Alors oui, je vous l'accorde, ce n'est pas encore l'hiver... pourtant si l'on met le nez dehors, c'est un peu la sensation que l'on a ^^ Et puis j'aime beaucoup cette recette qui me permet de manger des plats d'été même lorsque les légumes en question ne sont plus sur les étals. C'est le cas notamment - vous l'aurez compris - du tzatziki que j'adore ! Cette sauce à base de yaourt - plus ou moins dense - et de concombre est un délice à l'apéritif / entrée. Mais pas d'été, pas d'concombres, pas d'concombres, pas d'tzatziki. Mais l'an dernier, j'ai testé une excellente alternative : le tzatziki... au céleri branche ! C'est vrai que dit ainsi, cela ressemble peu à l'original puisque l'on change ce qui est l'ingrédient principal de cette recette venue de Grèce, pourtant je vous l'assure, le résultat est bluffant ;-) Je ne doute pas que vos papilles reconnaîtront immédiatement l'intrus - d'ailleurs si vous n'aimez pas le céleri branche, ce n'est pas une recette très adaptée - mais pour le reste, la saveur est identique. Tout simplement parce que le yaourt, l'ail et la menthe qui parfument normalement cette préparation restent présents. Et comme tous les produits un peu forts en goût que sont les deux derniers, ils donnent parfaitement l'illusion du plat d'origine ^^ Il y a un autre intérêt à l'utilisation céleri branche - un peu moins avouable - c'est que contrairement au concombre (même dégorgé) le céleri permet d'avoir un tzatziki plus digeste. Pour rester totalement dans mon idée du "transfert" de saison, j'ai utilisé de la menthe séchée puisqu'elle ne pousse pas lorsqu'il fait aussi froid que ces jours-ci. Pourtant je sais bien que certains ont la très bonne idée de faire une petite jardinière intérieure pour avoir des herbes en toute saison ou bien simplement de rentrer les pots à l'abris. Dans ce cas là, la petite note à la fin de l'article est pour vous :-) Tzatziki au céleri branche (pour 4 personnes) 500 g de yaourt entier (grec ou de brebis) pour obtenir 300 g égoutté 1 petit céleri branche 1 CS de feuilles de menthe séchée 1 CS d'huile d'olive 2 gousses d'ail pressées 1 pincée de piment en poudre (facultatif) Sel La veille mettre le yaourt à égoutter dans une passoire très fine recouverte de gaze. L'entreposer au réfrigérateur. Laver le céleri branche et retirer les feuilles. Le détailler en tout petits morceaux et réserver. Dans un grand bol, mélanger le yaourt égoutté avec l'ail pressé, le piment (éventuellement), l'huile d'olive et les feuilles de menthe séchées émiettées entre vos doigts. Bien mélanger le tout, saler puis ajouter les petits morceaux de céleri branche et bien mélanger à nouveau. Servir immédiatement ou entreposer au réfrigérateur couvert d'un papier film jusqu'au moment de servir. NOTES : Si vous utilisez de la menthe fraîche, je vous conseille de ciseler une dizaine de belles feuilles. A titre personnel, j'aime le tzatziki lorsqu'il est dense. Cependant si vous l'aimez plus liquide ou que vous souhaitez en faire une sauce, vous pouvez simplement faire moins égoutter le yaourt (voire pas du tout). Vous avez réalisé cette recette ? Dites-le moi en laissant un commentaire ici ou en partageant la photo sur Instagram avec le hashtag #petitecuillereetcharentaises

Plus qu'une recette, c'est une idée que je vous propose aujourd'hui... une idée anti-gaspillage ! Vous l'avez peut-être vu, j'ai publié il y a quelques jours une recette à base de pain de mie roulé (à la truite et au fromage, pour faire comme une bûche). Dans cette recette, je précisais qu'il était nécessaire de retirer la croûte du pain... mais qu'il fallait la garder. Vous découvrez ici pourquoi 😉 Comme il faut rendre à César ce qui appartient à César, c'est chéri qui m'a soufflé l'idée de la recette. En me voyant découper méticuleusement mon pain de mie, il m'a remémoré ce petit grignotage que l'on trouve parfois dans certains bars italiens : les bords des tramezzini (qui effectivement n'ont en théorie pas de croûte) passés au four. Les petites choses que l'on vous sert en Italie lorsque vous commandez un verre, c'est l'une des choses qui me manque le plus en France... Si ici il est très rare que l'on vous serve quelque chose sans vous le faire payer, dans une grande partie de l'Italie c'est l'inverse. Il est rare que l'on ne vous offre pas au minimum quelques chips. Des petites choses frites (pommes de terre, aubergines ou courgettes en été), des crostini avec un peu de charcuterie, deux trois olives,... ou ces petits bords de pain afin de ne pas gaspiller ! Je trouve que c'est l'intention qui compte et l'inventivité en l’occurrence. Il y a tout de même un jour un barman qui a dit aux autres : "les gars j'ai une idée géniale, je vais faire frire les croûtes de pain de mie et les offrir aux clients !" 😄 Pour revenir à la recette elle-même, autant vous le dire tout de suite, elle est simple comme buongiorno et c'est avant tout une manière gourmande d’accommoder les restes. N'allez pas dépouiller vos tranches de pain de mie de leurs croûtes mais si vous en avez sous le coude... c'est une bonne solution 😉 Apéritif anti-gaspi au pain de mie les bords des quelques tranches de pain de mie de l'huile d'olive des herbes aromatiques (origan, thym,...) du sel Préchauffer le four à 180°. Couper les bords de pain de mie afin qu'ils ne soient pas plus hauts que le pousse. Les disposer sur la plaque du four recouverte de papier cuisson. Verser de l'huile d'olive sur les morceaux de pain (pour la quantité de pain visible sur la photo j'ai utilisé 2 cuillères à soupe d'huile) et bien les mélanger pour les enrober. Parsemer d'origan ou de thym et ajouter un peu de sel. Enfourner le tout 2 à 3 minutes juste le temps que les morceaux de pain colorent légèrement. Servir tiède ou froid. Avec cette recette je participe au défi Cuisiner avec des restes du site Recettes de. Vous avez réalisé cette recette ? Dites-le moi en laissant un commentaire ici ou en partageant la photo sur Instagram avec le hashtag #petitecuillereetcharentaises

Plus qu'une recette, c'est une idée que je vous propose aujourd'hui... une idée anti-gaspillage ! Vous l'avez peut-être vu, j'ai publié il y a quelques jours une recette à base de pain de mie roulé (à la truite et au fromage, pour faire comme une bûche). Dans cette recette, je précisais qu'il était nécessaire de retirer la croûte du pain... mais qu'il fallait la garder. Vous découvrez ici pourquoi 😉 Comme il faut rendre à César ce qui appartient à César, c'est chéri qui m'a soufflé l'idée de la recette. En me voyant découper méticuleusement mon pain de mie, il m'a remémoré ce petit grignotage que l'on trouve parfois dans certains bars italiens : les bords des tramezzini (qui effectivement n'ont en théorie pas de croûte) passés au four. Les petites choses que l'on vous sert en Italie lorsque vous commandez un verre, c'est l'une des choses qui me manque le plus en France... Si ici il est très rare que l'on vous serve quelque chose sans vous le faire payer, dans une grande partie de l'Italie c'est l'inverse. Il est rare que l'on ne vous offre pas au minimum quelques chips. Des petites choses frites (pommes de terre, aubergines ou courgettes en été), des crostini avec un peu de charcuterie, deux trois olives,... ou ces petits bords de pain afin de ne pas gaspiller ! Je trouve que c'est l'intention qui compte et l'inventivité en l’occurrence. Il y a tout de même un jour un barman qui a dit aux autres : "les gars j'ai une idée géniale, je vais faire frire les croûtes de pain de mie et les offrir aux clients !" 😄 Pour revenir à la recette elle-même, autant vous le dire tout de suite, elle est simple comme buongiorno et c'est avant tout une manière gourmande d’accommoder les restes. N'allez pas dépouiller vos tranches de pain de mie de leurs croûtes mais si vous en avez sous le coude... c'est une bonne solution 😉 Apéritif anti-gaspi au pain de mie les bords des quelques tranches de pain de mie de l'huile d'olive des herbes aromatiques (origan, thym,...) du sel Préchauffer le four à 180°. Couper les bords de pain de mie afin qu'ils ne soient pas plus hauts que le pousse. Les disposer sur la plaque du four recouverte de papier cuisson. Verser de l'huile d'olive sur les morceaux de pain (pour la quantité de pain visible sur la photo j'ai utilisé 2 cuillères à soupe d'huile) et bien les mélanger pour les enrober. Parsemer d'origan ou de thym et ajouter un peu de sel. Enfourner le tout 2 à 3 minutes juste le temps que les morceaux de pain colorent légèrement. Servir tiède ou froid. Avec cette recette je participe au défi Cuisiner avec des restes du site Recettes de. Vous avez réalisé cette recette ? Dites-le moi en laissant un commentaire ici ou en partageant la photo sur Instagram avec le hashtag #petitecuillereetcharentaises

