bellot - Dessin Source : © L'Oratoire Saint-Joseph du Mont-Royal (69-12), © Héritage Montréal Oratoire Saint-Joseph, intérieur de la basilique en construction Source : © L'Oratoire Saint-Joseph du Mont-Royal (116-1), © Héritage Montréal Vue de la façade latérale droite de la basilique Source : Université de Montréal Oratoire Saint-Joseph Source : Université de Montréal Oratoire Saint-Joseph Source : Université de Montréal Oratoire Saint-Joseph - 1942 Source : BANQ - Pistard Messe pour les malades - 1946 Source : BANQ - Pistard Figure du chemin de croix - 1946 Source : BANQ - Pistard Oratoire Saint-Joseph - 1950 Source : BANQ - Pistard Oratoire Saint-Joseph - 1950 Source : BANQ - Pistard Oratoire Saint-Joseph - 1950 Source : BANQ - Pistard Oratoire Saint-Joseph - 1950 Source : BANQ - Pistard Émminence Cardinal Léger - 1950 Source : BANQ - Pistard Croquis de l'Oratoire Saint-Joseph 1950 Source : BANQ - Pistard Oratoire Saint-Joseph, célébration dans la basilique le 13 octobre 1960 © L'Oratoire Saint-Joseph du Mont-Royal (86-68), © Héritage Montréal Oratoire Saint-Joseph - 1960 Source : BANQ - Pistard Inauguration du Grand Orgue de l'Oratoire Saint-Joseph Source : BANQ - Pistard Oratoire Saint-Joseph du mont Royal - 1950 Source : BANQ - Pistard Dôme de l'Oratoire Saint-Joseph et la statue de Saint-Joseph par Laliberté © L'Oratoire Saint-Joseph du Mont-Royal, © Héritage Montréal Oratoire Saint-Joseph, 1979 Source : BANQ - Pistard Vue actuelle de l'Oratoire Saint-Joseph Source : © L'Oratoire Saint-Joseph du Mont-Royal (1.2.1.2 (00-00-00) PS (2), © Héritage Montréal Salle des ex-voto, carte postale couleur, 19? Source : http://www.banq.qc.ca/collections/images/notice.html?id=0003871682 Le trophée de béquilles, le lampadaire, carte postale, 19? Source : http://www.banq.qc.ca/collections/images/notice.html?id=0003871958 Oratoire Saint-Joseph Source : Université de Montréal Oratoire Saint-Joseph Source : Université de Montréal Détail de la façade principale de la crypte église revêtue de calcaire de Deschambault Source : Universté de Montréal
Royal Victoria Hospital, Montreal - circa 1895
Parce que Montréal est belle peu importe l'époque dans laquelle on se trouve.
Un regard en images sur les différents visages du fleuve d'autrefois.
"Plusieurs bijoux du patrimoine montréalais n'ont pas survécu au temps. Soit à cause du feu ou parce qu'ils ont été tout simplement laissés à l'abandon puis détruits. Beaucoup sont aussi devenus inutiles et enfin, plusieurs n'ont pas survécu à l’appétit spéculatif des promoteurs. Vous trouverez ici une liste des bâtiments publics, immeubles, magasins et hôtels disparût du paysage urbain. On ne compte pas le nombre d’églises détruites sur l’île de Montréal. Même si parfois certaines églises étaient détruites pour faire place à une nouvelle, plus grande, nous les avons inclus dans cette section. Heureusement, avec des organismes tels Sauvons Montréal ou Héritage Montréal, la démolition d’édifices patrimoniaux se fait de plus en plus rare." (Image Montréal) ___________________________________________ Bâtiment du Y.M.C.A., Montréal, QC, vers 1875 Source : http://www.mccord-museum.qc.ca/fr/collection/artefacts/VIEW-11.1/ Y.M.C.A. square Victoria, Montreal, QC, circa 1885 Source : http://forum.skyscraperpage.com/showthread.php?t=121329&page=3 "Cet édifice est le premier construit par le YMCA de Montréal. C'est en 1871 que le YMCA acquiert ce terrain pour la somme de $ 14,000.00. Les plans sont confiés à A. W. Steel et les travaux commencèrent en 1872. La pierre angulaire fut posée dans une cérémonie tenue le 7 septembre de la même année. L'édifice fut complété en 1873 et occupé par l'institution jusqu'en 1891 alors qu'elle déménagea dans son nouvel édifice du square Dorchester." "C'est seulement 7 ans après la fondation de l'organisation à Londres en 1844 par George Williams et 11 autres compagnons que survient la fondation de la branche montréalaise du YMCA à Montréal en 1851. C'est à la St Helen Street Baptist Church que se tient la rencontre de fondation. Quelques mois plus tard, J. H. Winn est élu président. C'est en 1853 que l'association occupe pour la première fois un espace loué, alors dans le Odd fellows' Hall sur la rue Saint-Jacques. Ce n'est qu'en 1873 que l'association déménage dans un premier édifice qu'elle fait construire en bordure du Square Victoria. Ce lieu fut occupé jusqu'en 1891 alors que le YMCA déménage dans son nouveau bâtiment du Square Dominion qu'il occupa jusqu'en 1912. Vers 1905 l'institution commença à ouvrir de nouvelles succursales sur l'île." (Image Montréal) Y. M. C. A., Montréal, QC, 1912 Source : http://www.mccord-museum.qc.ca/fr/collection/artefacts/VIEW-12641/ Le YMCA de la rue Drummond était situé là où se trouve présentement le complexe de condominium Le 1200 de Maisonneuve Ouest. Un édifice de 5 étages a été construit avec une vague ressemblance pour faire un rappel de l'immeuble de la Young Men's Catholic Association. (Image Montréal). Le YMCA du square Dominion Source : http://www.imtl.org/edifices/YMCA_square_dominion.php Carte postale en couleur de l’édifice du YMCA, square Dominion, vers 1900, avec la cathédrale Saint-Jacques (aujourd’hui Marie-Reine-du-monde) à l’arrière-plan Source : http://archives.concordia.ca/fr/square-dominion Avec le succès croissant des cours du soir, le YMCA doit s’agrandir et améliorer ses installations. Il quitte les quartiers du Vieux-Montréal et du square Victoria pour emménager dans le centre-ville commercial, en pleine émergence. Le nouvel édifice, square Dominion – à l’emplacement actuel de la Sun Life – est construit par les architectes américains Fuller et Wheeler dans le style caractéristique des YMCA d’Amérique du Nord, au coût de 160 000 $. Le YMCA l’occupe entre 1891 et 1912. Les installations comprennent une salle de concert, une piscine, un gymnase, une vaste cheminée dans le hall d’entrée et des salles de classes adaptées à un programme d’éducation en rapide expansion (Source : http://archives.concordia.ca/fr/square-dominion) ____________________________________________ Hôtel Queen, rue Peel, Montréal, QC, vers 1895 Source : http://www.mccord-museum.qc.ca/fr/collection/artefacts/VIEW-2701/ L'Hôtel Queens était situé au coin de la rue Peel et Saint-Jacques, à un jet de pierre de l'ancienne