На классический вопрос, как случилось, что он стал заниматься именно фотографией, Жанлу Сьефф приводит слова христианского писателя-журналиста Анри Фроссара. Тот на вопрос, как он стал верующим, уверенно ответил: “Как только вошёл в церковь, - и добавил - к счастью, это была не…
Jeanloup Sieff Crue de la Seine, París, 1955
Photographie de Jean-Loup Sieff (1956)
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SOMMAIRE DES ARTICLES DU BLOG ET LIENS DIRECTS Septembre 2011 - A partir d'éléments choisis dans la photo de Jeanloup SIEFF (1933-2000), Café de Flore, Paris, 1980, réalisez une interprétation personnelle au marker noir biseauté et au feutre noir fin, avec traits, surfaces, ombres et motifs - Format 21x29,7 cm - 1h 30
Photographie Sieff - septembre 1960 "Où est la ligne ? Où est la silhouette type ? Ne la cherchez pas. Ce qui va compter d'abord cet hiver, c'est vous. Votre visage, sous le chapeau, vos gestes dans le manteau, la cape ou la robe. Les couturiers ne vous imposent rien. Mais ils ne vous ont encore jamais proposé autant d'idées à la fois. Ils n'ont jamais autant essayé de vous séduire. Ils n'ont jamais tant fait pour vous aider à vous trouver. Entre les lignes enroulées, glissantes, fuyantes, entre les douceurs de la fourrure, entre la tendresse de certaines couleurs et la rigueur des autres, vous croirez peut être voir des contradictions. Ne vous y trompez pas. La mode sait où elle va, et elle se dirige tout droit vers le charme." Editorial de la revue s de septembre 1960" "Enroulé, le manteau robe enveloppant. Formule inattendue, séduisante. On croit qu'il s'agit d'un manteau asymétrique. Puis il s'ouvre, se rejette sur un bras et devient un fourreau qu'un effet de pan souple adoucit - Pierre Cardin Photographie Jean Loup Sieff - septembre 1960 "Les deux collections que nous avons préférées, celle de Pierre Cardin et celle de Francois Crahay pour Nina Ricci, se distinguent moins par leur lignes que par leur esprit. Plutôt que de dicter une mode, elles suggèrent une manière d’être. Les chapeaux de fourrure, vison ou renard gris * , y semblent créés tout exprès pour dire l'importance du regard. Vous allez voir, dès que vous aurez tourné la page que la coupe des modèles se remarque moins que les mouvements qu'elle fait naitre. A tout moment, on voit déjà paraitre, dans un tailleur ou dans une robe, l'image précise d'une femme dont le charme est bien défini : alerte et naturel chez Pierre Cardin, voulu et comme magnétique chez Nina Ricci, mais présent partout, et partout multiple" Suite de l’Éditorial de la revue de septembre 1960 Portrait de Pierre Cardin et son mannequin septembre 1960 "Enveloppante, la grande cape enroulée à la mousquetaire, symbole de la mode en mouvement, mode de gestes, d'attitudes. Elle est toujours réversible, ce gout allant jusqu'au feutre picaresque. Francois Crahay pour Nina Ricci - Photographie Jean Loup Sieff septembre 1960 "Le tailleur est tout de souplesse. La veste courte s'adoucit au dessus de la jupe froncée. La séduction du chinchilla* s'allie à celle du visage encadré de rouge. Francois Crahay - Photographie Jean Loup Sieff - septembre 1960 "Le tailleur est tout de douceur. La veste droite est plus longue car elle s'appuie sur une jupe en forme et à godets qui ne se libère qu'au dessous des hanches." Pierre Cardin - Photographie Jean Loup Sieff - septembre 1960 "Le tailleur est tout de douceur. La veste droite est plus longue car elle s'appuie sur une jupe en forme et à godets qui ne se libère qu'au dessous des hanches." Pierre Cardin - Photographie Jean Loup Sieff - septembre 1960 "La robe fait le mouvement et se libère au gré des panneaux dansants. La réversible ici joue de ses couleurs et l'or du miel s'oppose au vert du cèdre. Toque asymétrique en plumes* vert sombre" Francois Crahay - Photographie Sieff - septembre 1960 "Le rose... Roses pour