Les carottes, ça rend aimable... heureusement parce que c'est la deuxième recette autour de ce légume que je vous propose cette semaine 😊 Après avoir fait un détour par l'Inde, voici une préparation sans origine réelle... sauf celle d'un reste de carottes cuites ! C'est en effet ainsi qu'est née il y a déjà quelques temps cette recette toute simple. Je n'ai pas pour habitude de jeter la nourriture - je ne le fait jamais en réalité - mais il m'arrive d'en préparer trop. Cela fait le plaisir de mes proches, mais cela fait aussi l'objet de différents recyclages 😉 La première fois, j'ai testé la recette avec un reste de salade de carotte tunisienne et un peu de feta... c'était excellent mais un peu citronné. Voici donc la version finalisée avec un peu de curcuma et du chèvre, beaucoup plus délicat avec ce légume tout doux. C'est aussi une très bonne manière d'utiliser un fond de purée de carotte. Je fais en général des petits chaussons (toujours très pratique pour utiliser les restes de légumes) mais rien ne vous empêche de donner une autre forme à vos petits feuilletés 😊 Petits feuilletés à la carotte (pour 10 chaussons) 1 abaisse de pâte feuilletée 2 CS de lait (pour la dorure) 1 cc de graines de sésame Pour la garniture : 1 grosse carotte (environ 150 g) 60 g de fromage de chèvre 1 petite échalote hachée 1/2 cc de curcuma 1 petite pincée de piment en poudre 2 cc d'huile d'olive Préparer la carotte. La laver, l'éplucher et la couper en petits cubes. Mettre à cuire dans une casserole d'eau bouillante salée pendant 15 minutes. Une fois cuites, égoutter les morceaux de carotte puis les écraser à la fourchette pour former une purée. Réserver. Dans un peu d'huile d'olive, faire revenir l'échalote hachée puis lorsque celle-ci commence à colorer, éteindre le feu et l'ajouter à la carotte réduite en purée. Ajouter le curcuma et le piment, mélanger et corriger l'assaisonnement. Préchauffer le four à 200°. A l'aide d'un verre ou d'un emporte-pièce, découper 10 ronds dans la pâte feuilletée. Farcir chaque chausson avec l'équivalent d'une grosse cuillère à café de carotte et une lamelle de fromage de chèvre. Refermer tous les chausson, bien les souder puis les disposer sur la plaque du four. Badigeonner de lait les chaussons puis les parsemer de graines de sésame. Enfourner pour 10 à 12 minutes avant de servir tiède. NOTE : Ces petits feuilletés sont délicieux accompagnés d'une sauce faite d'un pot de yaourt, 1 CS d'huile d'olive, quelques gouttes de jus de citron et 1/2 cc d'épices de votre choix ou d'un peu de coriandre fraîche. Avec cette recette, je participe au jeu : Recettes autour d’un ingrédient, lancé par les deux blogueuses Samar du blog Mes inspirations culinaires et Soulef du blog Amour de cuisine. La marraine du jeu a choisi l’ingrédient : La carotte pour être la vedette de ce mois. Liste des recettes Samia de Nuances culinaires avec des gaufres de carottes Coco de Nice de Cuisine en folie avec un Cappuccino de carottes au gingembre, orange et piment d'Espelette, chantilly au cumin Dyen du blog Tout simplement fait maison avec des beignets de carotte Samar du blog Mes inspirations culinaires avec le Gateau Carrot cake Soulef du blog Amour de cuisine avec un Roulé de carottes au boursin Chantal du blog La cuisine de Blanche avec un carrot cake Catalina du blog Le blog de Cata avec un ragoût de légumes - Chakalaka Natly du blog Une cuisine pour voozenoo avec une Mini tourte aux carottes, orange et veau Maman ça déborde du blog Maman ça déborde avec des Boules carotte et noix de coco. Pretty Pendants de Merveilles et gourmandises carrot cake vegan sans gluten, glaçage sans sucre Michèle du blog Croquant fondant gourmand avec des Flans de carottes Fabienne du blog Famoh - blog de cuisine avec un velouté carotte cumin Rosa du blog La cuisine de Rosa avec des carottes au four épicées Michelle de Plaisirs de la Maison et des dômes de carottes curry coco et sa mousse de chèvre Keskonmangemaman du blog Keskonmangemaman avec un carrot cake végétalien aux amandes Julie du blog Passion Cuisine de Julie avec un Tatin de carottes au cumin et reblochon. Gabrielle du blog Petite cuillère et Charentaises avec des chaussons à la carotte et au chèvre Emeline du blog Vite fait… bien cuisiné avec un cake moelleux carottes et fanes. Jackie du blog La cuisine de Jackie avec un Velouté de carottes au gingembre Fleur de thé du blog Fleurs de thé avec des Mini carrot cake Justin du blog The Garden Of Delights avec un tatin de carotte façon carrot cake Amal du blog La cuisine d'Amal avec un hoummous de carotte Flo du blog Au Fil du thym avec des croustillants de carottes au St Marcellin Patty du blog Je cuisine donc je suis avec des carottes à la sicilienne au marsala Isabelle de Quelques grammes de gourmandise avec des Galettes de carotte et courgette au chèvre Martine du blog Kilomètre 0 avec une soupe carottes orange Brigitte du blog Les filles, à table avec une Purée de carottes épicées Delphine du blog Oh, la gourmande avec un Parmentier de gésiers aux carottes Emau du blog La Table de Clara avec un carrot cake Sarah du blog Le Sucré Salé d'oum Souhaib avec une soupe carotte céleri gingembre Mel du blog Mel en cuisine avec un carrot cake Laetycuisine du blog Laety cuisine avec un gratin de carottes et pommes de terre au mascarpone Salima du blog C'est Salima qui cuisine avec des flans de carottes Marion du blog Marmotte cuisine des brioches à la cardamome, aux carottes et aux fruits confits Chrystel du blog Entre rire et cuisine avec une quiche bœuf carottes Chris du blog La cuisine facile de Chris avec des croquettes de carottes au cumin, sésame et pavot Lina du blog Safran Cannelle avec des carottes rôties aux épices Vous avez réalisé cette recette ? Dites-le moi en laissant un commentaire ici ou en partageant la photo sur Instagram avec le hashtag #petitecuillereetcharentaises

Désormais connu partout en France dans sa version industrielle et apéritive, le pain préfou est une spécialité de Vendée. Gourmandise absolue lorsque l'on aime l'ail, ce pain beurré, poivré et fortement aillé est dans la droite lignée des pains à l'ail que l'on trouve un peu partout en Europe. Entre le garlic bread anglo-saxon et les pains frottés à l'ail du sud de l'Europe (Italie et Espagne en tête) se trouve le préfou vendéen 😉 Autrefois, le préfou servait tout simplement à attendre que la température du four baisse un peu pour la cuisson du pain. En effet après avoir fait monter le four à bois en température, il fallait attendre avant d'enfourner puisque "la goule do fou" était encore trop brûlante. Le "pré-four" servait donc à cuire le préfou (plutôt sympa comme attente, non ?). Vous ne le savez peut-être pas mais j'ai une mamie vendéenne. Et pourtant, elle ne m'a jamais parlé du pain préfou. Je l'ai découvert lors de vacances dans le Marais poitevin (puisque c'est une spécialité maraîchine) comme beaucoup de monde je pense. Encore une fois, je vais tirer des conclusions - peut-être hâtives - mais je crois que c'est justement son origine géographique qui fait que ma grand-mère ignorait cette préparation. Ma petite mamie venait d'un village nommé Saint-Philbert-de-Bouaine, une enclave vendéenne dans l'actuelle Loire-Atlantique et historiquement petite corne du Bas-Poitou avant que la Révolution française ne crée les départements. C'est donc l'extrême nord de la région... alors que le préfou est plus répandu au sud, dans la zone du Marais poitevin. J'ignore si la préparation se faisait plus au nord, mais mon histoire familiale tend à me laisser penser le contraire. Tout ce que je sais sur le préfou, je l'ai donc appris 1- en en mangeant (beaucoup) ; 2- au travers du petit fascicule bien kitchoune (ça date des années 90 hein) que donnait le monsieur chez qui nous achetions le préfou encore chaud ; 3- de chez ma copine de la Team mogette, Marie-France du vendéissime blog Une cuillerée pour papa puisque c'est chez elle que je suis allée chercher la recette de cette pâte à pain si particulière qui gonfle peu. Cette recette est une base mais vous pouvez ensuite la décliner à l'infini... par contre ne lui retirez pas l'ail, elle perdrait tout son charme ! Offrez plutôt une brosse à dent à vos convives 😂 Préfou (pour 2 grands pains ou 4 petits) Pour la pâte : 400 g de farine 300 ml d’eau 1 sachet de levure de boulanger séche 1 cc de sel Pour la garniture : 100 g de beurre mou (de préférence salé) 8 petites gousses d’ail (c'est à varier en fonction de ce que vous aimez) quelques tours de poivre du moulin A l'avance, préparer le pain. Dans un bol contenant 1/2 verre d'eau tiède (prélevé sur les 300 ml), diluer la levure. Laisser reposer une dizaine de minutes, le temps que de petites bulles se forment sur le dessus. Disposer la farine dans un grand saladier en formant un puits. Mettre le sel près des bords et la levure au centre. Ajouter ensuite petit à petit l'eau en mélangeant la pâte. Une fois que vous obtenez un pâton, retirez le du saladier et travaillez le à la main jusqu'à obtenir une pâte souple et homogène. Former une boule avec la pâte puis la remettre dans le saladier, la couvrir et la laisser lever pendant environ 1 heure. Reprendre la pâte et la dégazer (en mettant un coup dessus ^^) sur le plan de travail. Le fariner ensuite légèrement puis former 2 grands pains ou 4 petits en forme de grosse baguette. Laisser reposer 30 minutes à couvert. Préchauffer le four à 180°. Disposer si ce n'est déjà fait les pains sur la plaque du four recouverte de papier cuisson puis les aplatir légèrement sur le dessus. Humidifier un peu les pains en pulvérisant un peu d'eau dessus. Découper ensuite des entailles sur le dessus avec la pointe du couteau (relativement proches et dans le sens de la largeur). Enfournez les pains dans le four chaud et faire cuire pendant environ 30 à 40 minutes (tout dépend de la taille des pains). Une fois cuits, sortir les pains du four. Pendant ce temps, préparer la garniture. Hacher l'ail très finement puis le mettre dans un bol avec le beurre et quelques tours de poivre du moulin. Mélanger le tout à l'aide d'une fourchette en écrasant bien le beurre (comme pour faire une pommade). Découper les pains en deux dans le sens de la longueur et les tartiner généreusement avec le beurre aillé. Si les pains ne sont pas suffisament chauds pour tout faire fondre, vous pouvez les emballer dans du papier aluminium et les repasser au four (à 200°) pendant 5 minutes. Couper les préfous en petites tranches et dégustez bien chaud. NOTE : Vous pouvez tout à fait préparer votre préfou à l’avance pour pouvoir le servir au dernier moment. Il se congèle très bien et il sera seulement nécessaire de le réchauffer dans le papier aluminium une fois décongelé 😉 Avec cette recette je participe au défi "On est dans le pétrin" de Compile-moi un menu organisé par Nathalie de Une cuisine pour Voozenoo et Sandra d'Encore un gâteau. Retrouvez également Petite cuillère et Charentaises sur Instagram 😋