gare Bonaventure. Cet édifice fut démoli en 1988 après avoir été laissé à l'abandon durant près de dix ans. La photo ci-haut montre l'hôtel avant les agrandissements, alors qu'il comptait une centaine de chambres. Plusieurs agrandissements allaient plus tard le porter à 400 chambres. Victime du déplacement du centre-ville plus au nord ainsi que de la fermeture de la gare Bonaventure, l'hôtel n'attirait plus assez de clients pour être rentable. Malgré la tentative de Héritage Montréal de le faire classer monument historique et malgré un plan de relance approuvé par la ville, l'hôtel fut laissé en plan jusqu'à son effondrement partiel en 1988 qui mit les autorités en alerte, précipitant ainsi sa démolition. Dans le but de recréer une partie de la façade de l'hôtel sur un autre édifice, des morceaux de celle-ci furent préservés. Les pierres ont longtemps trainé dans un espace vacant de la ville quelque part dans le vaste territoire occupé par l'échangeur Turcot. (http://www.imtl.org/edifices/Hotel-Queens.php) Hôtel Queens, carte postale couleur. Source : ebay Réception, Hôtel Queen, Montreal, QC, circa 1895 Source : http://www.musee-mccord.qc.ca/en/collection/artifacts/VIEW-2702/ Bar, Hôtel Queen, Montréal, QC, vers 1895 Source : http://www.mccord-museum.qc.ca/fr/collection/artefacts/VIEW-270 ______________________________________________ Ancienne station d'incendie no 3, rue Wellington, Griffintown. 1914. Source : BANQ, Album Massicotte, 8-166b _____________________________________________ Maison Van Horne, Montréal, vers 1880 Source : http://www.ameriquefrancaise.org/fr/article-257/Maison_Van_Horne_(1870-1973)%C2%A0:_une_destruction_fondatrice.html Résidence de Van Horne, rue Sherbrooke, Montréal, QC, vers 1900 Source : http://www.mccord-museum.qc.ca/fr/collection/artefacts/MP-0000.27.38/ L’amateur de patrimoine à la recherche de la maison Van Horne sur la rue Sherbrooke à Montréal ne la trouvera pas. À l’endroit où elle a été construite, dans la seconde moitié du XIXe siècle, se dresse aujourd’hui un bâtiment de 17 étages aux lignes épurées. Toutefois, l’importance de la demeure victorienne ne réside plus tellement dans sa valeur matérielle, mais dans le débat soulevé par la campagne de sauvegarde qui défraya la chronique médiatique au cours de l’année 1973. L’offrande consentie à la métropole moderne bouscula les consciences et galvanisa les associations de protection du patrimoine tout en transformant la conception du fonds patrimonial national des Québécois. (Martin Drouin, Encyclopédie du patrimoine culturel de l'Amérique française). Couloir résidence Van Horne, Montréal, 1920. Source : Encyclopédie du patrimoine culturel de l'Amérique française Vivoir, résidence Van Horne, Montréal, QC, 1920 Source : http://www.mccord-museum.qc.ca/fr/collection/artefacts/VIEW-19340/ Bibliothèque, résidence Van Horne, Montréal, QC, 1920 Source : http://www.mccord-museum.qc.ca/fr/collection/artefacts/VIEW-19339/ Foyer, résidence Van Horne, Montréal, QC, 1920 Source : http://www.mccord-museum.qc.ca/fr/collection/artefacts/VIEW-19341/ Vivoir, résidence Van Horne, Montréal, QC, 1920 Source : http://www.mccord-museum.qc.ca/fr/collection/artefacts/VIEW-19338/ Salle de billard, maison Van Horne, Montréal, QC, 1920 Source : http://www.mccord-museum.qc.ca/fr/collection/artefacts/VIEW-19336/ Salle à manger, résidence Van Horne, Montréal, QC, 1920 Source : http://www.mccord-museum.qc.ca/fr/collection/artefacts/VIEW-19342/ _______________________________________________ Ancienne église Saint-Louis-de-France carte postale, vers 1910 © Collection Dinu Bumbaru, © Héritage Montréal La première église Saint-Louis-de-France est érigée en 1897, à l'angle des rues Roy et Laval. Les paroissiens y vont nombreux et se flattent d'avoir l'un des plus beaux temples catholiques de la ville : style roman, pierre de taille, petite rose entourée de clochetons sur la façade, tour immense avec carillon… Mais le 12 janvier 1933, un incendie éclate. L'église est une perte totale. (Héritage Montréal) "L'église Saint-Louis-de-France, située au centre de l'un des quartiers les plus aristocratiques de la ville, n' a été inaugurée qu'en 1897. C'est un beau monument de pierre de style roman qui ne manque pas de caractère ni de pittoresque. La façade est curieuse à étudier avec son porche profond, ses cinq longues fenêtres à plein cintre, et sa petite rosace encadrée de clochetons. D'un côté le portail est flanqué d'une tourelle qui ressemble à un kiosque; de l'autre, d'une tour très élevée dont la masse écrase un peu la façade. Cette tour que l'on aperçoit de très loin renferme un superbe carillon" (in: XXIe congrès eucharistique). Source : http://www.imtl.org/edifices/Saint-Louis-de-France-ancienne.php Première église Saint-Louis-de-France après l'incendie de janvier 1933 Edgar Gariépy, photographe Vers janvier 1933 © Église Saint-Louis-de-France, Montréal, © Héritage Montréal _______________________________________________ le Mount Royal Theatre, Source : http://www.imtl.org/image.php?id=5120 Le théâtre Mont Royal (ou Mount Royal) était situé au 215 rue Laurier Ouest. Il fut en activité jusqu'en 1945. Théâtre Strand, angle des rues Mansfield et Sainte-Catherine Ouest, Montréal, QC, 1915 (?) Source : http://www.mccord-museum.qc.ca/fr/collection/artefacts/MP-0000.2327.402.4/ Le Strand fut vraisemblablement nommé ainsi en l'honneur du Strand de Londres. Ce cinéma de 800 places fut un des premiers sonstruit au centre-ville de Montréal et était la "maison" du célèbre pianiste William Eckstein avant que les films ne soient parlant. Situé au coin des rues Mansfield et Sainte-Catherine côté sud-est, il fut le plus fréquenté avant l'arrivée du Capitol. À son ouverture, sa façade en terra-cota et son hall majestueux en faisait une référence. La fin est à l'opposé de ses débuts : quand il fut détruit vers 1973, il était alors recouvert de stuc blanc et s'appelait le Pigale. On y présentait des films X pour adultes. (http://www.imtl.org/image.php?id=6678) Théâtre Capitol, 890 rue Sainte-Catherine, Montréal, QC, vers 1925 Source : http://www.mccord-museum.qc.ca/fr/collection/artefacts/MP-0000.587.144/ Le théâtre ouvre ses portes le 2 avril 1921. Sa capactié d'accueil est de 2378 sièges. L'air climatisé est installé dans le théâtre en 1950. Hall