brunes, roses pour blondes, roses tendre pour cheveux d'agent, ils nous apparaissent aussi riches, aussi gais, aussi variés qu'une prairie de montagne en mai. Nous ne pouvons pas ne pas les aimer, car ils sont l'antidote du noir que nous porterons très souvent, et quand nous serons un peu fatiguées de tout ce noir, de tout ce sombre pourtant si élégant, nous nous plongerons avec délices dans le rose si brillant, si jeune, si charmant en un mot, parce que, nous aussi, comme la Haute Couture, nous aimons avec passion le charme, il nous le rend bien" septembre 1960 "Fleur de pêcher, la tendresse de ce rose si pale met en valeur l'ambre doux et pur du visage, la souplesse du drapé savant ou vient se nicher une rose. Pierre Cardin - Photographie Jean Loup Sieff - septembre 1960 "Couleurs de charme, les roses" de gauche à droite : - "Rose pétunia, robe ingénue et piquante par Pierre Cardin - Géranium, manteau sans col par Christian Dior - Laurier rose, la robe qui joue sur trois hauteurs par Christian Dior - Le tailleur à col officier et boutons par Jacques Esterel Assise : -Pois de senteur, le tailleur asymétrique par Pierre Cardin" Photographie Jean Loup Sieff - septembre 1960 "Couleurs de charme, les prunes" De gauche à droite : - "Prunelle, le tailleur sans boutons par Maggy Rouff - Quetsche, la robe carrée du haut, mais blousante fluide par Pierre Cardin - Myrtille le tailleur à petit col par Maurice Rober - Raisin de Corinthe, la robe ras du cou, coulissée et à trois étage par Christian Dior" Photographie Jean Loup Sieff - septembre 1960 "Le prune... le prune fait naitre un autre charme. Non plus celui de la naïveté, de gaieté spontanée, mais celui d'un certain mystère. Mystère de celles qui se veulent graves, mais trouvent le noir trop simple, le gris trop sage, le brun trop sport. Mystère de celles qui n'aiment pas se laisser éclairer par les couleurs franches, et s'entourent volontiers des jeux subtils de l'ombre. Le prune, on l'aime comme on aimait le vert cyprès. Parce que c'est un ton faux, sombre et rare, bien fait pour les lainages, les velours et les daims sont il augmente la profondeur. Parce qu’on peut le choisir plus ou moins chaud, plus près du rouge ou du bleu, et raffiner à l'infini sur différentes imperceptibles qui séparent les tons, si voisins, de la myrtille, du cassis ou de l'airelle" Photographie Jean Loup Sieff - septembre 1960 "Dior créé la matière...il la froisse, la fronce, la gaufre, la tricote pour en faire un tissu nouveau qui parait tour à tour rude et rustique ou d'une richesse barbare. Les cols roulés tricotés à cotes énormes parfois accompagné de manches assorties s'unissent, avec désinvolture, aux autocoats de laine et de fourrure*. Les tissus toujours les mêmes et plus jamais semblables, gaufrés et froncés prennent une splendeur toute nouvelle" " La laine tricotée couleur poil de chameau accompagne un lainage grège de Ducharme et devient un col roulé, un bonnet, sur un tailleur de voyage et de matin" Photographie Jean Loup Sieff - Dior - septembre 1960 "Le tricot campagnard se marie au vison * de la ville. C'es talors une grosse laine crochetée couleur chocolat et un vison* bronze bleuté portés sur une jupe d'antilope chocolat" Photographie Jean Loup Sieff - Dior - septembre 1960 "La matière se transforme ici sur un tailleur de ville. C'est un jersey côtelé noisette. Une jaquette tubulaire longue, boutonnée de corne est porté sur une casaque sans manches en daim. Le jersey a été coulissé gaufré et donne une importance nouvelle au grand col roulé si grand qu'il prend allure de fraise Charles IX. Le chapeau de jersey est traité en bonnet" Photographie Jean Loup Sieff - Dior - septembre 1960 "Le satin ici se chenille de pois noirs, s'enrichit, se transforme se fait mystérieux, ibérique et se destine aux heures habillées. Ainsi cet ensemble de cocktail et de théatre , cardigan