Plus qu'une recette, c'est une idée que je vous propose aujourd'hui... une idée anti-gaspillage ! Vous l'avez peut-être vu, j'ai publié il y a quelques jours une recette à base de pain de mie roulé (à la truite et au fromage, pour faire comme une bûche). Dans cette recette, je précisais qu'il était nécessaire de retirer la croûte du pain... mais qu'il fallait la garder. Vous découvrez ici pourquoi 😉 Comme il faut rendre à César ce qui appartient à César, c'est chéri qui m'a soufflé l'idée de la recette. En me voyant découper méticuleusement mon pain de mie, il m'a remémoré ce petit grignotage que l'on trouve parfois dans certains bars italiens : les bords des tramezzini (qui effectivement n'ont en théorie pas de croûte) passés au four. Les petites choses que l'on vous sert en Italie lorsque vous commandez un verre, c'est l'une des choses qui me manque le plus en France... Si ici il est très rare que l'on vous serve quelque chose sans vous le faire payer, dans une grande partie de l'Italie c'est l'inverse. Il est rare que l'on ne vous offre pas au minimum quelques chips. Des petites choses frites (pommes de terre, aubergines ou courgettes en été), des crostini avec un peu de charcuterie, deux trois olives,... ou ces petits bords de pain afin de ne pas gaspiller ! Je trouve que c'est l'intention qui compte et l'inventivité en l’occurrence. Il y a tout de même un jour un barman qui a dit aux autres : "les gars j'ai une idée géniale, je vais faire frire les croûtes de pain de mie et les offrir aux clients !" 😄 Pour revenir à la recette elle-même, autant vous le dire tout de suite, elle est simple comme buongiorno et c'est avant tout une manière gourmande d’accommoder les restes. N'allez pas dépouiller vos tranches de pain de mie de leurs croûtes mais si vous en avez sous le coude... c'est une bonne solution 😉 Apéritif anti-gaspi au pain de mie les bords des quelques tranches de pain de mie de l'huile d'olive des herbes aromatiques (origan, thym,...) du sel Préchauffer le four à 180°. Couper les bords de pain de mie afin qu'ils ne soient pas plus hauts que le pousse. Les disposer sur la plaque du four recouverte de papier cuisson. Verser de l'huile d'olive sur les morceaux de pain (pour la quantité de pain visible sur la photo j'ai utilisé 2 cuillères à soupe d'huile) et bien les mélanger pour les enrober. Parsemer d'origan ou de thym et ajouter un peu de sel. Enfourner le tout 2 à 3 minutes juste le temps que les morceaux de pain colorent légèrement. Servir tiède ou froid. Avec cette recette je participe au défi Cuisiner avec des restes du site Recettes de. Vous avez réalisé cette recette ? Dites-le moi en laissant un commentaire ici ou en partageant la photo sur Instagram avec le hashtag #petitecuillereetcharentaises

Pour les apéritifs du week-end qui arrive, voici une idée toute simple mais délicieuse. En Italie, un des grands classique pour les fêtes ou pour les spuntini - les en-cas - c'est la pizzetta, la petite pizza. Le pluriel serait d'ailleurs plus adapté car on n'en mange rarement une seule ;-) C'est quelque chose de très simple à faire puisqu'il s'agit le plus souvent de mini pizze garnies de sauce tomate et éventuellement d'un peu de mozzarella ou de quelques olives. Ici c'est une version un peu plus adulte des pizzette puisqu'à la place de la sauce tomate, j'ai utilisé de la tapenade d'olives noires. Ce classique qui sent bon la Provence et que j'ai toujours adoré ! Cette recette provençale à base d'olives écrasées est dans la lignée de beaucoup de préparation que l'on retrouve tout autour du bassin méditerranéen. Sa saveur puissante et sa discrète amertume en font un produit qui se marie à la perfection avec des camarades plus discrets comme c'est le cas ici pour la ricotta. Même dans sa version au lait de brebis - de loin la meilleur - la ricotta reste un fromage à la saveur douce et très fraîche. Pour lui conserver cette caractéristique et atténuer la force de la tapenade, je l'ai utilisée froide sur les pizzette sorties du four. Il faut certes compter le temps de levé de la pâte mais sinon, il n'y a presque rien à faire sauf à les déguster. Pizzette tapenade et ricotta (pour 4 à 6 personnes) 1 pâton de pâte à pizza (la recette ICI) 90 g de tapenade d'olives noires 50 g de ricotta Un peu de romarin (facultatif) Quelques heures auparavant, préparer la pâte à pizza comme indiqué ICI. Une fois la pâte prête, préchauffer le four à 250°. L'étaler finement sur le plan de travail puis découper des petits ronds soit à l'aide d'un verre assez large, soit à l'aide d'un emporte-pièce. Étaler la tapenade sur les pizzette puis enfourner pour environ 7 minutes. La cuisson est très rapide donc il faut véritablement les surveiller. Une fois cuite, les sortir du four et ajouter une cuillère de ricotta sur chaque pizzetta ainsi qu'un peu de romarin. Les déguster tièdes ou même froides.

Si vous suivez un peu mes participations à Recettes autour d'un ingrédient, vous allez trouver que je fais beaucoup de chaussons salés... et c'est vrai 😄 Ce mois-ci encore je participe au jeu lancé par Samar de Mes inspirations culinaires et Soulef d'Amour de cuisine, et pour rendre hommage à l'abricot choisi par nos marraines pour être la vedette de ce mois... j'ai fait des chaussons 😉 Il faut dire que j'adore ça ! C'est pratique, simple à faire et cela permet de multiples combinaisons des plus simples aux plus farfelues. Celle que je vous propose aujourd'hui a une partie très "classique" et une partie plus originale. En effet, nous connaissons tous l'association délicieuse entre l'abricot et la pistache. On la retrouve dans beaucoup de préparations orientales mais principalement dans des desserts. Personnellement c'est quelque chose que j'adore ! J'ai donc repris cette combinaison en y a associant un autre produit me permettant de faire des chassons salés. Et comme souvent, c'est du côté du fromage que je me suis tournée. Je trouve qu'ils sont parfaits pour réaliser des mariages entre le sucré et le salé tout en choisissant lequel des deux dominera. Plus le fromage est doux, plus le sucré sera présent, l'inverse étant également valable. Pour faire dominer le salé il me fallait donc un fromage puissant : le roquefort. Vous allez vite vous en rendre compte en dégustant les chaussons, c'est bien lui que l'on sent en premier. Vient ensuite le parfum délicat des pistaches (et leur croquant puisqu'elles sont grossièrement concassées) et pour finir la légère acidité de l'abricot. Pour garder cette petite touche, il faut bien évidemment ne pas les choisir trop mûrs, ils ne seraient alors que sucrés. Ici j'ai utilisé une pâte feuilleté faite maison (vous trouverez la recette ici) mais vous pouvez tout à fait utiliser celles du commerce pour plus de simplicité et de rapidité. Pour être tout à fait honnête, cela a été très simple et rapide pour moi puisque je me suis contentée de décongeler un morceau de pâte feuilletée que j'avais entreposé au congélateur 😏 Chaussons salés Abricot, Roquefort et Pistaches (pour 8 chaussons) 1 abaisse de pâte feuilletée 50 g de roquefort 2 abricots pas trop mûrs (ils doivent conserver un peu d'acidité) 2 CS de pistaches sans leurs coques 1 CS de lait Laver les abricots puis les couper en 4 quartiers. Dans un mortier, hacher grossièrement les pistaches. Diviser la quantité de roquefort en 8. A l'aide d'un emporte pièce ou d'un moule à chausson, découper 8 ronds de taille identique dans la pâte feuilletée. Prendre un rond de pâte, puis y déposer l'équivalent d'1/4 d'abricot coupé en petits morceaux. Parsemer d'un peu de pistache puis ajouter le roquefort. Refermer les chaussons en soudant bien les bords, éventuellement à l'aide d'un peu d'eau. Procéder ainsi jusqu'à épuisement des ingrédients. Préchauffer le four à 200°. Recouvrir la plaque du four de papier cuisson puis y déposer les chaussons. Les badigeonner d'un peu de lait puis parsemer avec les éventuelles miettes de pistaches restantes. Enfourner pour 12 à 15 minutes, le temps que la pâte cuise et prenne une belle couleur dorée. Sortir les chaussons du four puis les laisser tiédir avant de les servir. Liste des recettes Soulef du blog Amour de Cuisine avec Brownie aux abricots et pistaches. Michelle de plaisirs de la maison avec Panna cotta pistache et compotée d’abricots à l’Amaretto Cécile du blog la cuisine de Cécile avec Soleils Abricotins. Samar du blog Mes inspirations culinaires avec Semi freddo aux abricots Calinhorely de J’ai toujours aimé le jaune moutarde avec Papillote d'abricot, pêche, miel & verveine Maman ça déborde du blog Maman ça déborde avec confiture d’abricot Catalina du blog Le blog de Cata avec Moelleux aux abricots Amal du blog la cuisine de Amal avec Jus d’amareddine, pate d’abricot séchée. Natly du blog Cuisine pour voozenoo avec Oranais aux abricots Delphine du blog Oh la gourmande avec Entremet Abricot Coco de Nice du blog Cuisine en folie avec Abricots à la crème de chèvre aux pistaches et au romarin Émeline du blog Vite fait… bien cuisiné avec Tiramisu abricot et biscuits roses Ilhem du blog Les délices de Kenza avec Clafoutis aux abricots et amandes Salima du blog C’est salima qui cuisine avec Tarte aux abricots façon crumble Hélène du blog Keskonmangemaman avec Verrine de mousse bavaroise abricot et lavande Julie du blog Passion cuisine de Julie avec Macaron king size à la chantilly abricot romarin Michèle du blog Croquant fondant gourmand avec Charlotte abricot parfum verveine Beá du blog Les petits plats de Béa avec Aiguillettes de poulet aux abricots et à la sauge ananas Justin de Garden of delights focaccia parfum de pain d’épices, abricots poêlés miel, thym, huile d’olive Christine du blog pause nature avec Cupcakes ou muffins aux abricots et pistaches Isabelle du blog quelques grammes de gourmandises avec muffins abricot-amande Jackie du blog Jackie Cuisine avec Abricots rôtis amandine Florence du blog Au fil du thym avec la ruche au abeilles Brigitte du blog Les filles à table avec Mini pavlova aux abricots rôtis au miel et thym citron Prettypendants de merveilles et gourmandises confiture d’abricot au gingembre et aux noisettes Paresseuse Gourmande de régal de paresse fromage blanc fleur d’oranger, abricot et pistaches Christelle du blog Toque de choc avec cheesecake violette-abricot Chris du blog la cuisine facile de chris avec Glace abricot et fruit de la passion Gabrielle de Petite cuillère et charentaises avec Chaussons salés aux abricots, roquefort et pistaches Rosa du blog La cuisine de Rosa Christelle T. du blog La cuisine de Poupoule Ratiba du blog les recettes de Ratiba Mademoiselle cuisine du blog cuisiner maison Saida du blog la caverne des délices de Saida Ida Chantal du blog La cuisine de blanche Sylvie du blog La table de Clara Salomé du blog Avec plaisir Martine du blog Kilometre-0 Marion du blog Cuisine chez la marmotte Retrouvez également Petite cuillère et Charentaises sur Instagram 😋

