Adulte zèbre : voici une liste de conseils pratiques que vous pouvez mettre en place dans votre quotidien et qui font suite aux différents points...
Surdoué, haut potentiel (HP), haut potentiel intellectuel, enfants précoces, surefficient mental, zèbre, personnalité atypique, la littérature regorge de mots pour qualifier ces personnes aux…
La pensée en arborescence est un mode de pensée propre aux personnes surdouées dans lequel ils pensent à plusieurs choses en même temps.
Adulte zèbre : voici une liste de conseils pratiques que vous pouvez mettre en place dans votre quotidien et qui font suite aux différents points...
Qu'est-ce que le "Haut Potentiel" ? Comment pallier les difficultés ? Comment mieux accompagner? Le Haut Potentiel / Précocité - Coridys - handicap cognitif
L’Obs publie le témoignage d’une femme adulte surdouée, recueilli par Barbara Krief… Son titre : « Surdouée, je n’ai ni diplôme, ni boulot, ni fric, ni mari. Mais je …
« Les autistes, au fond, ce sont tous des génies » « De toute façon c’est un surdoué, il vit dans sa bulle d’autiste » Qui n’a jamais entendu ou formulé ce genre d’affirmation ? Beaucoup de gens ne font pas la différence entre autisme et haut potentiel et n’hésitent pas à mêler allègrement ces deux concepts pour évoquer un individu perçu comme à la fois brillant et marginal, ou juste bizarre. En outre, la pop culture a tendance à entretenir cette confusion. Êtes-vous capables de déterminer si Sheldon Cooper de The Big Bang Theory est un surefficient mental, un autiste ou les deux ? J’ai la flemme de vérifier, mais je suis sûre que ce débat est plus violent que le conflit pain au chocolat VS chocolatine. Dans les séries, les HP sont souvent représentés comme également autistes (qu’il s’agisse d’autisme réel ou de clichés populaires à ce sujet) et les autistes s’avèrent être en général des génies incompris. Prodiges marginaux, envahis de tocs, à des années-lumière de comprendre les normes sociales et les émotions d’autrui… le rapport haut QI/autisme s’impose alors dans l’esprit du spectateur. "On pleure parce qu'on est triste. Par exemple, je pleure parce que les autres sont stupides et cela me rend triste." Sheldon Cooper Mais qu’en est-il vraiment ? Est-ce décent ou non de comparer les autistes et les HP ? Qu’est-ce qui les différencie l’un de l’autre ? Pourquoi on mélange tout, déjà ? C’est vrai quoi, si la méprise existe elle doit bien avoir une origine ! Il existe en effet des points communs entre l’autisme et le haut potentiel et il n’est pas absurde de confronter ces deux notions. Voici les éléments incriminés : Dans les deux cas, la personne est dotée d’un fonctionnement cognitif différent de la norme, influant profondément sur sa façon de réfléchir, de ressentir et de percevoir le monde. Dans les deux cas, la personne est en décalage par rapport aux autres, à des degrés variables : cela se traduit par exemple par des difficultés à communiquer, à s’adapter aux normes et à comprendre leur sens ou leur utilité… D’où le fait qu’elle soit plus à l’aise en présence de personnes fonctionnant comme elle, diminuant ce décalage. Dans les deux cas, la personne est hypersensible : ses émotions bouillonnent, elle est facilement anxieuse, ses sens sont plus affûtés et elle est atteinte d’un déficit d’inhibition latente plus ou moins envahissant. (Ce dernier est beaucoup plus fort chez les autistes.) Dans les deux cas, la personne peut présenter des attitudes ou comportements hors-normes. (Tocs, habitudes excentriques, façon particulière de bouger, de parler…) Dans les deux cas, la personne peut être très à l’aise avec la logique et les chiffres. Dans les deux cas, si la personne n’a pas identifié sa différence, elle a tendance à croire que tout le monde fonctionne comme elle, ce qui accroît les malentendus et le sentiment d’incompréhension. Bah oui y’a pas de raison, elle