très souple décolleté mais encadrant le visage, robe droite blousante, naturellement sans manches. Le bonnet de chenille est tricoté au crochet Photographie Jean Loup Sieff - Dior - septembre 1960 Velours .19.60 "Douce, féminine, colorée, précieuse, la mode mise sur les nouveaux velours qui méritent comme elle, ces qualificatifs de charme. S'alliant à merveille à la fourrure*, les velours de cet hiver sont mats, chinés, chenillés, frappés. Ils font de merveilleux manteaux de fin de journée et des tailleurs destinés à la ville." "Pierre Cardin, qui aime les manteaux enroulés que l"on retient d'un geste frileux et qui masquent la silhouette dans un étui étroit et pelucheux, propose celui ci en velours d'ameublement. Aux trois coloris affirmés, accompagné d'une cloche "a guiche" et d'un collier de vison* : doux au visage, orange brulée, et vison* brun, ; chartreuse beige et vison* beige , bleu chat persan et vison* gris cendré " Photographie Bukzin - septembre 1960 "Coté tailleurs en velours chenillé : Nina Ricci montre un tailleur classique, pain d'épice fermé par un seul bouton; cloche noire décollée ; chez Dior, le tailleur chocolat est coupé dans le même velours, Deux gros boutons de cuir tressé et deux poches à mi hauteur donnent un air strict à la veste longue Chapeau assorti. Photographie Bukzin - septembre 1960 "Champions de Paris - Catégorie Confort... Ce n'est pas par souci d'originalité pure que nous avons photographié sur un ring ces manteaux choisis dans les Collections d'hiver, ils méritent tous d’être déclarés sans conteste champions de Paris catégorie confort, car la neige, le brouillard et la pluie ne sauraient tenir devant eux. Comme s'ils prévoyaient un rude combat contre l'hiver, les Couturiers ont tous adopté un parti pris de confort dans le domaine des manteaux. Chaleur des matières, souplesse des formes, aisance de la coupe, les manteaux n'ont jamais été si nettement entrainés à la lutte contre le froid." septembre 1960 "Revillon manteau droit en tweed réversible" Photographie Jérome Ducrot - septembre 1960 "Madeleine de Rauch, manteau à capuchon en tweed entièrement bordé de fils de laine" Dessin signé Tamara - septembre 1960 "Christian Dior gagne par surprise le match contre le froid avec un manteau bord à bord mais porté sur un deux pièces, sans col, mais c'est une feinte qui laisse place à l'écharpe en grosse laine tricotée comme le bonnet. Il est court mais ample." Photographie Jérome Ducrot -septembre 1960 "Maggy Rouff remporte une élégante victoire avec un auto-coat en lainage tabac, une jupe en flanelle grise et un chapeau de lynx*." Dessin signé Tamara - septembre 1960 "Champion imbattable du confort : le tweed. On croit ne plus sympathiser et puis on lui revient avec le même amour car il est synonyme de tout ce que nous aimons dans la vie et d'un certain laisser aller qui n'est surtout pas du désordre." "Un manteau marine piqueté de rouge sombre tout en souplesse, à peine évasé. Son supporter : une robe en jersey bleu. Chanel" Dessin signé Tamara - septembre 1960 "Une équipe brillante : le manteau de style redingote et en tweed noir et blanc, robe de jersey rouge. Guy Laroche" Photographie Jérome Ducrot - septembre 1960 "Beauté soixante - Le style Alerte Etre charmante, et douce, et réservée, ne veut pas dire être démodée. C'est une manière de se porter valable à chaque instant mais n’empêche pas d’être dans la vie et dans l’époque, de répondre aux exigences de celle ci " Photographie Jean Loup Sieff - Carita - septembre 1960 "Beauté soixante - Le style Butterfly Cette beauté, toute de douceur de mystère, venue de l'Orient pour nous annoncer le charme nouveau, nous donne une leçon de mesure et de sensibilité. L'importance extrême du regard qui sait si bien suggérer sans rien dire, la grâce de l'attitude , sa réserve tranquille, sans rien de mièvre " Photographie Jean Loup