du théâtre Capitol, vers 1925 Source : http://www.musee-mccord.qc.ca/en/collection/artifacts/MP-1980.390.8/ intérieur du théâtre Capitol, Montréal. Source : Musée McCord Intérieur du théâtre Capitol, vers 1925 Source : http://www.mccord-museum.qc.ca/en/collection/artifacts/MP-1980.390.9/ Théâtre Capitol en 1973. Source : http://www.cinematour.com/tour/ca/1309.html _______________________________________________ Société des artisans canadiens-français coin Saint-Denis et Vitré Architecte : Alphonse Venne Source : http://bibnum2.banq.qc.ca/bna/massic/ms3499.htm La société des artisans était une mutuelle d'assurance. Cet édifice fut détruit en 1949 pour la construction d'un nouvel édifice de quatre étages, beaucoup plus vaste pour contenir toutes les activités de cette société fondée en 1876 sous le nom de société des artisans canadiens-français de la cité de Montréal. (http://www.imtl.org/edifices/Societe_des_Artisans.php) Plan de l'édifice de la société des artisans canadiens-français Source : http://bibnum2.banq.qc.ca/bna/massic/ms3499.htm _____________________________________________________ Orphelinat St-Arsène, Montréal. Soure : http://www.banq.qc.ca/collections/images/notice.html?id=0002633975 L'orphelinat Saint-Arsène fut fondé en en 1906 par les frères de Saint-Gabriel qui le nomment en mémoire de Mgr. Arsène Pierre Leduc. La partie ancienne de cet orphelinat fut détruite par les flammes dans les années 70 alors que la nouvelle aile comprenant une piscine fut épargnée par l'incendie. Les restes de l'immeuble ainsi que le terrain furent achetés par la suite par la ville de Montréal pour 3 millions de dollars. (http://www.imtl.org/image.php?id=5118) _______________________________________________ Crédit Foncier Franco-Canadien Source : http://services.banq.qc.ca/sdx/rfq/get_evenementAjax.xsp?id=1141 La crise économique mondiale qui touche le Québec au milieu des années 1870 compromet le développement de l’agriculture et des chemins de fer. C’est ainsi qu’à l’instigation du premier ministre Joseph-Adolphe Chapleau, Jonathan Saxton Campbell Würtele se rend à Paris pour négocier avec des banquiers un prêt de quatre millions de dollars. Il obtient également la création du Crédit foncier franco-canadien. Incorporée en juillet 1880, la société entame ses activités en avril 1881. Elle accorde des prêts aux particuliers, aux corporations municipales, scolaires et religieuses ainsi qu’au gouvernement. Alors que la Banque de Paris et des Pays-Bas fournit le capital de départ de cinq millions de dollars, la gestion relève des Canadiens. Chapleau, Würtele, Martial Chevalier et Alphonse Desjardins compteront parmi ses administrateurs. Cet édifice a été démoli pour faire place au nouveau palais de justice de Montréal. Crédit Foncier Franco-Canadien, Montréal. Source : BANQ Crédit Foncier Franco-Canadien, dessin. Source : BANQ Crédit Foncier Franco-Canadien, carte postale, 19? Source : BANQ Crédit Foncier Franco-Canadien et Palais de justice construit à l'emplacement de celui-ci. Source : http://www.mtlurb.com/forums/showthread.php/16313-%C3%89difice-du-Cr%C3%A9dit-foncier-franco-canadien-3-%C3%A9tages-(1908-1969) ______________________________________________________ Synagogue Sherith Israel, rue Stanley, Montréal, QC, 1910-1911 Source : http://www.mccord-museum.qc.ca/fr/collection/artefacts/VIEW-10762/ Cette synagogue était située sur la rue Stanley entre Sainte-Catherine et De Maisonneuve à l'emplacement actuel du Demetrius. Cette synagogue détruite en 1960 avait été constuite par les communautés juives espagnole et portugaise. Elle fut abandonnée avec la construction de la nouvelle synagogue sur Saint-Kevin.
Prenez-vous le temps d’apprécier la beauté et les particularités de Montréal?
Il fût un temps où on dénombrait un cheval pour cinq habitants au pays.
La chapelle du frère André Dès 1900, le frère André nourrit le projet d'ériger une chapelle (un oratoire) et de créer ainsi un petit sanctuaire dédié à Saint Joseph sur le mont Royal, en face du collège Notre-Dame où il travaillait. Frère André, c.s.c. Collège Notre-Dame où le frère André occupait la fonction de portier. Source : Journal Québec Presse. "La popularité du frère André et l'affluence croissante des malades incitent la Congrégation de Sainte-Croix à autoriser la construction de la chapelle. La direction du collège et l'archevêque de Montréal, Mgr. Paul Bruchési, précisent toutefois que les frais engagés seront à la charge des demandeurs]. Le frère André place une petite écuelle pour recueillir les dons des visiteurs. Bientôt, le terrain sur le Mont Royal est acquis au montant de 10 000 $. Grâce aux dons offerts spontanément, en argent ou en nature (par exemple des statues, des vases, des vêtements liturgiques, une cloche…), la construction débute. Entre juillet et octobre 1904, le frère Anré fit construire une chapelle avec l'aide d'un autre frère et d'une poignée d'amis. Cette chapelle sera utilisée pour prier saint Joseph (père de Jésus). Modestement faite de bois et comprenant un espace très restreint de 4,5 m (15 pieds) sur 5,50 m (18 pieds), la chapelle ne pouvait contenir tous les fidèles. Celle-ci était en fait un oratoire qui ouvrait ses deux grandes portes en noyer permettant aux fidèles de prier à l'extérieur et ce, en période estivale seulement. L'inauguration et la bénédiction eurent lieu le 19 octobre 1904". (Wikipédia). Chapelle primitive sur le mont Royal. circa 1900. Source : Credit: Albert Dumas / Library and Archives Canada Oratoire Saint-Joseph, petite chapelle,1904. © L'Oratoire Saint-Joseph du Mont-Royal (28-1), © Héritage Montréal Bénédiction dans la chapelle primitive, 19 octobre1904. Photo: Les Archives de l'Oratoire Saint-Joseph À cause de la renommée du frère André, la multiplication des guérisons et l'augmentation de l'affluence des fidèles, l'agrandissement devint une nécessité. On décide d'agrandir et de chauffer l'édifice en 1908. La chapelle situé sur le flanc de la montagne gagne en popularité. On l'agrandit une seconde fois en 1910, la nef y est ajoutée ainsi que le clocher et la chambre du frère André située au-dessus de la chapelle (dans le jubé). Cette dernière est une modeste pièce comportant également un second lit servant au frère André à accueillir des pèlerins ou malades. Suite à ce second