n’a jamais vécu dans une autre tête que la sienne. Dans les deux cas, la personne est perçue comme immature lorsqu’elle est enfant et cet aspect puéril peut perdurer jusqu’à l’âge adulte. Dans les deux cas, la personne naît ainsi et le reste toute sa vie. Vous pouvez tout plaquer, rester H24 devant votre ordi et ne plus parler à personne (hormis à votre guilde de d’elfes-nains des bois maudits), vous ne deviendrez pas un autiste : vous deviendrez juste un no-life. Vous pouvez aussi offrir à votre gamin l’intégrale des Misérables pour ses 7 ans : il ne deviendra pas un HP, il deviendra juste allergique aux classiques du XIXe siècle. On ne peut « guérir » de l’autisme ou « devenir normal » quand on est HP : on peut juste apprendre à mieux vivre avec sa différence. Ni l’un ni l’autre ne sont considérés comme des maladies. L’autisme (aussi appelé trouble du spectre autistique) est un trouble du développement, tandis que le haut potentiel n’est pas un trouble mais désigne simplement une structure cérébrale particulière associée à un haut QI. Un HP peut être atteint du syndrome d’Asperger (une forme d’autisme sans retard intellectuel et verbal) et un autiste peut avoir un haut QI. Eh ouais ils font vraiment tout pour vous embrouiller en plus, les saligauds… Et donc, quelles différences ? Les différences entre autisme et haut potentiel résident principalement dans les causes qui ont amené l’individu à posséder ses caractéristiques hors-normes. En fait, s’ils peuvent se ressembler extérieurement (je dis bien « peuvent », parce que c’est loin d’être systématique), un autiste et un surefficient mental ont un fonctionnement interne très différent. Tout d’abord, voyons les différences liées à ce fameux QI, puisqu’il semble souvent impliqué dans l’affaire : Le QI d’un HP est d’au moins 130, ce qui correspond à deux écarts-types au-dessus de la moyenne (100). Certaines exceptions existent, par exemple lorsque les résultats du test sont trop hétérogènes pour être exploitables, ou jugés biaisés par certains facteurs tels qu’un trouble de l’attention, une dépression… Le diagnostic est alors surtout posé en fonction des tests d’évaluation psychologique accompagnant le test de QI. On estime qu’il n’y a pas plus d’autistes parmi les HP que parmi les non-HP (environ 1 %). Un autiste peut présenter un retard mental (on parle d’autistes de Kanner) ou ne pas présenter de retard mental (on parle d’autistes de « haut niveau » et d’autistes Asperger, capables d’interactions sociales). Le point de bascule entre présence ou absence de retard mental se situe en théorie à deux écarts-types en-dessous de la moyenne (soit un QI de 70), mais comme pour le cas des HP, la réalité est plus complexe et nuancée. Ceci explique qu’il soit possible pour un autiste d’avoir un haut QI et même de passer à la télé avec l’étiquette « autiste savant », tandis que d’autres ne seront jamais capables de parler ou de vivre en autonomie. On estime que la proportion d’autistes à haut QI n’est pas plus élevée que la proportion de non-autistes (dits neuro-typiques) à haut QI (environ 2 %). En conclusion, la majorité des HP ne sont pas autistes et la majorité des autistes ne sont pas HP. La plupart du temps, lorsqu’on désigne une personne comme étant les deux à la fois, il s’agit d’une confusion entre les caractéristiques de chacun (et donc plus spécifiquement entre les HP et les autistes de haut niveau). Autre point qui induit trop de psychologues de comptoir innocents en erreur : les spécificités d’ordre psycho-social. C’est là qu’on entre dans le vif du sujet et qu’on peut dégager les divergences cruciales entre nos deux « cas », celles qui vous permettront de ne plus jamais les confondre. Et comme j’adore énumérer des trucs, c’est parti pour une nouvelle liste comparative ! (Ici sont présentés des cas généraux : n’oubliez pas les nuances ! C’est