L'été et les vacances ne peuvent pas durer éternellement (dommage). Mais entre le retour au travail et les impératifs de la vie de tous les jours, s'accorder un peu de détente et tenter de prolonger quelques habitudes des vacances, cela reste essentiel... Les apéritifs en plein air en font partie ;-) Et quoi de mieux qu'un apéritif dînatoire ? Ça ne requiert pas une grosse organisation et permet de profiter de ses invités. Un des classiques pour moi dans ce cas, ce sont les pizzette. Simples à faire puisque seule la pâte à pizza nécessite un peu de travail (et on peut toujours faciliter les choses avec une pâte toute prête ;-) ce genre de grignotage permet aussi toutes les variations d'ingrédients imaginables. Ici j'ai détourné la classique pizza figues / jambon cru pour ne garder que le fruit et lui donner un compagnon avec lequel il se marie à merveille : le fromage ! L'inspiration pour ces pizzette me vient en réalité d'un vin commandé par le biais de l'application de Monoprix. J'ai eu l'occasion de tester ce service au travers d'une jolie sélection de vins mais le principe s'applique à l'ensemble des courses que l'on peut faire habituellement. Pour le choix du vin, j'ai résisté à la tentation de l'Italie et d'un vin blanc de Sicile, bio de surcroît, pour aller vers mes affections de toujours : les vins de Loire. Mon idée de départ étant d'utiliser du fromage, je suis partie sur un cépage chenin qui donne en général un excellent mariage avec les fromages à pâte persillées. Et ce Montlouis n'a pas failli à sa réputation, servi frais à l'apéritif accompagné de ces petites pizze. Vous pouvez d'ailleurs retrouver le vin ayant servi pour cette idée apéritive sur l'appli Monoprix (clic). Pizzette aux figues et gorgonzola (pour une trentaine de pièces) 500 g de pâte à pizza (vous pouvez aussi la faire maison) 150 g de gorgonzola 4-5 grosses figues fraîches 70 g de crème fraîche Nettoyer les figues et les couper en 2 puis chaque moitié en 4. Détailler le gorgonzola en lanières. Recouvrir la plaque du four de papier cuisson. Préchauffer le four à 220°. Fariner le plan de travail et étaler la pâte à pizza (ou la préparer préalablement). Découper ensuite des ronds (ou des rectangles en fonction de ce que vous préférez) dans la pâte à l'aide d'un verre ou d'un emporte-pièce et les déposer sur la plaque du four. Garnir les pizzette avec la crème fraîche puis disposer un morceau de figue sur chacune. Finir en déposant le gorgonzola et enfourner les pizzette pour 8 à 10 minutes, le temps que la pâte soit cuite et que le fromage soit gratiné. L'abus d'alcool est dangereux pour la santé. À consommer avec modération – Billet créé en collaboration avec Monoprix –

Caviar d'aubergine... un nom qui fait rêver pour un plat tout simple et bien moins onéreux que le véritable caviar. La première fois que je l'ai goûté, il était préparé par une amie réunionnaise. J'avais trouvé ça excellent, mais pimenté au point de me faire pleurer (il y avait beaucoup de piment et beaucoup d'ail). Donc après avoir compris les bases de la préparation, je me suis lancée dans ces variantes plus allégées pour mes papilles endolories :-) Mais comme je suis tout de même une grande amatrice d'ail (et de dentifrice mentholé qui va avec...), cette recette en contient une quantité assez importante - au regard de la quantité d'aubergine - parce que c'est une saveur que j'aime beaucoup, et qui se marie particulièrement bien avec les aubergines. Caviar d'aubergine (pour 2 personnes) 2 aubergines de taille moyenne 2 petites gousses d'ail 4 cs d'huile d'olive de bonne qualité + un peu pour la cuisson 1 pincée d'origan 1 pincée de piment Une dizaine de feuilles de basilic Sel Laver les aubergines puis les découper en 2 dans le sens de la longueur. Préchauffer le four et les inciser avec un couteau (pour faciliter la cuisson qui est ainsi un peu plus rapide). Disposer les moitiés d'aubergines sur la plaque du four recouverte de papier cuisson. Hacher l'ail grossièrement et le répartir sur les aubergines. Assaisonner avec un peu d'huile d'olive et le sel puis enfourner pour une grosse vingtaine de minutes (tout dépend de la grandeur des aubergines, mais la chair doit légèrement se décoller de la peau et doit surtout être très tendre). Une fois cuite, creuser les aubergines pour en retirer toute la chair puis la mixer avec l'origan, le basilic, les 4 cs d'huile d'olive et la pincée de piment. Si vous aimez peu l'ail, retirer le avant de retirer la chair de la peau des aubergines. Sinon, vous pouvez le laisser dans la préparation Une fois le caviar d'aubergine devenu bien homogène, rectifier l'assaisonnement. Servir avec du pain (accompagné d'un fromage frais comme un chèvre par exemple) ou même

Est-il besoin de le répéter, je voue un véritable amour aux artichauts ! Peut importe la manière dont ils sont cuisinés, j'en mangerai en continuation. Cela entraîne parfois de ma part une sorte d'achat compulsif d'artichauts (ce qui m'arrive d'ailleurs pour d'autres produits ^_^ ) puisque leur saison reste limitée. Cette crème d'artichauts est bien le résultat de l'achat d'une trop grande quantité de petits artichauts violets. Pour ma défense, ils étaient issus de l'agriculture biologique et en promotion ;-) L'idée était de faire quelque chose de simple et de savoureux. La préparation est rapide, mais la cuisson des artichauts prend un peu de temps... l'avantage, c'est qu'il n'est pas nécessaire de les surveiller... Crème à Tartiner aux Artichauts (pour 4 personnes) 4 artichauts poivrades 2 petites gousses d'ail 2 CS bombées de fromage double crème (type Saint Môret) 2 CS d'huile d'olive + 1 1 petite échalote (environ 15 g) Le jus d'un citron 1 pincée de piment Sel Nettoyer les artichauts. Dans un saladier, verser de l'eau bien froide et le jus du citron. Retirer les feuilles extérieures les plus dures. Couper la partie supérieure de l'artichauts et éplucher le pied. Couper les artichauts en deux et en retirer le foin. Les plonger dans l'eau citronnée. Juste avant la cuisson, découper les artichauts en petites tranches fines. Dans une poêle anti-adhésive, faire chauffer les 2 CS d'huile d'olive avec l'ail et l'échalote émincés. Ajouter le piment puis les artichauts. Faire cuire 5 minutes puis couvrir avec deux verres d'eau. Saler et laisser cuire environ une demi heure. Si toute l'eau est absorbée avant que les artichauts soient cuits, en ajouter un peu. Lorsque les artichauts sont cuits (la chair doit être tendre et normalement toute l'eau a été absorbée), les laisser refroidir. Mettre dans le mixer les artichauts, le fromage et l'huile d'olive puis mixer jusqu'à l'obtention d'une crème. Servir avec un peu de pain en apéritif voir même (en déliant un peu avec de l'huile d'olive) comme sauce pour des pâtes. NOTE : Pour modifier un peu le parfum, il est possible d'ajouter à la crème un peu d'origan ou de basilic. Attention, le Saint-Môret ne contient pas en tant que tel du gluten, mais des traces peuvent être présentes. Il convient donc si l'on est allergique de choisir un autre fromage double crème ou un autre fromage frais.

Bataille Food 7... à vos tartines ! Nath du blog Pourquoi je grossis nous avait envoyé dans les choux ^_^ Cette fois, le thème proposé par Anne du blog Miam Addict, c'est "Une Tartine de Gourmandises" autant vous dire que c'est une idée qui m'inspire ;-) Ma première pensée est tout de suite allée à une tartine que j'affectionnais particulièrement étant enfant : la tartine au sel et au poivre ! Oui, oui, vous avez bien lu... Du pain, du beurre, du sel et du poivre... No comment sur l'élaboration et les qualités gustatives indéniables de ce plat ^_^ Pour faire un peu plus inventif et surtout un peu plus sympathique au nouveau des goûts voici la tartine que je vous propose aujourd'hui : chèvre, crevette et gingembre. C'est un mariage très agréable et assez frais grâce au chèvre et au gingembre qui a en plus le mérite de relever le tout. Tartines apéritives Chèvre, Crevette et Gingembre (pour 6 tartines) 6 petites tranches de baguette 100 g de chèvre frais 6 crevettes 2 cm de gingembre frais 1 CS d'huile d'olive Couper les tranches de baguette. Les toaster légèrement au four ou au grille pain. Dans une poêle adhésive, faire chauffer l'huile d'olive. Lorsque l'huile est bien chaude, mettre les crevettes à cuire 2 à 3 minutes en remuant régulièrement. Lorsque les crevettes sont cuites, les retirer de la poêle et les laisser tiédir avant de les décortiquer. Dresser les tartines apéritives. Étaler généreusement le chèvre frais sur le pain toasté, disposer une crevette encore tiède sur chaque tartine puis râper un peu de gingembre frais sur le dessus. Servir immédiatement. NOTE : Si vous avez peur que le gingembre frais soit trop fort, vous pouvez l'ajouter aux crevettes lorsqu'elles cuisent dans la poêle et le retirer ensuite avant de dresser les tartines. ------------------------- #Logo by Jenna# Et si vous voulez découvrir les autres recettes, voici les liens des différents blogs : La Chipie en cuisine Bistro de Jenna Bavardages gourmands Pourquoi je grossis A table les poupinous Des recettes à Gogo Mon p’tit coin gourmand Aux délices de Vany Saveurs et Lectures La ligne gourmande A table les garçons Objectif : zéro miettes ! Marine en cuisine Cuisine Voozenoo Encore une lichette Amandine Cooking Del’s cooking twist Chemin de gourmandise Et Charlotte découvrit la cuisine Dans la cuisine de Flore A Tavola Tortore What’s cooking ? Mon p’tit carnet de recettes Bowl and Spoon A good cooking day Lully en cuisine Elodie Gourmandiz Les Délices de Coco Justine Cordey Alison Puyravaud Amélie Plazinii Elodie Chevalier Joe Loi