agrandissement, le bâtiment obtint l'aspect qu'il a aujourd'hui. Oratoire Saint-Joseph, agrandissement de la chapelle en 1908 L'Oratoire Saint-Joseph du Mont-Royal © L'Oratoire Saint-Joseph du Mont-Royal (29-6), © Héritage Montréal La chapelle de frère André en 1910 Crédit photo: Les Archives de l'Oratoire Saint-Joseph Frère André devant la chapelle Crédit photo: Les Archives de l'Oratoire Saint-Joseph Intérieur de la chapelle primitive Source : Flickr. copyright MiFleur À l’intérieur de la chapelle, se trouve un autel de bois, sculpté par le frère Abundius Piché pendant l’hiver 1906. Les statues du maître-autel en plâtre polychrome sont de l’artiste T. Carli. Les ex-voto accrochés aux murs rappellent les expressions de reconnaissance de la part des pèlerins pour des faveurs et des guérisons obtenues à l’Oratoire à l’occasion de leur rencontre avec saint frère André. (Site officiel de l'Oratoire Saint-Joseph). Chambre du frère André dans la chapelle primitive. Au-dessus de la chapelle dans le jubé se trouve la chambre où logeait saint frère André au début de son œuvre. Dans cette pièce on remarque la simplicité de la chambre et des meubles : un lit, une table, deux chaises droites, un poêle et quelques livres pour la méditation. Un deuxième lit aménagé dans la chambre permettait à saint frère André d’accueillir des pèlerins et des malades. Grâce à une fenêtre au-dessus du poêle, saint frère André pouvait jeter un regard sur l’autel et la statue de saint Joseph dans le chœur de la chapelle. La simplicité et le dépouillement du lieu permettent aux fidèles de saisir l’esprit de pauvreté et le mode de vie qui animait le fondateur du sanctuaire. (Site officiel de l'Oratoire Saint-Joseph) Saint-Joseph du Mont-Royal, statue bénite en septembre 1909 par S.S. Pie X, couronnée le 19 mars 1910 à la Cote-des-Neiges, enrichie d'une indulgence de 200 jours, par S.S. le Cardinal V. Vannutelli, lors de sa visite le 13 septembre 1910. carte postale. Source : http://collections.banq.qc.ca/ark:/52327/2028315 Première chapelle, Oratoire Saint-Joseph, carte postale, 19? Source : http://www.banq.qc.ca/collections/images/notice.html?id=0002634459 La chapelle primitive sur le mont Royal, carte postale, 1911. Source : http://www.banq.qc.ca/collections/images/notice.html?id=0003871657 Site de l'oratoire Saint-Joseph vers 1912 © L'Oratoire Saint-Joseph du Mont-Royal (30.1), © Héritage Montréal Oratoire Saint-Joseph, chapelle avec rallonge provisoire, 1915 .© L'Oratoire Saint-Joseph du Mont-Royal (31-1), © Héritage Montréal Oratoire Saint-Joseph, chapelle vers 1920 © L'Oratoire Saint-Joseph du Mont-Royal (33-3), © Héritage Montréal La chapelle primitive dans l'état actuel. Oratoire Saint-Jospeh, carte postale, 19? Source : http://collections.banq.qc.ca/ark:/52327/2028125 Construction de la crypte, 1916 Source : © L'Oratoire Saint-Joseph du Mont-Royal (114-9), © Héritage Montréal Architectes concepteurs de la crypte église et de la basilique : Dalbé Viau et Alphonse Venne Architectes chargés de la finition extérieure de la basilique : Dom Paul Bellot en collaboration avec Rodolphe Tourville et Lucien Parent Architectes et ingénieurs chargés de l'aménagement intérieur de la basilique : Gilbert Moreau, René Fortin, Gérard Notebaert et Jean-Claude Leclerc Dates de construction de la crypte église : 1916-1917 Date du début de la construction de la basilique : 1924 Date du début de la finition extérieure de la basilitque : 1937 Dates du début de l'aménagement intérieur de la basilique : 1950-1951 Date d'inauguration de l'Oratoire Saint-Joseph : 19 mars 1955 Dates de la fin de l'aménagement intérieur de la basilique : 1965-1967 Oratoire Saint-Joseph, crypte en construction (avec ouvriers), vers 1917. Source : © L'Oratoire Saint-Joseph du Mont-Royal (114-4c), © Héritage Montréal Oratoire Saint-Joseph, Crypte à l'hiver 1917 © L'Oratoire Saint-Joseph du Mont-Royal (30-21), © Héritage Montréal "L'oratoire était trop petit pour les immenses foules qu'il accueillait pour rencontrer le frère André et prier saint Joseph. Il fut alors décidé en 1915 de construire une église. Les plans prévoyaient la construction d'une crypte couverte par une basilique. Les travaux débutèrent en 1916 selon les plans des deux architectes Dalbé Viau et Alphonse Venne. L'inauguration ainsi que la bénédiction eurent lieu en 1917. Le nom crypte vient du fait que sa voute repose sur des arcs surbaissées et de sa position au pied de la basilique. La crypte peut accueillir 1 000 personnes". (Wikipédia) Entrée de l'oratoire et crypte. Source : Encyclopédie du patrimoine culturel de l'Amérique française. Intérieur de la crypte. Source : Encyclopédie du patrimoine culturel de l'Amérique française. Intérieur de la crypte, carte postale, 19? Source : http://www.banq.qc.ca/collections/images/notice.html?id=0003872193 Oratoire Saint-Joseph, dessin de la crypte selon Viau et Venne © L'Oratoire Saint-Joseph du Mont-Royal (68-3), © Héritage Montréal Oratoire Saint-Joseph, chemin Queen Mary, Montréal, QC, vers 1917 Source : Musée McCord - http://www.mccord-museum.qc.ca/fr/collection/artefacts/VIEW-6468.1/ Crypte de l'Oratoire, carte postale, 19? Source : http://www.banq.qc.ca/collections/images/notice.html?id=0003794254 Chapelle dans l'Oratoire Saint-Joseph, carte postale, 19? Source : http://www.banq.qc.ca/collections/images/notice.html?id=0003872186 Souvenir de l'Oratoire Saint-Joseph, carte postale, 19? Source : http://collections.banq.qc.ca/ark:/52327/2028218 Crypte de l'Oratoire, carte postale, 1917. Source : http://www.banq.qc.ca/collections/images/notice.html?id=0003878465 Vue générale de l'Oratoire Saint-Joseph, carte postale, 1931 Source : http://www.banq.qc.ca/collections/images/notice.html?id=0003878413 Monastère des religieux de Sainte-Croix, gardiens du sanctuaire, carte postale, 19? Source :http://www.banq.qc.ca/collections/images/notice.html?id=0003881105 Le presbytère, carte postale, 19? Source : http://collections.banq.qc.ca/ark:/52327/2028328 Monument de Saint-Joseph. Sculpture d'Alfred Laliberté, carte postale, 19? Source : http://www.banq.qc.ca/collections/images/notice.html?id=0003794257 Terrasse et collège Notre-Dame situé devant l'Oratoire Saint-Joseph, carte postale, 19? http://www.banq.qc.ca/collections/images/notice.html?id=0002633563 Vue à vol