Sieff - Carita - septembre 1960 "Sélection manteaux : les évasés. C'est la nouveauté essentielle dans la ligne des manteaux : presque tous sans vrai cols, doucement appuyés devant par des découpes ou des longues pinces, ils s'évasent sur les cotés, soit dès l'emmanchure, soit à partir d'une couture horizontale indiquant l'emplacement de la taille." "A gauche un manteau Pierre Cardin en shetland cyclamen réversible de Léonard évasé dès la couture indiquant la taille. Un lien souplement noué achève l'encolure très loin du cou." "A droite , ensemble de Michel Goma en lainage algue brune et porté avec une blouse de jersey turquoise. Il est creusé devant souple au dos et s'accompagne d'une toque assortie de clips turquoise." Illustration signée Falk - septembre 1960 "Un manteau de Jacque Heim en tweed noir et blanc gansé d'agneau noir. Fermé bord à bord par deux gros boutons, il est à peine appuyé sous la poitrine" Photographie Marc Hispard - septembre 1960 "Sélection manteaux : grands cols. Quand il y a col, il y a grand col, il enveloppe le visage qu'il met en valeur, comme pour le faire sortir, bijou précieux, d'un écrin. Les chapeaux sont conçus pour ces grands cols qu'ils prolongent sans les gêner, et aussi les nouvelles coiffures, si courtes derrière, qu'elle disparaissent dans le chapeau ne laissant passer qu'une guiche rabattue." "Manteau de Pierre Cardin de ligne très enveloppante, mais droite et souple. Le grand col décollé, noué d'un lien, remonte autour du visage. Casque emboitant en velours noir." Photographie Marc Hispard - septembre 1960 A gauche : "un grand manteau couleur fuchsia de Nina Ricci. Creusé sous la poitrine, à peine évasé ensuite, largement croisé, il est boutonné de passementerie, le col est en skunk* . La capeline bordée de skunk* sera la coqueluche de l'hiver." A droite ; " Manteau habillé de Carven, élargi de volants en forme. Son grand col est drapé sur les épaules, à peine décollé au cou. Velours noir" Illustration signée Falk - septembre 1960 "Sélection tailleurs : le courts. Les tailleurs vous obligent dès la rentrée à faire un choix capital : tailleur court ou tailleur long. Les deux s'offrent à vous avec une très nette préférence pour les courts. Si vous êtes mince, grande, un peu hardie dans le choix des accessoires n’hésitez pas : le tai vous vous, s’arrête à la hanche pour la veste, se fronce ou s'évase pour la jupe." "Trois tailleurs de Lanvin Castillo, le premier est en diagonale gris foncé, garni de basques plissées. Chapeau de mohair marron. Le second est en lainage marron, à gros boutons, la casaque et le chapeau sont en vache* noire et blanche. Le troisième est en lainage à carreaux noirs blancs et gris. Une écharpe blanche amuse l'encolure, la veste et la jupe sont légèrement resserrées dans le bas. Chapeau en mohair noir." Illustration signée Falk - septembre 1960 "Trois expression d'un tailleur symétrique de Pierre Cardin. De droite à gauche : lainage prune, écossais vert et prune, écossais vert et violet" Photographie Marc Hispard - septembre 1960 "Selection tailleurs : les longs. Autre style: le tailleur long. Moins vif moins désinvolte, moins jeune peut être mais en tout cas plus habillé et plus voisin de l'élégance classique. Il s'appuie quelquefois à la taille, en s'évasant à peine. Ou plus volontiers, il emprunte la ligne tubulaire, et les vestes, portées sur des robes ou même des ensembles à casaque longue prennent alors des allures d'auto-coat. Il porte un grand col ou bien s'arrondit autour du cou et s'accompagne d'une écharpe" " A gauche un tailleur long de Maggy Rouff. La taille est à peine esquissée, lainage gris. Toque de vison* de Barthet." "A droite un tailleur de Nina Ricci qui est presque un trois quarts. Le boutonnage est symétrique, le col de loutre* encadre le visage. Tweed noir et blanc. Grande cloche rabattue en feutre rouge." Photographie