très important les nuances…) L’autiste ne perçoit pas les implicites. Il ne saisit pas ou comprend mal les normes sociales, notamment lorsqu’elles sont tacites (savoir à quelle distance d’une personne il faut se tenir quand on lui parle, deviner quand c’est son tour de parler dans une conversation, etc.). Il peut les apprendre, mais elles ne lui sont pas innées et lui réclament un effort d’adaptation. Pour cette raison, il peine à comprendre les sous-entendus et le second degré. Le surefficient mental, lui, perçoit les implicites : il jouit même d’une compréhension fine des normes sociales et des rapports humains. Cependant, cela ne supprime pas son décalage… Il peut trouver ces normes inutiles, absurdes et avoir une réticence ou des difficultés à s’y conformer. Quand un HP vous dit « Franchement je comprends rien aux relations humaines » après que sa copine non-HP l’ait largué en le traitant de cas social, il sous-entend en réalité : « J’ai parfaitement analysé et compris les rouages des relations humaines : j’en déduis qu’ils sont mal foutus. Pourquoi personne ne voit que j’ai raison ? ». (Tenez, voici le genre d’implicite que les HP passent leur temps à relever.) Le surefficient adulte aime faire des sous-entendus et abuser du second degré (je spécifie « adulte », car les enfants HP prennent plutôt ce qu’ils entendent au pied de la lettre, ce qui nourrit la confusion avec les autistes). Il peut se montrer cynique et apprécier l’humour noir. L’autiste a du mal à identifier les émotions des autres, surtout quand elles ne sont pas exprimées explicitement. Il pourra s’isoler par peur de se retrouver démuni face au comportement d’autrui et de réagir d’une façon inadaptée. Le surefficient, au contraire, est hyperempathique : il absorbe les émotions des autres comme une éponge, consciemment ou non. Il risque un état de surcharge émotionnelle uniquement en captant les « ondes » des personnes autour de lui. Il pourra s’isoler pour éviter l’épuisement. (Bande de prédateurs !) Note : après des recherches supplémentaires, il m'a semblé bon de préciser que les autistes manquent d'empathie cognitive (capacité à reconnaître physiquement les émotions d'autrui), mais pas d'empathie émotionnelle (fait de ressentir les émotions d'autrui) : au contraire, cette dernière est exacerbée, ce qui les poussent au détachement pour se protéger. Nos deux cas peuvent paraître immatures lorsqu’ils sont enfants, puis le rester une fois adultes. Ils le sont en partie à cause de leur sensibilité accrue, mais pas que. L’autiste peut avoir un retard affectif, qui se manifeste durant l’enfance et peut se poursuivre à l’âge adulte. Lorsqu’il est enfant, le surefficient mental manifeste pour sa part une « dyssynchronie interne », un décalage entre son âge intellectuel (en avance) et son âge affectif (normal) : il n’est pas en retard par rapport aux autres enfants, mais son âge intellectuel le rend capable de comprendre des notions que son âge émotionnel ne peut assumer, ce qui crée des incohérences dans son comportement (comme disserter sur les gangs criminels au Japon puis pleurer parce qu’il ne retrouve pas son doudou… -on est d’accord qu’il n’y a rien de plus dramatique, si ça se trouve il s’est fait kidnapper par la maffia). Bien que sa dyssynchronie disparaisse en grandissant, ce n’est pas le cas de son hypersensibilité, c’est pourquoi il garde toujours son âme d’enfant. L’autiste a tendance à développer très jeune un « intérêt spécifique », un centre d’intérêt précis et obsessionnel dans lequel il va fortement se spécialiser. (Certains autistes en ont plusieurs, et ils peuvent varier dans le temps.) Le surefficient aura davantage tendance à être polyvalent. En dehors de ses domaines de prédilection, il s’intéresse potentiellement à tout et n’importe quoi (surtout n’importe quoi). Un HP a toujours quelque chose de complètement