d'oiseau de l'Oratoire Saint-Joseph (avant la fin des travaux), carte postale. © Dinu Bumbaru, © Héritage Montréal Les bâtisseurs Spécialisé en architecture institutionnelle et religieuse, Dalbé Viau (1881-1938) s'associe à Louis-Alphonse Venne (1875-1934) en 1912 après le Congrès eucharistique où ils se rencontrent, et forment l'agence Viau et Venne. La maison-mère des soeurs des Saints-Noms de Jésus et de Marie à Outremont (1924), l'Oratoire Saint-Joseph, l'hôpital général de Verdun (1930), l'hôpital Sacré-Coeur de Cartierville (1924) sont parmi leurs réalisations les plus connues. (Héritage Montréal) Projet des architectes Viau et Venne (Oratoire Saint-Joseph) J. Alex, Goldi, Publisher, 1924, Dessin © L'Oratoire Saint-Joseph du Mont-Royal (68-2), © Héritage Montréal Initiée par Viau et Venne, l'Oratoire adopte un traitement classique de style Beaux-arts. Élevé sur le mont Royal, le projet rappelle le Sacré-Coeur de Montmartre à Paris, toutes deux étant constituées d'une basilique surmontant une crypte. Celle-ci, rectangulaire, est en béton recouvert de pierre calcaire. À l'intérieur, les verrières illustrent la vie terrestre de saint Joseph.(Héritage Montréal) Vue générale de l'Oratoire générale - carte postale - 1936. Source :http://www.banq.qc.ca/collections/images/notice.html?id=0003545170 Le parterre et les terrasses, carte postale couleur, 19? Source : http://collections.banq.qc.ca/ark:/52327/2028171 Oratoire Saint-Joseph, carte postale, 193? Verso de la carte: "Exposez cette carte à la lumière, elle vous apparaîtra lumineuse dans l'obscurité" Source : http://www.banq.qc.ca/collections/images/notice.html?id=0003545659 La future église du mont Royal, carte postale, 1926 Source : http://www.banq.qc.ca/collections/images/notice.html?id=0003516659 Pèlerinage des ouvriers, carte postale, 19? Source : http://collections.banq.qc.ca/ark:/52327/2028216 Loge de garde, Oratoire Saint-Joseph, chemin Queen-Mary, Montréal, QC, 1923 Source : http://www.mccord-museum.qc.ca/fr/collection/artefacts/VIEW-20842/ "L’érection de la basilique commença en 1924. On fit alors appel aux architectes Lucien Parent et René Rodolphe Tourville. Le moine français Dom Paul Bellot dessina le dôme suivant le style de la renaissance italienne accompagné de quelques touches modernes. La mort du frère André précède les travaux de finition extérieure, entrepris par les architectes montréalais Lucien Parent et Ernest Cormier en collaboration avec Dom Paul Bellot, qui débutèrent en 1937. Un dôme d'une hauteur extérieure de 97 m du sol, 39 m de diamètre à sa base, surmonté d'un lanterneau hexagonal, lui-même surmonté d'une croix de 6,1 m de hauteur, sera réalisé selon des plans de Dom Paul Bellot et Lucien Parent (1937). La chapelle votive (1946-1949) selon des plans de Dom Paul Bellot, Lucien Parent et Ernest Cormier. Les verrières de la basilique (1958-1961) seront réalisées par Marius Plamondon. Mise en place d'une orgue Rudolf von Beckerath, 78 jeux, cinq manuels et pédalier, (1960). Le chemin de la Croix extérieur est conçu en plâtre par Louis Parent. Quarante-deux personnages répartis sur seize stations sculptés dans la pierre et le marbre par le sculpteur Ercolo Barbieri). La crypte-église réaménagée par l'artiste montréalais Jean-Charles Charuest (1966). La chapelle primitive (1904) sera ornée à l'extérieur d'un monument de bronze réalisé par Émile Brunet ; Musée de l'Oratoire (réserve de plus de 900 crèches acquises partout au monde et dont une partie est exposée chaque année à l'occasion de la fête de Noël. Le béton des murs fut recouvert de granit argenté provenant de Lac-Mégantic, au Québec (Canada). Quatre colonnes de 18 m (60 pieds), dans le style corinthien, se dressent sur la façade de la basilique. Le dôme a été couvert de cuivre. Son maître-autel a été consacré en 1955 par le cardinal Paul-Émile Léger. Cette même année, l'oratoire Saint-Joseph du mont Royal a été institué par le pape Pie XII. Les travaux de finition intérieure furent complétés en 1966 par l'architecte montréalais, Gérard Notebaert. C'est en 1967 que la construction fut achevée, trente ans après la mort du frère André." (Wikipédia) Oratoire Saint-Joseph en construction - 1925 Source : BANQ - Pistard Oratoire Saint-Joseph en construction - 1925 Source : BANQ - Pistard Oratoire Saint-Joseph en construction - 1927 Source : BANQ - Pistard Oratoire Saint-Joseph - vers 1930 Source : BANQ - Pistard Escalier principal, 1931 Source : Credit: John Boyd / Library and Archives Canada Oratoire Saint-Joseph, début de la construction du dôme en 1937 Source : © L'Oratoire Saint-Joseph du Mont-Royal (115-56), © Héritage Montréal Oratoire Saint-Joseph, vers 1940 Source : BANQ - Pistard Oratoire Saint-Joseph, construction du dôme en 1937 Frère Denis, c.s.c., 1937 © L'Oratoire Saint-Joseph du Mont-Royal (99-4), © Héritage Montréal Oratoire Saint-Joseph, célébration dans la basilique inachevée, 1938. Source :L'Oratoire Saint-Joseph du Mont-Royal (86-1), © Héritage Montréal Construction du dôme, 1940. Source : http://www.banq.qc.ca/collections/images/notice.html?id=06MP48S1SS0SSS0D0P4898 Oratoire Saint-Joseph, basilique Projet Bellot - Dessin Source : © L'Oratoire Saint-Joseph du Mont-Royal (69-12), © Héritage Montréal Oratoire Saint-Joseph, intérieur de la basilique en construction Source : © L'Oratoire Saint-Joseph du Mont-Royal (116-1), © Héritage Montréal Vue de la façade latérale droite de la basilique Source : Université de Montréal Oratoire Saint-Joseph Source : Université de Montréal Oratoire Saint-Joseph Source : Université de Montréal Oratoire Saint-Joseph - 1942 Source : BANQ - Pistard Messe pour les malades - 1946 Source : BANQ - Pistard Figure du chemin de croix - 1946 Source : BANQ - Pistard Oratoire Saint-Joseph - 1950 Source : BANQ - Pistard Oratoire Saint-Joseph - 1950 Source : BANQ - Pistard Oratoire Saint-Joseph - 1950 Source : BANQ - Pistard Oratoire Saint-Joseph - 1950 Source : BANQ - Pistard Émminence Cardinal Léger - 1950 Source : BANQ - Pistard Croquis de l'Oratoire Saint-Joseph 1950 Source : BANQ - Pistard Oratoire Saint-Joseph, célébration dans la basilique le 13 octobre 1960 © L'Oratoire Saint-Joseph du Mont-Royal (86-68), © Héritage Montréal Oratoire Saint-Joseph - 1960 Source : BANQ - Pistard Inauguration du Grand Orgue de l'Oratoire Saint-Joseph Source : BANQ - Pistard Oratoire Saint-Joseph du mont Royal - 1950 Source : BANQ - Pistard Dôme de l'Oratoire Saint-Joseph et la statue de Saint-Joseph par Laliberté © L'Oratoire Saint-Joseph du Mont-Royal, © Héritage Montréal Oratoire Saint-Joseph, 1979 Source : BANQ - Pistard Vue actuelle de l'Oratoire Saint-Joseph Source : © L'Oratoire Saint-Joseph du Mont-Royal (1.2.1.2 (00-00-00) PS (2), © Héritage Montréal Salle des ex-voto, carte postale couleur, 19? Source : http://www.banq.qc.ca/collections/images/notice.html?id=0003871682 Le trophée de béquilles, le lampadaire, carte postale, 19? Source : http://www.banq.qc.ca/collections/images/notice.html?id=0003871958 Oratoire Saint-Joseph Source : Université de Montréal Oratoire Saint-Joseph Source : Université de Montréal Détail de la façade principale de la crypte église revêtue de calcaire de Deschambault Source : Universté de Montréal