Marc Hispard - septembre 1960 "A gauche un ensemble de jersey ocre , deux pièces à casaque longue et veste tubulaire droite, à six poches. Toque de castor*. Christian Dior" "A droite, une veste un peu plus courte est élargie allégée par de longues fentes. Bonnet à pompon en vison* brun foncé. Christian Dior Illustration signée Falk - septembre 1960 "La réunion des Onze. Ils étaient dix Grands de la Couture qui créaient un Prêt à Porter sélectionné, portant leur signature, toute de prestige et synonyme de qualité. Ils sont onze maintenant qui mettent à la portée des femmes soucieuses d'élégance, mais au budget limité, des modules griffés de leur nom mondial." "De gauche à droite : Un tailleur évasé, diagonales brun et blanc, Lanvin-Castillo.Boutique. Un ensemble autocoat et jupe, grège, Maggy Rouff Extension. Un tailleur long en lainage à chevrons verts et blancs porté sur une casaque ras le cou, manches courtes, en lainage vert, Madelaine de Rauch Boutique" Illustration de mode signée Falk - septembre 1960 De gauche à droite : "Une robe de lainage grege , d'un style à l'aise, avec des piqures et ses poches, plaquées. Elle est droite avec une ceinture de cuir souple frangée, Jacques Heim Prêt à Porter. Une ample casaque en mohair écossais fendue devant sur une jupe de lainage noir Grès Spécial. Une robe droite, ras du cou, à effet de taille basse en jersey de laine d'un ton nouveau, Maggy Rouff Extension. Une robe sac en lainage d'un ton vif, ras du cou, avec des manches plates courtes et un effet de taille basse, Guy Laroche Pret à Porter" Illustration de mode signée Falk - septembre 1960 "Une robe droite , ras du cou, à manches courtes, en mohair écossais ou la taille basse est simplement indiquée par une couture. Grès Spécial." Illustration de mode par Falk - Septembre 1960 "A droite, de ligne princesse, largement décolletée, une robe de Nina Ricci Boutique, chapeau bleu de Dofny" Illustration de mode par Falk - Septembre 1960 De gauche à droite ; "Un fourreau en crêpe de laine, une ceinture de satin souligne la taille basse, Michel Goma Sélection. Un faux deux pièces blousant bas en lainage Lanvin Castillo Boutique. Boule de tulle , un deux pièces drapé et noué sur la hanche en lainage, Jacques Heim Prêt à Porter, chapeau en crin noir" Illustration de mode par Falk - Septembre 1960 Publi-reportage pour les manteaux Guy Levasseur septembre 1960 Publicité pour les chaussures Bally septembre 1960 Publicité pour les tissus Tergal Jimic - 1960 * Ce blog ne cautionne en aucune façon l'utilisation de la fourrure ou des plumes véritables , qui devrait être interdite au XXIeme siècle. Toutefois, il est impossible de parler de la mode au XXeme siècle sans y faire référence. Cet article est un hommage aux modes des années 60. Un moyen de partager ma collection de revues anciennes avec d'autres passionné.e.s Le but, clairement, n'est pas d'en tirer profit ou de léser quiconque
JeanLoup Sieff Jeanloup Sieff [1933-2000] was a Polish-French-American photographer concentrating on fashion. Like others in the field (Irving Penn or Richard Avedon), his creative drive could not be confined simply to taking pictures of women in outfits, and he developed a portfolio devoted equally to fashion, and to other kinds of subject matter (landscape, candid photojournalism, celebrity, abstraction etc.). In Sieff's case, though, the fashion seemed to inspire him to conceive of situations or settings which challenged the stiff, stereotypical tradition of fashion photography, and he became a leader in the trend towards naturalistic backdrops, location shooting, and weird, disorienting contexts. What are the implications of our growing relaxation of inhibitions and moral standards over the last 200 years? I've written before about the implications of nudity, in my post The Lolita-Complex in the Work of Jock Sturges. In a