Après les fantômes l'année dernière, voici les araignées dans la cuisine de Petite Cuillère et Charentaises ! La principale raison à cette soudaine passion pour ces petites bêtes de la part de l'arachnophobe que je suis ? Ma participation à cette 46ème édition de la Battle Food. Virginie du blog Like a cookie nous a en effet proposé de fêter un Halloween funky ^^ Quel rapport avec les araignées ? aucun... Sauf le côté rigolo que ces olives noires étrangement disposées donnent aux pizzette. La recette en elle-même est toute simple et d'ailleurs vue et revue sur les blogs américains (et italiens puisque les mamme se mettent elles aussi à Halloween ;-) C'est aussi une fête que j'aime bien (j'ai toujours gardé ce côté enfant qui aime se faire peur, même si je suis une grosse trouillarde) même si je ne la célèbre pas la plupart du temps. La version qui me plait un peu plus, est celle - tout aussi effrayante - du peti cocone sarde. Peut-être est-elle plus effrayante même... Pour ma déco, le bras que vous voyez ici c'est celui maléfique de Mike, le manchot de Twin Peaks... du moins ça l'était dans une de mes précédentes décorations d'halloween ^^ Petite précision avant de passer à la recette : oui, les araignées ont 4 paires de pattes... mais comme je ne suis pas très douée en travaux manuels, je viens d'inventer de toute pièce un nouveau spécimen qui n'en a que trois. Libre à vous d'inventer votre propre araignée ^^ Happy Halloween !!! Mini pizza aux olives (pour une quinzaine de pièces) 250 g de pâte à pizza (une abaisse) 20 olives noires dénoyautées (prévoyez-en quelques unes de plus au cas où) 7 CS bombées de sauce tomate 1 cc bombée d'origan séché Préchauffer le four à 200°. Étaler la pâte à pizza puis y découper des cercles à l'aide d'un verre ou d'un emporte-pièce. Recouvrir la plaque du four de papier cuisson et y déposer les ronds de pâte à pizza. Les garnir avec la sauce tomate (compter environ 1/2 cuillère à soupe par pizzetta) puis saupoudrer d'origan séché. Découper les olives afin de former les araignées. Pour des araignées comme celles-ci, il faut 5 olives pour 4 araignées. Couper l’extrémité de l'olive où une petite croix est présente pour former la tête puis couper le reste de l'olive en deux. Une moitié fait le corps et l'autre doit être coupée en petites tranches pour faire les pâtes. Former les araignées sur l'ensemble des petites pizze puis enfourner pour 10 minutes. Liste des participants Like a Cookie – Keskonmangmaman – By acb 4 you -Fary – Complètement Meringuée – Deviously Sweet Pastries – Mademoiselle Mylène – J’ai toujours aimé le Jaune Moutarde – La Clochette Bleue – Les Cookines – Cooking et Bon Appétit – Aux Délices de Vany – Rappelle toi des mets – Grain de Sel et Gourmandise – Camille Pâtisserie – Chachou a la crème – Le repaire des Ventres Faims – Food Fun Foto – Petite Cuillère et Charentaises – Poivré Seb – Vite Fait … Bien Cuisiné – Le blog de Cata – Encore un gâteau – Double Portion – Le dessert c’est pour moi – Dans la cuisine de Djanisse – Les casseroles de Lise – Craquounette – Aurore’s Bakery – Cyrielle Gourmandise – Aurélie et Gourmandises – Pause Nature – Cookin’ Movie – Liste des éditions précédentes Battle Food #45 Cyrielle Gourmandise : Recettes Renversantes / Battle Food #44 Bénédicte Douceurs Maison : Le roulé dans tous ses états, Battle Food# 43 / Flo Au Fil du Thym : Parpika ou Chorizo / Battle food #42 : Béatrice de Popote et Nature : Sublimons la patate / Battle Food #41 : Emilie d’Emilie Sweetness : les fruits exotiques / Battle Food #40 : Sylvia de Evin sur son nuage : Un nuage de chocolat / Battle Food #39 : Seb de Poivré Seb : En janvier les rois se déguisent / Battle Food #38 : Gabrielle de La la la cuisine : Du rêve sur toutes les tables / Battle Food #37 : Julia de Les cookines : De l’industriel au fait maison / Battle Food #36 : Sonia de Frambuesa’s kitchen : La cuisine monochrome / Battle Food #35 : Natacha de A french girl cuisine : Millefeuilles en folie / Vous avez réalisé cette recette ? Dites-le moi en laissant un commentaire ici ou en partageant la photo sur Instagram avec le hashtag #petitecuillereetcharentaises

La recette du jour est toute rouge... mais c'est volontaire 😉 rassurez-vous aussi les accros du fromage fondu, on ne le voit pas mais il y en a bien dessus 😏 Cette recette est en effet ma participation au défi Appropriez-vous la recette ! initié par Sylvie de La table de Clara. L'idée cette fois était de faire une pizza avec du rouge. Pas trop compliqué au demeurant - si l'on considère qu'en dehors de la pizza bianca, la recette contient toujours de la tomate - mais vous le savez, je suis parfois un peu excessive comme fille... J'ai donc essayé de faire une pizza TOUTE rouge ! Les ingrédients sont donc tous des produits rouges (mis à part la pâte elle-même et le fromage). Je me suis aussi laissée guidée par cette idée mais aussi par mon affection pour la cuisine italo-américaine et sa fameuse "pepperoni pizza". Elle est sans aucun doute délicieuse - je ne suis jamais allée aux Etats-Unis mais l'orthographe vous le dira, elle n'a rien d'italienne 😄 Le peperone italien c'est le poivron français mais le pepperoni américain... c'est une saucisse piquante très voisine du chorizo ou de certaines saucisses piquantes du sud de l'Italie. C'est assez logique puisqu'une grande partie de l’émigration vers les Etats-Unis en est originaire. Le produit est parfaitement inexistant en Italie sous ce nom là et il n'a même pas de page Wikipedia en italien (c'est dire 😉). Le Wikipedia anglais prend d'ailleurs plus de précautions que celui français et ne fait pas un lien si évident entre le produit américain et ses lointains cousins du sud de l'Italie. Cousins qui ont d'ailleurs pour particularité d'être en général très (très) piquants. Pour réconcilier tout le monde, voici peperoni et pepperoni dans une seule et même pizza 😍 Enfin des pizzette, des petites pizze apéritives. Pour garder le côté rouge, j'ai remplacé le fromage classique sur la pizza - la mozzarella - par un peu de parmesan râpé. Il est fort en goût donc il en faut bien moins et surtout il disparaît presque en fondant... de quoi garder un joli rouge 😉 Mini pizza peperoni et chorizo (pour 12 pizzette) 250 g de pâte à pizza abaissée 1 poivron rouge 24 fines tranches de chorizo 12 cc bombées de coulis de tomate 6 cc bombées de parmesan râpé Préchauffer le four à 210°. Si cela n'est pas déjà le cas, étaler la pâte à pizza sur un plan de travail légèrement fariné. Laver le poivron puis le détailler en rondelles ou en lanières en fonction de vos préférences. Couper des petites pizzette sur la pâte à l'aide d'un emporte-pièce ou d'un verre. Les disposer sur la plaque du four préalablement recouverte de papier cuisson. Déposer 1 cuillère à café bombée de coulis de tomate sur chaque petite pizza puis ajouter deux rondelles de chorizo et un peu de poivron rouge. Parsemer chaque pizzetta d'1/2 cuillère à café de parmesan râpé puis enfourner pour 10 minutes. Sortir les pizzette du four et les servir (chaudes, tièdes, froides, comme vous préférez 😉). Retrouvez également Petite cuillère et Charentaises sur Instagram 😋

Avec le week-end dernier tout ensoleillé, j'ai presque l'impression que le printemps revient. Il y a des primevères et des jonquilles depuis presque déjà un mois et si on ajoute une fête de Pâques particulièrement précoce dans le calendrier, le printemps est en train de l'emporter sur l'hiver. En cuisine aussi le changement de saison se fait sentir... On est au moment où les légumes d'hiver arrivent à épuisement (j'ai mangé mes dernières blettes ces jours-ci) et où les légumes de printemps n'ont pas encore pointé le bout de leur nez. La terre se repose un peu avant l'explosion printanière :-) Du coup, pas de légumes de printemps - en réalité pas de légumes tout court - dans la recette que je vous propose aujourd'hui mais un grand classique italien : les polpette di carne. Plat pauvre par excellente puisqu'il y a beaucoup de pain (rassis en théorie) par rapport à la quantité totale de viande, il fait les délices des petits italiens... mais aussi des plus grands ;-) Le plus souvent, ces boulettes de viande sont préparées avec du porc, mais toutes les viandes qui se hachent facilement et qui contiennent suffisamment de gras sont adaptées. On peut aussi faire plus léger avec de la volaille. Ici, j'ai gardé la base de la recette italienne - viande, pain, œuf, parmesan ou grana padano - mais j'ai ajouté de la menthe (belle-maman met du persil) et j'ai intégré une petite touche en plus avec du citron. Les zestes apportent un petit côté acidulé très agréable et le jus est utilisé en partie pour humidifier le pain. Autre entorse à la règle, pour obtenir des boulettes super croustillantes, je n'ai pas utilisé la chapelure habituelle mais du panko, cette chapelure typique de la cuisine japonaise, beaucoup plus légère et aérienne que sa cousine européenne. Côté viande, ce genre de recette se marie parfaitement avec le veau ou l'agneau (ici c'est du veau), cette dernière étant d'ailleurs une viande utilisée tout autour de la Méditerranée et donc habituée à voisiner avec le citron et la menthe. Même si elles sont ici présentées en version "apéritif", ces polpette sont parfaites en entrée ou en plat, accompagnées d'un peu de fenouil rôti, de quelques asperges blanchies ou d'une simple purée de pommes de terre. Boulettes au citron et à la menthe (pour 4 personnes) 400 g de viande hachée (veau ou agneau) 60 g de pain de mie 30 g de grana padano 1 œuf 1 bol de chapelure panko (à défaut, de la chapelure plus classique fonctionne aussi) 1 petit citron bio (le zeste + 2 CS de jus) 1 petites poignée de menthe séchée 2 CS d'huile d'olive 1 pincée de piment sel Si le pain de mie est frais, le faire légèrement griller. L'émietter dans un bol. Retirer le zeste du citron puis le hacher finement. Prélever la quantité de jus nécessaire et la verser sur le pain de mie. Préchauffer le four à 220°. Dans un saladier, mélanger la viande hachée avec le parmesan, le pain, l'oeuf, le citron, une pincée de sel et une de piment. Émietter ensuite entre les mains la menthe sèche de manière à obtenir une poudre et l'ajouter à la préparation. Bien mélanger - de préférence avec les mains - de façon à former une pâte bien compacte. Recouvrir la plaque du four du papier cuisson. Verser la chapelure panko dans un bol. Former de petites boules de viande de la taille d'un petit abricot et les rouler dans la chapelure de manière uniforme. Les déposer ensuite sur la plaque du four. Verser l'huile d'olive de manière à peu près uniforme sur les boulettes. Enfourner pour 20 minutes en les retournant à mi-cuisson. Servir dès la sortie du four.