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La Montreal Southern Counties Railway Co., fondée en 1897, exploite un service de trains électriques de banlieue. En 1910, son terminus montréalais est inauguré à l'angle des rues McGill et Marguerite-D'Youville. L’année suivante, la Montreal Southern Counties Railway Co. devient une filiale de la compagnie du Grand Tronc. La photographie présente le bâtiment avant les travaux d’agrandissement de 1923, qui triplent la dimension du bâtiment. La Montreal Southern Counties Railway Co. cesse ses activités en 1956. L’ancienne gare héberge aujourd’hui le restaurant Gare Union. Credit: Library and Archives Canada/PA-165219 Restrictions on use: Nil Copyright: Expired
Porteur d'eau. Ville de Montréal. Source : Centre d'histoire de Montréal Plantée sur les rives marécageuses du Saint-Laurent et pendant longtemps longée par les petites rivières Saint-Pierre et Saint-Martin, Montréal a depuis sa naissance baigné dans l'eau. Ce cadeau de la nature, les citadins ne pouvaient pourtant en profiter autant qu'ils l'auraient voulu pour se désaltérer et combattre les incendies. En effet, sans égoûts ni décharges publiques, avec des latrines mal entretenues, l'eau était de mauvaise qualité. Et lorsqu'un feu éclatait, il fallait courir à l'appel du tocsin, seaux en mains, vers le cours d'eau le plus proche, avec les délais désastreux que cela occasionnait. Le prix de ces insuffisances se calculait en pertes de vie (épidémies de choléra, de fièvre typhoïde, maladies intestinales) et en destructions coûteuses. (Centre d'histoire de Montréal) Porteur d'eau, Montréal. Source : Archives nationales du Québec Le charrieux d'eau de jadis, Le Monde illustré, 1900 Source : BANQ Joseph Frobisher. Portrait par Louis Dulongpré, vers 1800. ©Musée McCord d'histoire canadienne, En 1801, de riches marchands montréalais, dont Joseph Frobisher, avaient mis sur pied un premier réseau privé de distribution de l'eau. D'un étang du village de la Côte-des-Neiges, l'eau coulait par gravité dans des tuyaux de bois jusqu'à des citernes au pied de la montagne et, de là, chez quelques clients privilégiés. (Centre d'histoire de Montréal). Premier aqueduc de Montréal, 1801. Source : http://www.banq.qc.ca/collections/images/notice.html?id=0002724321 À compter de 1816, Thomas Porteous modernisait ce système rudimentaire grâce à une prise d'eau dans le Saint-Laurent, des tuyaux de fonte et des pompes à vapeur. Montréal devint alors la ville la mieux desservie du continent après Philadelphie.(Centre d'histoire de Montréal) L'eau de la Ville sous microscope, 1870 Source : http://www.mccord-museum.qc.ca/fr/collection/artefacts/M994.104.1.3.161/> L'aqueduc de Montréal - Bassin de décantation, 1879. Source : http://www.mccord-museum.qc.ca/fr/collection/artefacts/M979.87.440.9/ L'aqueduc de Montréal - Tunnel de pompage des canalisations principales, 1879 Source : Musée McCord http://www.mccord-museum.qc.ca/fr/collection/artefacts/M979.87.440.10/ Porteous forma une société qui, moyennant £5 000, acheta la Compagnie des propriétaires des eaux de Montréal, dont la situation financière était mauvaise. Les 40 actions de la compagnie appartenaient en nombre égal à Porteous, à sa femme, à leurs deux fils aînés et à leur gendre. Porteous, à titre de président, se rendit à Glasgow pour y voir le réseau de distribution d’eau. À son retour, la nouvelle compagnie rénova entièrement celui de Montréal pour environ £40 000. On remplaça les canalisations de bois par des canalisations de fer de quatre pouces et les citernes de bois par des réservoirs de 240 000 gallons à revêtement de plomb. Quant au réseau qui recueillait par gravité l’eau des sources, il fit place à une usine de pompage à vapeur qui tirait de l’eau du Saint-Laurent (à un endroit qui, on le constata plus tard, n’était pas assez éloigné des exutoires d’égout). Des bains furent également installés. En dépit de ces rénovations, le réseau continua de ne rapporter que des profits mineurs ; les exécuteurs testamentaires de Porteous le vendirent en 1832 pour la somme de £60 000. (Dictionnaire biographique du Canada en ligne). Thomas Coltrin Keefer (1821-1915) Source : Wikipédia Toutefois la Ville de Montréal qui, propriétaire du réseau à partir de 1845, devait lui donner l'ampleur que nécessitaient les besoins croissants de la jeune métropole. Les dommages causés au réseau par le terrible incendie de 1852 et les pressions des compagnies d'assurance motivèrent la construction d'un premier aqueduc. Celui-ci, dessiné par un éminent ingénieur canadien, Thomas C. Keefer, et inauguré en 1856, puisait son eau dans le fleuve, en amont des rapides de Lachine et l'amenait au réservoir McTavish (avenue du Docteur Penfield et rue McTavish) à l'aide de pompes hydrauliques.