pre-historic, pre-"civilized" state, humankind must have gone through a very long period during which nudity, or semi-nudity, was our natural condition. As our human ancestors developed genetically, gradually losing body hair, the choice to wrap the body in a covering material would probably have begun as a way to retain heat. As our brains became more sophisticated, the tendency to regard the physical aspects of sexual difference would eventually have led to primitive ideas of self-consciousness, embarrassment, and symbolic objectification. In primitive societies, the idealization of the feminine principle vied with that of the male as expressions of power or control. In Christian iconography, there is the feminine principle of the idealized virgin as the ultimate vehicle for divine transmission. With the development of the fashion system in 20th Century media, conceptions of the idealized feminine principle were diverted into a denial of fertility--after WWII, the proto-typical body type would become thinner and thinner, until in our time anorexic stick-figures dominate the runways of the great cities of fashion (New York, Paris, Milan). Sieff, of course, functioned within that system for decades, and became a leader in the evolving interpretation of the ideal feminine look, utilizing the mannikin waif to augment a vision of women as trophies of chic--impotent, dependent and starved. Mia Farrow Like Ralph Gibson, though, about whom I wrote on October 3rd, Sieff's interest in the nude was not restricted to the acceptable settings of the advertising/fashion sphere. He saw them as related to the natural world, in the context of landscape (wild). In his monographs, he integrated images of fashion out-takes and female studies with stark, desiccated or lonely (isolated) landscapes, or put models directly into them. The resulting surreal disorientation emphasized the improbable nature of the fashion system itself. Rather than putting models into cocktail party scenes or under bridges along the Seine, he took the location shoot to its logical extreme, emphasizing its implausibility by paring it down to its essence. In Sieff's nude/landscape studies, he isolates the sexual feminine in a pitiless, barren context, in which the merely decorative aspect of the model's attire, of her trim, decorative body-type, is rendered absurd. The suave, emptied-out urban moment--deserted but for a single, hurrying, anonymous figure--seen from an otherwise unremarkable café vantage, combines the alienated (but liberating) condition of the modern city, with the vicarious, vacant deadpan--a setting for anything, the viewer's identity a receptive emptiness. In Sieff's landscapes, the overbearing thematic pathway through desolation towards a mysterious destination implies an existential despair--like walking on the moon. Images such as these aren't about formal structure as much as they are metaphorical narratives navigated through a pristine, washed-out dystopian fantasy-land. The world presents as a stark series of priorities or limited options. Primitivistic license poised over vicarious permission. Does modern luxury and facility trump mere instinct? Or are our root tendencies more powerful than conditioning? The two models below are held in perfect tension, unresolved diagonals bizarrely conflated, the meubles of commodity stretched thin. When Sieff photographed celebrities, some unforeseen revelation always seemed close-at-hand. No doubt Yves Saint Laurent was delighted to have his physical body memorialized by the master of the torso (Derrieres, Torses Nus), emphasized with a back-lit halo. Since fashion's ulterior subtext has always been sex, and/or the modal enhancement of the torso, the purest form of of the ideal would be nudity itself. The Saint Laurent portrait makes that point. Yves Saint Laurent Catherine Deneuve When we