J'avais tenté un petit teasing en début de semaine... voici la première recette de l'Asian week ! Avec quelques copines blogueuses - dont vous avez la liste en dessous - et à l'initiative de Nath du blog Pourquoi je grossis... nous sommes parties dans l'idée de vous proposer une semaine avec des plats d'inspiration asiatique. Pour ordonner un peu les choses, nous avons fait une division très européenne du repas. De ce que j'ai vu, en Asie on apporte plutôt les plats dans leur totalité sur la table et chacun ce fait sa petite tambouille personnelle... vous pouvez imaginer à quel point cela peut me plaire :-) Donc en ce mardi nous commençons avec l'apéritif, demain cela sera l'entrée, jeudi un plat et vendredi le dessert. Pour cette asian week, j'ai choisi l'option crème de coco pour l'apéritif. Vous l'aurez peut-être noté au fil des articles, je suis une grande fan de tout ce qui peu se tartiner, que cela soit en version salée pour l'apéritif ou sucrée pour le goûter. Et cette fois, c'est une petite tartinade d'inspiration asiatique que je vous propose. C'est tout simple, super rapide (il doit falloir 10 minutes tout compris pour la préparation) et extrêmement parfumé. La noix de coco donne un côté sucré salé à une recette savoureuse spécial paresseuses ;-) Crème de coriandre à la noix de coco (pour 1 bol) 1 boîte de crème de coco 50 g de coriandre fraîche (50 g tiges comprises) 1/2 citron vert (le jus) 1/2 cm de gingembre frais 1/2 cc de curcuma 1/2 cc de piment 1 pincée de cumin 1 pincée de fenugrec 1 gousse d'ail 1 pincée de sel Bien laver la coriandre et ne conserver que les feuilles. Hacher grossièrement le gingembre et la gousse d'ail (le blender fera le reste). Mettre 1 à 2 feuilles de coriandre de côté pour finaliser le plat. Disposer dans le blender les feuilles de coriandre, le jus du demi-citron, la crème de coco, le gingembre, l'ail, le curcuma, le piment, le cumin et le fenugrec. Mixer grossièrement ou plus finement si vous souhaitez une crème très lisse. Transférer la crème dans un bol, saler, mélanger et servir avec des petits morceaux de pain type chapati ou même des gressins (pas très asiatique ;-) ------------------------ Liste des participantes : Cooking N’Co - Cuisine Voozenoo - Des Recettes à Gogo - Envie d’une recette - Keskonmangemaman? - Marine en cuisine - Mon p’tit coin gourmand - On n’est pas sorti de chez Perrine - Petite Cuillère et Charentaises - Pourquoi je grossis …

Une des choses que j'aime le plus en été, c'est passer du temps dehors, notamment autour d'un apéritif. En ce qui concerne l'extérieur, c'est une période de squattage intense de la terrasse des copains ^_^ Pour l'apéritif, je peux apporter mon petit écot. Et pour changer un peu, voici une recette que je fais désormais régulièrement (même à la maison). Il y a quelques temps déjà et toujours dans ma bible lorsqu'il s'agit de mezzé libanais, cette recette de crème de sésame au persil m'avait interpelée. Pas qu'elle soit particulièrement originale ou différente d'autres sur la même base, mais parce elle permettait de consommer du persil en grande quantité. Et du persil, j'en ai souvent à revendre ;-) Appelée "taratôr" ou "taratour", la crème de sésame est la base de nombreuse préparation comme celle que je vous présente aujourd'hui et elle se porte à de nombreuses utilisations en dehors de son mode de consommation classique. Ici, je me suis contentée de respecter les consignes du livre Rudolf El-Kareh en essayant d'indiquer les proportions des ingrédients pour lesquels elles sont absentes et ajoutant une petite touche croquante avec quelques noisettes hachées. Servi avec des crudités ou un peu de pain (pardonnez-moi l'illusion d'optique version pain libanais, il s'agit d'une piadina romagnole... pas très cuite) c'est un délicieux apéritif très simple à préparer. Crème de Sésame au Persil (pour 4 personnes) 1 grosse botte de persil 4 grosses CS de pâte de sésame 1 grosse gousse d'ail 2 citrons Un peu d'eau froide (environ 1/2 verre) Une dizaine de noisettes Sel Dans un mortier, piller l'ail et le sel jusqu'à l'obtention d'une crème (il est aussi possible d'utiliser un mixer ou de hacher très finement). Ajouter la pâte de sésame puis bien mélanger les ingrédients. Presser les 2 citrons afin d'en récupérer le jus et l'ajouter ensuite à la préparation toujours en mélangeant bien. Pour obtenir une crème onctueuse verser petit à petit l'eau froide en délayant bien à chaque fois. Utiliser très peu d'eau à chaque fois afin de ne pas avoir une sauce trop liquide. Laver le persil. Hacher grossièrement les feuilles et ajouter à la préparation. Bien mélanger et servir avec quelques noisettes concassées sur le dessus. Servir en apéritif avec un peu de pain ou avec des légumes.

Le titre a un peu l'air d'une dissertation de cours d'art plastique... mais il n'en est rien 😏 Si cette crème est volontairement de couleur rose, c'est tout simplement à l'occasion d'Octobre rose. Vous le savez, depuis quelques années déjà les blogueurs culinaires - qui il faut bien l'avouer sont souvent des blogueuses - se mobilisent en faveur de la lutte contre le cancer du sein. Pas de petit ruban donc mais des recettes roses (ou à base de produits de couleur rose). L'année dernière j'avais pour ma part réalisé un brownie parfumé à l'eau de rose et une salade à base de tiges de betterave (rose donc 😊), cette année j'ai choisi un autre ingrédient : le haricot rouge. Vous allez très justement me faire remarquer que le haricot rouge porte bien son nom et que par conséquence, il n'est pas rose... Certes, mais l'intérieur de ce haricot étant claire (un peu beige en réalité), une fois mixé ou écrasé, il devient rose ! Comme lorsque sur sa palette de peinture on ajoute un peu de blanc au rouge pour obtenir du rose plus ou moins clair (oui, je suis en mode prof de dessin 😉). Donc pour garder cette joli couleur sans pour autant faire perdre en saveur à ma recette, j'ai utiliser des carottes qui n'étaient pas de couleur orange mais bien jaune ! Ma maraîchère les cultive depuis peu mais elles sont très bonnes - tout aussi bonnes que les classiques - et elles permettent de ne pas trop teinter ma préparation. Un peu de grana padano pour parfumer le tout et c'est prêt en un tour de main (ou de mixer pour être plus honnête). Cela fait une délicieuse tartinade pour l'apéritif voire, si l'on délie un peu plus la crème avec le reste du bouillon, une entrée tiède. J'espère que vous aimerez cette petite recette avec laquelle je participe à l'édition d'Octobre Rose de Compile-moi un menu organisé par Nathalie de Une cuisine pour Voozenoo et Sandra de Encore un gâteau. Crème de Haricots rouges au Grana padano (pour 2 personnes en entrées - 4 en apéritif) 200 g de haricots rouges cuits 300 ml de bouillon de légumes 1 carotte jaune 1 branche de céleri 1 oignon finement haché 2 CS de grana padano fraîchement râpé un peu d'huile d'olive sel Laver le céleri et la carotte puis éplucher cette dernière. Les émincer finement. Dans une petite casserole, faire revenir dans l'huile d'olive l'oignon, la carotte et le céleri hachés. Lorsque les légumes commencent à cuire, ajouter les haricots rouges et verser le bouillon. Faire cuire une dizaine de minutes puis éteindre le feu. Retirer l'équivalent d'une louche de bouillon puis verser tout le contenu de la casserole dans un blender. Mixer la préparation très finement en ajoutant le grana padano râpé. Vous pouvez faire varier la consistance en fonction de vos préférences en ajoutant un peu de bouillon. Servir un peu liquide et immédiatement pour une entrée ou laisser refroidir dans un petit bol pour un apéritif. Avec cette recette je participe à l'édition d'Octobre Rose de Compile-moi un menu organisé par Nathalie de Une cuisine pour Voozenoo et Sandra de Encore un gâteau. Retrouvez Petite cuillère et Charentaises sur Instagram 😋

Et là je sens que je suis en train de perdre ceux qui ont l'habitude de me lire ;-) Quoi !?! Des aubergines en plein mois de mars, non mais c'est quoi ce b*** ! Je vous rassure tout de suite, je n'ai pas changé la ligne éditoriale de Petite Cuillère et Charentaises... ce sont des aubergines conservées sous huile, l'une des meilleures manière de consommer un peu d'été au cœur de l'hiver ^^ Une fois passé cette première frayeur, j'ai récemment trouvé un autre usage très agréable de ces conserves que je fais tous les ans. J'aime beaucoup les melanzane sott'olio dégustées tout simplement avec un peu de mozzarella ou de stracciatella pugliese (coucou Graziella ^^) mais un peu par hasard, je me suis retrouvée avec un bocal où les aubergines ne présentaient plus de belles tranches. Je pense que c'était une partie que j'avais tout simplement trop fait cuire par rapport à son épaisseur. Mais je faire avec des bonnes aubergines qui se délitent ? Les mixer bien évidemment ! Cela fait une tartinade véritablement délicieuse et surtout prête en 5 secondes. Ici je vous les présente en mode apéritif avec de grandes bruschette fondantes et parfumée. Très parfumées d'ailleurs puisqu'en plus des aubergines et du fromage de chèvre (ici un cabécou), j'ai ajouté une petite pincée de myrte citronnée. Il ne s'agit pas de la myrte que je connaissais et qui fait la renommée de la Sardaigne (le Myrtus communis que l'on trouve dans le maquis méditerranéen) mais de la backhousia citriodora, un arbre de la même famille mais qui pousse en Australie. Son goût est assez étonnant et presque identique à celui de la citronnelle, le côté herbacé en plus. J'ai trouvé que cela se mariait très bien avec les autres produits et cela fait un petit apéritif bien estival ;-) Bruschette aux Aubergines confites, Chèvre et Myrte citronnée (pour 4 tartines) 4 belles tranches de pain de campagne 200 g d'aubergines sous huile (la recette ICI) 120 g de fromage de chèvre type cabécou (Rocamadour ou autre) 1 cc bombée de marjolaine séchée 1 cc rase de myrte citronnée sel Égoutter rapidement les aubergines sous huile puis les mettre dans le mixer avec la marjolaine et une petite pincée de sel. Mixer grossièrement. Réserver. Préchauffer le four à 180°. Couper les tranches de pain de campagne puis les tartiner généreusement de crème d'aubergine. Détailler le fromage en petites rondelles très fines puis les déposer sur les tartines. Recouvrir la grille du four de papier cuisson puis y disposer les bruschette. Enfourner pour une dizaine de minutes, le temps que le fromage fonde et grille. Sortir les bruschette du four puis les parsemer d'un peu de myrte citronnée. Servir