(Centre d'histoire de Montréal) Le système d'aqueduc de Montréal, 1879. Source : http://www.mccord-museum.qc.ca/fr/collection/artefacts/M979.87.440.5/ Monsieur Lesage, surintendant de l'aqueduc de Montréal, 1875. Source : BANQ L'aqueduc de Montréal - Roue de turbine no 1 - 1879 Source : http://www.mccord-museum.qc.ca/fr/collection/artefacts/M979.87.440.7/ Rapidement, il fallut admettre que la demande excédait l'offre. De plus, les glaces et les inondations nuisaient périodiquement à la pompe hydraulique, au grand bonheur des porteurs d'eau. Dès 1857, la Ville entreprenait donc une série de travaux pour augmenter la capacité et l'efficacité du système. Ces travaux se poursuivront tout au long du 20 e siècle, au gré des besoins: canal d'évacuation des eaux, élargissement de l'aqueduc, pompes à vapeurs, nouveaux réservoirs et nouvelles stations de pompage, agrandissements et électrification des stations, prises d'eau plus éloignées des rives pour éviter les eaux polluées de l'Outaouais, etc. (Centre d'histoire de Montréal) Roue de côté, aqueduc de Montréal, QC, vers 1890 Source : http://www.musee-mccord.qc.ca/fr/collection/artefacts/VIEW-2570/ Moteur, aqueduc de Montréal, QC, vers 1890 Source : http://www.mccord-museum.qc.ca/fr/collection/artefacts/VIEW-2571/ Moteur Worthington, aqueduc de Montréal, Montréal, QC, 1893 Source : http://www.mccord-museum.qc.ca/fr/collection/artefacts/II-101186/ Batterie de chaudières, aqueduc de Montréal, Montréal, QC, 1893 Source : http://www.mccord-museum.qc.ca/fr/collection/artefacts/II-101187/ Moteur Worthington, aqueduc de Montréal, Montréal, QC, 1893 Source : http://www.mccord-museum.qc.ca/fr/collection/artefacts/II-101185/ Aqueduc ville de Montréal, 1875 Source : BANQ Personnel du département de l'aqueduc de Montréal, 1875 Source : BANQ Pompe à eau 1850-1900 Source : http://www.mccord-museum.qc.ca/fr/collection/artefacts/M999.31.1/ Au tournant du siècle, la plupart des citadins ont l'eau à portée de robinet. Mais quelle eau! Certains jours d'été, elle paraît aussi trouble que dangereuse. Après une épidémie de fièvre typhoïde, en 1910, la Ville prend la décision de chlorer et de filtrer son eau, au même moment que Toronto et plusieurs agglomérations américaines. Une première usine de traitement des eaux sera mise en service en 1918, au pied de la rue Atwater. Enfin, après plus de cent ans de travaux, les Montréalais pouvaient jouir sans trop s'inquiéter d'un des plus beaux avantages de leur ville insulaire. (Centre d'histoire de Montréal) Réservoir d'eau McTavish, Montréal, 1850-1899 Source : http://www.mccord-museum.qc.ca/fr/collection/artefacts/M930.50.7.510/ construction du réservoir mctavish : -forme ovale -utilise la roche naturelle à retenir l'eau chaque fois que possible -côté faible tenue en maçonnerie -24' de profondeur -millions litres de capacité 13,5 -mur de maçonnerie divise le réservoir -maison de la petite porte est construite pour stocker l'excès d'eau Aqueduc de Montréal, rue Atwater, 1891. Source : BANQ Réservoir McTavish sur le mont Royal coupure de journal BANQ Vue de Montréal depuis « Ravenscrag » montrant la rue McTavish et le réservoir, QC, panorama, 1869 © Musée McCord, (MP-0000.188.6), © Héritage Montréal Première pompe à vapeur 1875 Source : Archives McGill Réservoir McTavish 1877 Source : Archives McGill Le réservoir McTavish contient une capacité de 37 million de gallons. Source : BANQ Nappe d'eau sur le mont Royal Ce qu'on voit sur la montagne : au tournant d'une allée le promeneur découvre la nappe d'eau pure et limpide du réservoir qui alimente la ville d'eau potable. Source : BANQ Bâtiment des pompes hydrauliques - Aqueduc de Montréal 1905. Source : BANQ Aqueduc de Montréal - Station des pompes et bassin d'alimentation 1905. Source : BANQ Construction de l'aqueduc actuel contenant 6 pompes. 1928-1932. Source : McGill À l'origine le réservoir McTavish était doté d'un corps de garde, qui avait une pompe d'eau. la première station de pompage a été construite en 1875 et était située à l'extrémité sud-ouest du site. Il a été conçu dans le style de la Renaissance française et abritait la première pompe à vapeur pour servir de réservoir. La capacité initiale était un demi million de gallons par jour. En 1913, une pompe centrifuge avec une capacité de 12 millions de gallons par jour était en place. La station de pompage, à son emplacement actuel, a été construite entre 1928 et 1932. Conçu par l'ingénieur Charles J. Desbaillets, il s'est inspiré des châteaux médiévaux de sa Suisse natale. La structure est faite d'acier et a été plaquée avec Pierre. Le traitement des fenêtres est irrégulier et asymétrique. La composition entière devait être romantique et pittoresque, avec la Chambre de pompe de style château jette sa réflexion dans le réservoir, qui était entouré d'une clôture en fer forgé. La salle de pompe originale contenait 6 pompes, 3 d'une capacité de 12 millions de gallons par jour et 3 avec une capacité de 15 millions de gallons par jour. En 1947 une maison de pompe auxiliaire a été ajoutée à l'édifice, également conçue par Desbaillets. C'est dans le même style, cependant, elle n'avait pas les crochets encorbellements caractéristiques de la structure d'origine. L'addition de 6 pompes apportait la capacité de la station à 157,50 millions de gallons par jour. Les dimensions générales du bâtiment sont 365 pieds de longueur et 60 pieds de profondeur. Sa hauteur est de 115 mètres, au sommet de la tour centrale, qui est à 85 pieds au-dessus du Docteur-Penfield Avenue. Aujourd'hui, la station de pompage est entièrement automatisée et est contrôlée à distance de l'usine de filtration Atwater. Les bureaux de la tour principale sont désormais abandonnés. Le réservoir lui-même est maintenant dépassé par la plupart des nouveaux réservoirs, en termes de capacité. (Source : http://www.arch.mcgill.ca/prof/bourke/arch672/fall2002/reserv.htm). Plan du bâtiment du réservoir McTavish Source : Archives McGill Réservoir McTavish Source : Archives McGill Aqueduc de Montréal, années 1930. Source : http://4hectares.info/node/104 Aqueduc de Montréal, années 1930. Source : http://4hectares.info/node/104 Aqueduc de Montréal, décennie 1930, devenu usine de traitement Atwater situé au 3161, rue Jospeph. Source : http://www.scoop.it/t/photos-ancestrales-de-montreal?page=3 Photographie de l'usine de pompage et du réservoir McTavish (815, rue McGregor - aujourd'hui avenue du Docteur-Penfield), mis en activité à partir de 1932. Source : http://www2.ville.montreal.qc.ca/archives/seriez/pages/z26.htm Le réservoir McTavish à ciel ouvert. Source : http://www.mtlurb.com/forums/showthread.php/246-l-evolution-de-montreal-par-les-photos/page6 Installation de tuyaux d'égoût en 1932. Source : http://www2.ville.montreal.qc.ca/chm/clic/clic12.htm Aqueduc et égoûts à Montréal en 1932 L'intérieur d'un conduit d'égoût à Montréal, 1933 Source : http://www2.ville.montreal.qc.ca/chm/clic/clic12.htm Une partie de l'aqueduc de Montréal : l'entrée du canal à LaSalle, 1947. Source : http://www.banq.qc.ca/collections/images/notice.html?id=06MP48S1SS0SSS0D0P16030 Une partie de l'aqueduc de Montréal : l'entrée du canal à LaSalle, 1947. Source : http://www.banq.qc.ca/collections/images/notice.html?id=06MP48S1SS0SSS0D0P16039 Parmi les infrastructures de l'aqueduc de Montréal se trouve l'entrée du canal à LaSalle Source : http://www.banq.qc.ca/collections/images/notice.html?id=06MP48S1SS0SSS0D0P15204 réservoir McTavish en reconstruction et du bâtiment de l'usine de pompage McTavish 1947 Source : http://www.banq.qc.ca/collections/images/notice.html?id=06MP48S1SS0SSS0D0P16034 Construction du réservoir McTavish, 1950 Source : http://coolopolis.blogspot.ca/2007_04_08_archive.html Construction du réservoir McTavish, 1950 Source : http://coolopolis.blogspot.ca/2007_04_08_archive.html Réservoir et station de pompage McTavish Source : © Ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine, Élodie Poletto, 2005 Réservoir et station de pompage McTavish Source : © Ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine, Élodie Poletto, 2005 Station de pompage Côte-des-Neiges Source : © Ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine, Nicolas Miquelon, 2005 Les dates importantes à retenir: Par Guy Billard, membre de la Société d'histoire et de généalogie de Verdun De 1642, date de fondation de Ville Marie, jusqu’au début des années 1800, les habitants s’approvisionnèrent directement dans les cours d’eau des environs ou bien à quelques puits ou fontaines publiques alimentées par des sources. Les porteurs d’eau devinrent très nombreux. En 1800, la population de Montréal atteignait 9000 habitants et il fallut recourir à des moyens modernes pour répondre à la demande croissante. En 1852, Thomas C. Keefer conçut un plan qui comprenait le creusage d’un canal dont l’embouchure était à 2.4 km en amont des rapides de Lachine et qui aboutissait à un bâtiment appelé Pavillon des roues à l’emplacement actuel de l’usine Atwater. L’eau du canal servait d’une part à actionner deux roues hydrauliques reliées à six pompes. Voici la séquence des évènements à partir de la fondation de Ville Marie (Montréal) 1642 à 1800: Les habitants s’approvisionnent directement dans les cours d’eau des environs, puits et fontaines. 1801: Fondation de la Compagnie des propriétaires de l’Aqueduc de Montréal (C.P.A.M.) 1819: l’eau est puisée directement dans le Saint Laurent 1845: Municipalisation des services d’eau (Alors appelé l’Aqueduc de Montréal) 1852: L’Ingénieur Thomas C. Keefer propose la construction d’un canal. 1854: Début de la construction de l’aqueduc de Montréal creusé à même les rivières souterraines. On démolit les bâtiments de la ferme Penner, soit l’ancien poste militaire royal. 1856: Mise en service de l’Aqueduc, de la station de pompage hydraulique (Atwater) et du réservoir McTavish. 1857: Pour accroître l’approvisionnement on creusa le lit de la rivière Saint-Pierre, sans obtenir les résultats escomptés. 1862: Étant donné que les glaces du fleuve obstruaient l’entrée du canal, et que le refoulement des eaux de la rivière Saint-Pierre entravait le fonctionnement des roues hydrauliques, il fallut recourir à la distribution d’eau en baril, de porte à porte. 1863: Construction d’un canal d’évacuation des eaux du Pavillon des roues jusqu’au Saint-Laurent. 1868: Installation de pompes à vapeur en renfort des pompes hydrauliques. 1870: Élargissement de canal de l’Aqueduc. 1873: Une nouvelle entrée fut construite sur le terrain de l’ancienne baie de Quenneville à la hauteur de la 75e Avenue. 1877: Une nouvelle entrée d’eau est construite à l’ouest (75e Àve et Boul. LaSalle) 1905 et 1913: Élargissement du Canal de l’Aqueduc. 1907: Élargissement du Canal. Construction d’une conduite d’amenée d’eau brute, d’un diamètre de 2590 mm, longeant le canal de l’Aqueduc sur toute sa longueur. 1910: Construction de la prise d’eau dans le Saint-Laurent, à 366 mètres de la rive. Le conseil municipal décida de construire une usine de traitement au pied de la rue Atwater. 1912: Construction d’une autre prise d’eau. 1918: Inauguration de la première usine de filtration (coin Joseph et Atwater). L’eau est désinfectée à l’hypochlorite de calcium. 1923: Une nouvelle station de pompage fut construite au sud de l’extrimité du canal de l’Aqueduc (Boulevard LaSalle). On remplaça les pompes à vapeur par des pompes électriques. 1927: Acquisition de la Montréal Water & Power Co., fondée en 1891, Deux galleries de filtration s’ajoutèrent à la première. 1939-1945: La seconde querre mondiale vint enterrompre ou retarder bien des travaux. 1947: on aménage la galerie no. 4. 1951: Installation d’une nouvelle prise d’eau à 610 mètres de la rive du Saint-Laurent en amont des rapides de Lachine. Quatre conduites en beton d’un diamètre de 2100 mm sont fixées au lit du fleuve; leur extrimité s’ouvre dans un bloc de beton de 66m sur 12 m Un réservoir , ou l’eau est chauffée à 60 deg C au moyen de six brûleurs au gaz naturel d’une capacité de 2,9 MW, permet de contrer l’effet du frasil. Des canalisations amènent l’eau chaude à partir de la chambre de régularisation jusqu’au massif de béton situé à 610 m de la rive. La température de l’eau est ainsi élevée légèrement au dessus du point de congélation. 1958: Ajout d’une cinquième galerie. 1960: Ajout d’une sixième galerie. 1967: La ville de Montréal autorisa l’acquisition des terrains nécessaire a la construction de l’usine Charles-J. Des Baillets. 1973: Début de la construction de l’usine Charles-J. Des Baillets, coin de l’avenue Dollard et du boulevard de la Vérendrye. 1978: Mise en service de l’usine de traitement Charles-J. Des Baillets. L’usine est alimentée par une conduite de 3600 mmm installée au côté nord et qui longe toute la longeur de l’aqueduc. Une autre conduite, dite d’urgence relie l’usine à l’Aqueduc. Les pressions et le débit y sont équilibrés par le réservoir McTavish et celui de Rosemont.
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Publication: Montréal 1900-1930. L'heure de pointe sur "La Main". Perspective sur boul. Saint-Laurent, vers le Sud, depuis rue Sainte-Catherine. Coll: History Buff
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