photograph ourselves, we're defining our identity through a range of possible versions. Fashion is about the extremes of idealized desirability, but in the modern age, actual sexual content has been methodically removed from the object, leaving the frustrated alembic of impotence. Hence fashion and pornography remain discrete precincts with little or no cross-fertilization. In Gibson's work, sexual imagery passes over from desire into obsession, and from obsession into abstraction. In Sieff's work, the inert mannikin writhes in distracted discomfort or remote (re-)pose, unable to escape into a metaphorical paradise of pure joy or fertile interaction. What makes the shot below effective isn't the model's vulnerability, in a fantasy of predatory monsters--which, in a way, she is, in the modern world of capital extraction and mass manipulation. Dinosaurs and people never shared the planet, the reptile era having passed into extinction long before we evolved from the apes. The Age of Dinosaurs suggests a carnivorous free-for-all in which larger and larger animals consumed more and more exigent flesh, an epoch of blood-lust. The truncated conflation of the refinement of fashionable decoration, with the violent potential of untamed carnality (and greed), only emphasizes the anal barrenness of the Puritan conscience, spinning viscid smut out of the bowels of frustration and pent-up sensuality.
Yves Saint-Laurent Catherine Deneuve, Paris, 1965 Yves Saint Laurent, 1971 Karl Lagerfeld, couturier, Paris, 1986 Christian Lacroix Martina, model. 1993 Lucie de la Falaise, modèl, 1990 Quatre mannequins espagnols, Paris 1992 Geraldine Chaplin, Paris, 1967 …
Jeanloup Sieff Jane Birkin, Paris 1968 “My mother was right: When you've got nothing left, all you can do is get into silk underwear and start reading Proust.” Jane Birkin
Jeanloup Sieff (1933-2000) est l’un des plus grands photographes de mode et portraitiste français de la seconde moitié du XXe siècle. Il est donc étrange que, sur le grand nombre de publications consacrées à son oeuvre, aucune n’ait été consacrée jusqu’ici à ses photographies de mode. Cette constatation nous a conduites à une exploration de ses archives. La présente monographie offre - dans un choix de plus de 140 clichés - une vision exhaustive et approfondie de la carrière de Jeanloup Sieff comme photographe de mode. Cette sélection de photographies exceptionnelles embrasse son travail du début des années soixante à la fin des années quatre-vingt-dix, reflétant le style incomparable du photographe - mélange unique d’élégance et de fantaisie, de romantisme et de mélancolie. On y verra nombre de ses clichés iconiques, mais aussi beaucoup d’oeuvres rares ou jamais encore publiées. Chaque décennie est introduite par des grands noms du milieu de la mode : Philippe Garner, Franca Sozzani, Patrick Mauriès, Olivier Zahm. SIEFF FASHION de Jeanloup Sieff, Barbara Rix-Sieff Sonia Sieff et Ira Stehmann.
Elégance et légèreté, classicisme et sensualité sont quelques qualificatifs pour évoquer les photographies de Jeanloup Sieff (1933-2000). Reporter indépendant, un temps membre de l’agence Magnum – il reçoit en 1959 le Prix Niépce pour son reportage…
Jeanloup Sieff (1933-2000) fut l’un des photographes d’art, de mode et de portrait les plus estimés de sa génération, qui a essentiellement travaillé en noir et blanc. Après des études de photograp…
На классический вопрос, как случилось, что он стал заниматься именно фотографией, Жанлу Сьефф приводит слова христианского писателя-журналиста Анри Фроссара. Тот на вопрос, как он стал верующим, уверенно ответил: “Как только вошёл в церковь, - и добавил - к счастью, это была не…
Jeanloup Sieff (1933-2000) fut l’un des photographes d’art, de mode et de portrait les plus estimés de sa génération, qui a essentiellement travaillé en noir et blanc. Après des études de photograp…