Après ce beau titre à choix multiple, quelques petites explications s'imposent ;-) Le za’atar (ou zahtar, ou zatar) est un des grands classiques de la cuisine libanaise et il fait véritablement partie des produits que j'adore. Mélange d'épices ou épice en lui même, le débat n'est toujours pas résolu. D'une manière générale, toute la cuisine libanaise me fascine et bien qu'elle soit très éloignée de mes habitudes, je prépare régulièrement certains plats qui en sont les représentants comme le labné ou la soupe de lentilles et de blettes. Quand j'ai vu le thème choisi par Elise de And so we cook pour cette nouvelle édition du Foodista challenge, je n'ai pas regretté de l'avoir désignée comme nouvelle marraine ! "La cuisine libanaise" Tout un programme et un vaste choix de choses délicieuses avec un plat issu de la cuisine traditionnelle libanaise et un élément végétal. La recette que je vous propose aujourd'hui se caractérise par deux choses : sa simplicité et sa saveur divine (si on aime le za'atar, je vous l'accorde). J'ai découvert ces galettes pour la première fois au Royaume-Uni et elles se nommaient man'oushe. Puis de retour en France, j'ai eu l'occasion de déguster exactement la même chose... sous le nom de manaïche. Conclusion : j'ai décidé d'appeler ça des galettes au za'atar ^^ Le principe est un peu celui d'une pâte à pain ou à pizza nappée d'un mélange de za'atar de d'huile d'olive avant d'être cuite. Dégustées chaudes tout juste sorties du four elles sont absolument excellentes ! Et je ne peux que vous conseiller de l'accompagner d'un peu de labné pour rester dans le même esprit, bien que je ne sois pas certaine que cela se pratique. Côté recette, je pense que c'est une base de départ, notamment pour le ratio huile d'olive / za'atar puisque tout dépend de la consistance que vous souhaitez obtenir. Pour le za'atar, si vous voulez le préparer maison, j'ai testé la recette de Darya du blog Tortore, je ne peux que vous la recommander ! Manaïche (pour 6 personnes) 400 g de farine 150 à 170 ml d'eau tiède 4 cuillères à soupe d'huile d'olive 10 g de levure de boulanger fraîche 1 cc de sucre 1/2 cc de sel Pour la garniture : 40 g de za'atar 20 à 30 cl d'huile d'olive Préparer la garniture. Mettre le za'atar dans un bol et le mélanger avec l'huile d'olive (plus ou moins en fonction de la consistance souhaitée mais cela doit être assez liquide). Réserver. Préparer la pâte. Émietter la levure dans un bol puis la recouvrir avec un peu d'eau tiède. Laisser gonfler quelques minutes, le temps que des petites bulles se forment à la surface. Dans un saladier, verser la farine puis former un puits. Mettre la levure au centre puis ajouter le sucre, l'huile d'olive et le sel sur le bord, éloigné de la levure. Mélanger afin de former une boule de pâte en ajoutant petit à petit l'eau tiède. Retourner la pâte sur le plan de travail et la travailler un peu afin d'obtenir une pâte souple et lisse. Former une boule puis la remettre à lever dans le saladier en la couvrant d'un torchon et en la laissant dans un lieu tiède pendant 30 minutes à 1 heure. Reprendre la pâte, l'écraser à l'aide de la main pour en faire sortir l'air puis la découper en au moins 6 parts (à l'aide d'un couteau). Préchauffer le four à 210°. Recouvrir la plaque du four de papier cuisson. Étaler les boules de pâtes de manière à former des ovales (sans trop vous préoccuper de la régularité). Disposer une partie des galettes ainsi obtenues sur la plaque du four puis les badigeonner généreusement de préparation à base d'huile d'olive et de za'atar. Laisser reposer quelques minutes avant d'enfourner. Faire cuire pour une petite dizaine de minutes, le temps que la pâte dore. Servir dès la sortie du four. ----------------------------- Et pour retrouver toutes les participations, c'est par ici --> And so we cook – Cuisine-moi un mouton – Bistro de Jenna – La parenthèse culinaire – Des recettes à Gogo – Emilie Sweetness – Envie d’une recette végétarienne– Cookin’ movie – La cuisine de Lillie – Pourquoi je grossis – Madame Chouquette – Lilie et ses recettes – Keskonmangemaman ? – Chachou à la crème –Cooking & co – Celinblog – Miss Pat’ – Mélina & Chocolat – Cooking and Bon appétit – Le blog de Cata – Petite cuillère et charentaise – By acb 4 you – La femme à tête de chou – Presque bonne à marier – The flying flour – La gloutonnerie de Chammy – My cook diary – Les Cookines – Laety Cuisine – I am hungry– J’ai toujours aimé le jaune moutarde – Encore un gâteau ! – Crème de sucre – Mes inspirations culinaires – Amour de cuisine – Angel’s recette – Les délices de Loulou – Une cuisine pour Voozenoo – L’estomac blond – Cuisine 2 sœurs – Dévorez-moi – Oh la gourmande – A Fleur d’Oranger – Mel en cuisine – Douceurs maison – Rock the Bretzel – Nietzsche, paillettes et sac à main – Comme une envie de – Sweety Cook – Cook’n blog – Liste des Foodista Challenge précédents : n°1 Steph de Cuisine moi un mouton : Cupcakes & muffins n°2 Lucie de Goulucieusement : Goûter d’automne n°3 Aude de Contes et Délices : Le Brunch n°4 Julia de Les Cookines : Les recettes cosy de Scandinavie n°5 Anaïs de Lemon and Sardine : Un zeste de Méditerranée n°6 Nath de Pourquoi je grossis : Petits délices… pour grands gourmands n°7 Gordana des Recettes à gogo : Préparons nos picnics de printemps n°8: Audrey de Cooking n co : Saveurs d’Asie Foodista Challenge spécial : Le printemps n°9 Adeline de Cook’N Blog : Et si on se rafraîchissait avec des glaces ? n°10 Margaux de Verveine citron : La tarte aux fruits n°11 Gwen de Tisser Pâtisser : La Vanille en veux-tu en voilà n°12 Cyrielle de Cyrielle Gourmandise : Autour d’un Tea Time n°13 : Maeva de Cook a life ! by Maeva : Et si on en rajoutait une couche ? n°14 : Valérie de I love cakes : La magie de Noël n°15 : Déborah de Maman pâtisse : La dolce vita n°16 : Gabrielle de Petite Cuillère et Charentaises : Flower Power

Visiblement cette semaine sera 100 % sassarese... J'espère que vous n'y trouverez rien à redire ^^ La fainè, c'est ce plat typique de Sassari dont je vous avait parlé il y a quelques temps de cela et que personnellement j'adore ! C'est simple et toujours très convivial. D'ailleurs lorsque j'en mange en Sardaigne, ça n'est jamais à la maison mais toujours avec des grandes tablées de copains et pas mal de bière pour suivre la pratique locale ;-) C'est aussi un plat que je mange en France mais bien évidemment cette fois je suis obligée de la préparer moi-même à la maison. Autre limitation : la garniture. Si les grands classiques restent la fainè avec des oignons ou simplement avec beaucoup de poivre, j'ai un gros faible pour la version oignons/salsiccia sarda (très light). Mais en dehors du fait que la "saucisse" en Sardaigne c'est plutôt notre saucisson en version humide - ce qui déjà en soi pose problème - rien ne correspond à cette préparation en France (et il est interdit d'en emporter dans ses valises ^^). Du coup j'avais un peu renoncé... Mais en cuisine comme ailleurs, l'union fait la force ! La recette que je vous propose aujourd'hui est donc un hybride dont je ne suis pas la créatrice. Le mélange n'est pourtant pas incongru historiquement parlant puisque Sassari - comme une grande partie de l'île - a longtemps été occupée par les aragonais. Les restes du château situé piazza Castello sont là pour en témoigner... Lors d'un week-end gourmand avec les amis des Éditons Mines de rien, j'ai eu le plaisir de rencontrer le pâtissier bordelais Cyril San Nicolas et de goûter certaines de ses superbes réalisations. C'était à la bonne franquette et comme chacun apportait un petit quelque chose, j'avais notamment opté pour la fainè (en version apéritif donc loin des habitudes sardes). En y goûtant et après mon laïus sur la version à la saucisse, suggestion de Cyril : "je verrais bien un peu de chorizo là dessus"... Dans la série "bon sang, mais c'est bien sûr...", je dois avouer que l'on a rarement fait mieux. C'est vrai que l'association des pois chiches et du chorizo est excellente, en salade notamment. Et pourtant je n'y avais jamais pensé ! Ni une, ni deux, me voilà lancée dans cette nouvelle version hispanisante et apéritive de ce plat en théorie hivernal. Verdict : c'est tout bonnement excellent ! Ça n'a rien à voir avec la version à la saucisse (oui, je n'en démords pas) mais c'est plein de saveur, de relief et surtout ça fait vaguement tapas. Comme je pense que la saison des apéritifs est officiellement lancée, j'espère que vous apprécierez ;-) Fainè au chorizo (pour un moule de 23 cm) 65 g de farine de pois chiche 200 g d'eau froide 20 g d'huile d'olive 3 g de sel 40 g de chorizo fort coupé en tranches fines Préparer la pâte en versant dans un saladier la farine de pois chiche et le sel. Ajouter ensuite le sel et commencer à mélanger. Verser ensuite petit à petit l'eau tout en continuant à battre la préparation au fouet afin d'éviter la formation de grumeaux. Couvrir le saladier puis l'entreposer au frais pendant environ 3 heures. Déposer un moule en silicone (de très bonne qualité, c'est important) sur la grille du four. Préchauffer le four au minimum à 250°. Retirer l'écume qui s'est formée sur le dessus de la pâte puis la verser dans le moule. Réserver quelques tranches de chorizo puis couper le reste en tout petits morceaux. Garnir la galette avec le chorizo en morceaux et enfourner pour une vingtaine de minutes. Lorsque la croûte commence à se former sur le dessus de la fainè, ouvrir la porte du four et déposer les tranches rondes de chorizo sur le dessus avant de poursuivre la cuisson. La fainè est cuite lorsque les bords se détachent du moule et commencent à brunir légèrement. Sortir du four, démouler délicatement et couper en petits carrés avant de servir.