inutile à vous apprendre. L’autiste se présente comme un être logique et « rangé », parfois perçu comme dénué de fantaisie dans ses intérêts et ses activités. S’il peut être une personne très logique, le surefficient conserve un aspect intuitif et délirant (on rejoint cette histoire de puérilité). J’sais pas si Maud Pie est autiste, mais c’est clair qu’elle a un intérêt spécifique pour les cailloux… Mais alors, La Chouette, qu’est-ce qui se passe si on est un HP avec des traits autistiques ou atteint du syndrome d’Asperger ? (Note : le syndrome d'Asperger est à différencier des descriptions au-dessus, qui concernent l'autisme d'une façon générale.) La question est légitime, puisque ces deux cas présentent des caractéristiques contradictoires. Eh bien ça, c’est hors de ma portée. La problématique du rapport haut potentiel-autisme est extrêmement complexe, en raison de la proximité et de la mouvance des catégories dans lesquelles on s’évertue à ranger tout ce beau monde. Comme pour tant d’autres sujets, on ne peut définir précisément de frontières et les découvertes successives amènent à réajuster sans cesse les étiquettes. Ce que je peux affirmer à ce propos, c’est qu’il existe autant de formes d’autismes que d’autistes et autant de formes de haut potentiel que de HP. Comme tout le monde, chaque autiste et chaque HP est unique et a sa propre façon de vivre et d’exprimer son individualité. Et puis, qu’il s’agisse d’autisme ou de haut potentiel, il est contre-productif d’enfermer les gens dans des cases : il n’y a pas de nette cassure entre un autiste et un neuro-typique ou entre un HP et un non-HP, mais des caractéristiques augmentant progressivement en intensité jusqu’à un point de bascule déterminé par des analyses et calculs. Chaque personne se positionne quelque part sur l’échelle d’intelligence de Wechsler, et chaque personne autiste se positionne quelque part sur le spectre autistique. Ces deux continuums peuvent se croiser à tous les endroits et donner lieu à un nombre infini de combinaisons, qu’elles soient harmonieuses ou paradoxales. On pourrait se dire que de toute manière, un HP est déjà un paradoxe vivant, et qu’on n’est plus à ça près… C’est une des raisons pour lesquelles le syndrome d’Asperger est si fastidieux à détecter chez eux. Mais si vous voulez mon avis (et même si vous n’en voulez pas je vous le donne quand même, parce que c’est mon article et que je fais ce que je veux), à des niveaux de confusion pareils, la priorité est de permettre à l’individu d’apprivoiser le hamster dopé qui fait tourner la roue dans sa caboche, ainsi que d’être accueilli avec bienveillance par son entourage. Que ce hamster se nomme Cachou ou Jean-Bernard n’a pas grande importance tant qu’on a constaté ce dont il a besoin pour être épanoui. Note : suite à une remarque d'un lecteur, je précise que cette dernière partie n'a pas pour vocation de minimiser le vécu des HP et des personnes atteintes d'un trouble du spectre autistique. Elle sert à souligner le fait que les autistes et les HP, avant d'être des porteurs d'étiquettes, sont des individus à part entière qui aimeraient vivre un quotidien où on les respecte et où ils peuvent être eux-mêmes. Chouettement vôtre
La vie n’est pas toujours simple pour la personne à haut potentiel intellectuel, à divers niveaux. Heureusement, il est possible de se faire accompagner par un coach pour développer son intelligence émotionnelle ? Entretien.
Une personne à haut potentiel intellectuel (HPI), est un individu qui présente une capacité intellectuelle au-dessus de la moyenne.
Dans le quotidien déjà haut en couleur des enfants qui vivent avec un trouble déficitaire de l'attention, il arrive qu'une autre particularité s'invite: le haut potentiel, ou la douance. «Une double chance ou une double peine?», interroge le pédopsychiatre Olivier Revol. Tout dépend du soutien.
Ces expressions (personnalité zèbre, zèbre surdoué, surdoué atypique, haut potentiel laminaire, etc) désignent la même personne !
Dis moi, c’est quoi être précoce ? Alors, soit je réponds pour la 6352eme fois, soit je me décide à faire un livre spécialement pour eux, les enfants précoces. C’est vrai ça, pourquoi pas ? Avec des petits dessins sympas, des petites explications, simples, dans leur langage et aussi des petits trucs et astuces pour les petits soucis du quotidien … Et pour finir, par exemple, on pourrait leur mettre un petit test qu’ils pourront utiliser pour s’auto-évaluer, ça pourrait être comique ! Oui, ça serait une bonne idée !
Les besoins éducatifs des enfants à haut potentiel liés à la dyssynchronie
Etre surdoué est une richesse, mais aussi une différence que les parents et les enseignants connaissent mal. Voici quelques pistes pour identifier ceux que la psychologue Jeanne Siaud-Facchin appelle les « Zèbres ».
La pensée en arborescence est un mode de pensée propre aux personnes surdouées dans lequel ils pensent à plusieurs choses en même temps.
La vie avec un petit zèbre n’est pas toujours simple ; elle est en fait loin d’être de tout repos. A la fois passionnante & épuisante, je la définirais comme un subtil…
En entreprise, comme dans la vie en général, certaines personnes font preuve d’une intelligence supérieure à la moyenne. Appelés surdoués mais également «zèbres», ces génies au QI incroyablement élevé donnent cependant du fil à retordre à leurs supérieurs...
La pensée en arborescence est un mode de pensée propre aux personnes surdouées dans lequel ils pensent à plusieurs choses en même temps.
On les dit surdoués, précoces, ou encore hauts potentiels. Ces terminologies sont aujourd'hui employées indifféremment pour parler de certains enfants ou adultes aux capacités exceptionnelles. Pourtant, elles ne sont pas synonymes. Chacune renvoie à une façon spécifique de considérer ces talents à part et d'aider ceux qui les possèdent à en tirer parti. par Valérie Pennequin, professeur en psychologie du développement et psychologie cognitive et Elodie Tricard, doctorante en psychologie, à l'Université François-Rabelais de Tours, publié initialement sur The Conversation
Le magazine pour les enfants « Mon Petit Quotidien » a consacré cette semaine un numéro (celui du 03 novembre 2011) au enfants à haut potentiel intellectuel. Pas facile d’être un enfant « sur…
Petit Loulou, 6 ans et demi, est entré au CP en septembre. Petit Loulou, 6 ans et demi donc mesure 1m10 et pèse 18 kilos. Depuis quelques mois il passe des examens, radio du poignet, prises de sang dynamique avec dosage hormonaux, tests de stimulation...
Plus qu’un phénomène de librairie, l’intelligence à haut potentiel est une réalité pour environ 2 à 5 % de la population adulte. Une particularité que certains découvrent tard et qui n’est pas toujours bien vécue.
Hypersensibilités chez l'adulte surdoué, douance et hypersensibilités sensorielles et émotionnelles, comment vivre avec les hypersensibilités...
[ Ceci est un billet d’humeur et non une analyse des profils atypiques. Ceci est une réponse aux articles douteux et tests permettant des auto-diagnostics rapides sur internet. J’aborde ici un aspect…
Détectée "très haut quotient intellectuel" à l'instar de son fils, Alexandra, 36 ans, revient sur les lacunes et décalages vécus par les enfants précoces, souvent mal compris à l'école. Témoignage.
Tous les bébés sont intelligents, on le sait. Le vôtre encore plus, foi de maman ! Mais certains ont déjà un fonctionnement intellectuel particulier et deviendront ce qu'on appelle des enfants "précoces". Et si c'était le cas du vôtre ? Bébé surdoué ou simplement très éveillé ? La psychologue et psychanalyste Monique de Kermadec nous aide à y voir plus clair.
La pensée en arborescence est un mode de pensée propre aux personnes surdouées dans lequel ils pensent à plusieurs choses en même temps.
Ils se sentent souvent en décalage, différents des autres, ont peur parfois d’être pris pour fous. Pourtant, ils sont surdoués. Un don exceptionnel qui est parfois, à tort, associé à certaines pathologies : hyperactivité, trouble borderline, bipolarité... Mais si leur complexité, leur intensité et le sentiment d’urgence qui les habite peut déranger, ces trois caractéristiques constituent surtout une grande richesse. Le point avec la psychanalyste Monique de Kermadec.
Promouvoir des clones dociles et couper les têtes qui dépassent… La frilosité et l’instinct de conservation de nos élites les conduisent à faire barrage aux profils originaux et brillants. Au passage, elles sacrifient un facteur de richesse essentiel à l’entreprise : la diversité. L'analyse de Michel barabel et Olivier Meier, directeur du laboratoire de recherche Dever Research, co-auteurs de Manageor (Dunod).
Clément a été diagnostiqué à haut potentiel intellectuel à 6 ans. Avec un an d’avance, et après un an passé dans un dispositif spécialisé au collège, il poursuit ses études, à 14 ans, en seconde au lycée Édouard-Branly, à Lyon, comme les autres. La seule différence ? Il va parfois plus vite… ou plus lentement !
En travaillant avec les enfants précoces, on apprend beaucoup de choses sur la manière dont fonctionne notre cerveau (hors-norme ou pas). “Clémence avait deux ans quand je me suis rendu compte qu’elle avait un fonctionnement un peu à part : gros besoin de se dépenser, hypersensibilité, attitude conflictuelle vis-à-vis de nous”, témoigne Brigitte. “L’entrée… Lire la suite »Les enfants précoces ont-ils un cerveau différent ?
Les formidables progrès des neurosciences depuis vingt ans montrent que nos capacités cérébrales sont évolutives, multiples, protéiformes. Et peuvent croître à tout âge ou progresser en fonction de notre histoire, de notre environnement.
Dotés d’un mode de fonctionnement à part, les adultes surdoués jouissent de leurs forces autant qu’ils en souffrent. Les explications de Valérie Foussier.
La situation familiale de l'enfant précoce déteindra automatiquement sur son comportement. Les différences d'éducation et de schémas familiaux entraînent des attitudes et des états psychologiques...
Voyant que ses enfants ne trouvaient pas leur bonheur dans la filière standard, Noémie a lancé sa propre structure scolaire, qui permet aux jeunes surdoués de s’épanouir.
Comprendre le mécanisme de procrastination chez les adolescents pour pouvoir y faire face, en particulier chez les ados surdoués, pour prévenir l’échec scolaire
Avec plus d’un demi-million de lectrices, Femmes d'Aujourd'hui est l’hebdomadaire féminin le plus lu en Belgique francophone et l’une des marques les plus connues.
Les "zèbres" sont des personnes diagnostiquées à haut potentiel intellectuel. Un diagnostique perçu comme une chance par certains mais très lourd pour les premiers concernés.
Qui dit surdoué ne dit pas forcément parcours brillant. De fait, nombreux sont les adultes, autrefois enfants intellectuellement précoces, à ignorer leurs capacités. Voici quelques repères pour se situer.
Le plus dangereux pour votre santé si vous êtes à haut potentiel est de ne pas avoir été détecté HP et de vous forcer à vous conformer à une vie ordinaire sans respecter vos besoins spécifiques. Certaines caractéristiques du haut potentiel renforcent des facteurs de risque d’épuisement professionnel. Vous aimez travailler, mais le milieu d’entreprise [...]
La station France Culture nous annonçait un sujet consacré aux surdoués :) L’émission Sur les docks, présentée par Irène Omélianenko : « Ces drôles de zèbres ». Initialement pro…