Ça n'est pas forcément ce qu'il y a de meilleur pour la santé, mais il y a peu de chose que j'aime autant que les beignets. Au grand dam de ma silhouette, c'est le cas également de mon cher et tendre qui n'a de cesse de répéter qu'il mangerait n'importe quoi du moment que c'est frit. Qui se ressemble s'assemble dit le proverbe... Si les beignets que je vous propose aujourd'hui rappellent un peu par leur forme les accras de morue, c'est un peu volontaire... Ce sont des beignets de morue mais sans morue (oui c'est un nouveau concept ^^). L'idée m'est venue en repensant à un plat d'origine napolitaine que l'on ne sert pas a priori dans les restaurants mais qui fait partie de la cuisine du placard que l'on prépare lorsqu'il ne reste rien à la maison. Ce qui dans une bonne partie de l'Italie signifie tout de même avoir des pâtes et des tomates ;-) Ce plat dont on peut traduire le nom par "spaghetti aux palourdes disparues" se base sur le principe très logique selon lequel l'ail et le persil (compagnons inséparables des palourdes dans les pâtes) peuvent donner l'illusion de manger un plat contenant effectivement des palourdes. Où comment nos papilles peuvent parfois tromper notre cerveau ! Autour de la création de ce plat est née une véritable légende (ou peut-être est-ce l'inverse), j'espère pouvoir vous en reparler un jour. Toujours est-il qu'avec cette idée derrière la tête et face à un bocal d'énormes câpres en saumure qui faisait le siège de mon placard depuis des mois... je me suis dit que j'allais tenter l'expérience d'une manière un peu différente. Le résultat est au delà de mes espérances. Si la saumure qui a imprégné les câpres durant leur conservation donne vaguement l'illusion d'un accras plus classique (vaguement hein ^^), c'est surtout excellent si on aime la saveur des câpres. Et en dehors du persil frais... c'est véritablement de la cuisine du placard ;-) Très beau w-end à tous ! Beignets aux Câpres (pour 10 pièces) 100 g de câpres en saumure 75 g de farine 45 ml de bière 1 petit œuf 1 bouquet de persil 1 petite gousse d'ail hachée (facultatif) ½ cc de levure chimique 1 pincée de piment en poudre environ 750 ml d'huile pour la friture Rincer les câpres puis bien les égoutter. Laver le persil et le hacher finement. Hacher également les câpres de manière grossière. Dans un saladier verser le persil et les câpres hachées puis casser l'oeuf et mélanger le tout à l'aide d'une fourchette. Ajouter une pincée de piment puis incorporer la farine et la levure au mélange de câpres et persil. Verser ensuite petit à petit la bière ou le lait et mélanger jusqu'à obtenir une pâte à beignet épaisse. Mettre l'huile à chauffer dans une poêle à frire à bords hauts et allumer. Lorsque l'huile est suffisamment chaude (entre 160 et 180°), former des petites quenelles à l'aide de deux cuillères à soupe et plonger les beignets dans l'huile (pas plus de 5 à la fois). Laissez-les cuire en les retournant régulièrement puis, lorsqu'ils sont dorés, les sortir du bain de friture. Les poser sur une assiette recouverte de papier absorbant afin de les égoutter puis les servir chauds. NOTE : L'utilisation de la bière permet d'avoir un beignet bien croustillant. Cependant, si vous préférez les beignets moelleux ou que vous ne voulez pas utiliser d'alcool, vous pouvez utiliser exactement la même quantité de lait. Sans thermomètre spécifique pour mesurer la température de l'huile, vous pouvez toujours tremper un petit morceau de pain ou de légume. Si des bulles se forment autour, l'huile est prête. La saumure des câpres contenant déjà du sel, je vous conseille de goûter les beignets avant de les servir. Théoriquement, ils sont déjà suffisamment salés ;-) Vous avez réalisé cette recette? Dites-le moi en laissant un commentaire ici ou en partageant la photo sur Instagram avec le hashtag #petitecuillereetcharentaises Follow my blog with Bloglovin

Une fois n'est pas coutume... Aujourd'hui il y a deux recettes sur le blog :-) Du 22 au 30 novembre, c’est la Semaine Européenne de Réduction des Déchets et cette année c'est sur la lutte contre le gaspillage alimentaire que l'on se concentre. Sur l'initiative de Nathy de Kalou & Cook, des blogueuses culinaires dont je fais partie ainsi que des chefs de la Réunion (où vit Nathy) et des jeunes futurs professionnels de la restauration participent à l'opération "Cuisinons les Restes" afin de prouver combien il est simple de transformer des restes ou des fruits et légumes abîmés en délicieux petits plats. Chez moi, l'utilisation des restes et les recettes anti-gaspillage sont un peu une seconde nature. Le blog est d'ailleurs truffé de recettes en ce sens et la rubrique "Que faire avec..." est présente afin de vous inspirer avec les ingrédients de votre frigo. L'une des choses qu'il m'arrive de préparer en trop grande quantité c'est la purée. Et l'une des choses que je déteste jeter - notamment au regard du volume que cela représente à chaque fois - ce sont les feuilles de céleri branche. Voici donc une recette que j'ai élaborée il y a quelques temps déjà afin de consommer les restes et que je désormais fais assez régulièrement. Après plusieurs tentatives voici la combinaison que je préfère : pommes de terre, feuilles de céleri, gingembre et citronnelle. Les deux derniers ont le mérite de parfumer le plat et de le relever de manière intéressante. Servies comme apéritif aux invités... ils n'y ont vu que du feu ;-) Une recette toute simple et délicieuse pour un apéritif anti-gaspillage :-) Bricks à la Purée de pommes de terre, Feuilles de céleri, Gingembre et Citronnelle (pour 4 personnes) 8 feuilles de brick 250 g de purée de pommes de terre (soit une grosse pomme de terre) 100 g de feuilles de céleri branches cuites et égouttées (soit environ 300 g avant cuisson) 1 bâton de citronnelle 1 à 2 cm de gingembre râpé Un peu d'huile d'olive Sel Bien nettoyer les feuilles de céleri. Si vous n'avez pas de reste de purée, faites cuire une grosse pomme de terre pelée et coupée en gros dés dans de l'eau bouillante salée pour ensuite la réduire en purée. Retirer la première couche du bâton de citronnelle puis le briser en différents endroits afin qu'il rende tout son arôme. Porter à ébullition un grand volume d'eau ainsi que le bâton de citronnelle. La saler puis y plonger les feuilles de céleri et les faire cuire environ 4 à 5 minutes. Les sortir de l'eau puis les égoutter au maximum (afin d'éviter qu'elles détrempent la préparation par la suite). Hacher grossièrement les feuilles de céleri puis les mélanger à la purée de pommes de terre. Peler le tronçon de gingembre puis le râper sur la farce avant de bien mélanger à nouveau. Préparer les feuilles de brick. Découper chaque feuilles en deux puis la replier afin d'obtenir une longue bande rectangulaire. Le pliage est un peu sur le principe de celui des rouleaux de printemps. En bas de la bande, déposer l'équivalent de 2 cc de farce. Rabattre les côtés qui formeront les extrémités vers l'intérieur afin que la farce ne s'échappe pas puis rouler comme un cigare. Dans une poêle anti-adhésive, faire chauffer un petit peu d'huile d'olive. Faire revenir doucement les bricks farcies en les tournant délicatement afin qu'elles dorent de chaque côté. Servir tiède en apéritif accompagné d'une sauce de votre choix. NOTE : La recette est ici servie avec une sauce pimentée mais vous pouvez tout à fait varier les accompagnement : fromage blanc avec un peu de sel et de coriandre ciselée, un caviar d'aubergine pas trop ferme ou in peu de yaourt avec une bonne moutarde... laissez libre court à votre imagination ;-) ------------------------- Voici l'ensemble des blogueuses participantes : Nathy de Kalou and Cook ; Karine de Chut je pâtisse ; Lucie de Un week end une recette ; Laïla de Kaprisse et Délices ; Ingrid de Les voyages de Gridelle ; Cécile de Bleu Combava ; Patricia de Karibo Sakafo! ; Audrey de Sak mi aim ; Mary de Le fruit de ma Passion ; Emeline de Mignardises et compagnies ; Cécile de Les bonnes petites recettes de Lagrandepages ; Jenna du Bistro de Jenna ; Béatrice de Popote et Nature ; Gabrielle de Petite Cuillère et Charentaises ; Delphine de Del’s Cooking Twist ; Sonia de Tartine de Nutella

La rentrée est faite, les vacances sont terminées... et pourtant on a envie de retenir l'été, les apéritifs entre copains et le farniente au soleil ! Il faut dire que le temps y incite ;-) Fort heureusement Gaëlle de My Nomad Cuisine avait bien pressenti nos envies de vacances à rallonge en proposant le thème de cette nouvelle Bataille food : Délices d'ailleurs. Du voyage, de l'aventure, de la gourmandise (très important) mais qui se mange avec les doigts et avec une petite touche de vert dans la recette ou le décor. Comme nous étions autorisés à ne pas trop nous éloigner de nos sentiers battus, je suis restée sur un endroit et une cuisine que je connais bien : Rome. A Rome comme dans beaucoup d'autres endroits en Italie, ce que l'on nomme le street food - cibo di strada en VO - est un incontournable. De la pizza al taglio au maritozzo (un pain brioché farci à la crème fouettée) en passant par les supplì, il y en a pour tous les goûts. Et l'une des choses que j'aime le plus parmi toutes celles-ci, c'est la pizza bianca. Institution romaine s'il en est, cette pizza ressemble à vrai dire plus à un pain plat. C'est une peu la petite soeur de la focaccia, mais n'allez pas dire ça à un romain... il risquerait de le prendre mal (n'est-ce pas Graziella ;-) En plus la pâte de la pizza bianca est beaucoup plus aérée que celle de la focaccia, comme une vraie pizza en somme. Et pour la touche verte, il n'est pas très originale puisque cette pizza est souvent garnie de romarin, soit à l'intérieur, soit sur la pâte. On peut la manger seule mais en réalité la perfection c'est quelques belles tranches fines de mortazza comme disent les romains (la mortadelle pour nous) dans un morceau de pizza bianca coupée en deux. Essayez... vous m'en donnerez des nouvelles ;-) Pizza bianca au romarin (pour 6 personnes) 400 g de farine type manitoba + une poignée 250 à 300 ml d'eau (tout dépend de la capacité d’absorption de la farine) 15 g d'huile d'olive + un peu plus pour garnir la pizza 8 gr de levure de boulanger 5 g de sucre 5 g de sel 1 belle branche de romarin séché ou 1 CS 2 cc de fleur de sel Dans un bol, mettre la levure et ajouter 100 ml d'eau tiède prélevé sur la totalité. Laisser reposer une dizaine de minutes, le temps que des petites bulles se forment à la surface. Mettre la farine dans un grand saladier et former un creux. Y verser l'eau contenant la levure puis mélanger en ajoutant petit à petit 100 autres ml d'eau ainsi que l'huile et en dernier le sel. Le reste de l'eau doit être ajouté au fur et à mesure en petites quantités et au minimum 50 ml en plus (250 ml au total). Pétrir la pâte jusqu'à ce qu'elle soit lisse et homogène. La mettre dans un saladier légèrement fariné puis la couvrir avec un torchon propre et la laisser lever environ 2 heures dans un endroit tiède (elle doit au minimum doubler de volume). En fonction du climat, le temps d'attente peut être beaucoup plus long ;-) Fariner le plan de travail et retourner la pâte. La retravailler légèrement en la pliant sur elle-même plusieurs fois puis la diviser en deux morceaux en coupant net. Procéder de même avec chacune des moitiés. Remettre celle qui doit attendre sous un torchon. Prendre la plaque du four et la recouvrir de papier cuisson. Étaler la pâte en rectangle grossier plus ou moins de la largeur de la plaque. Si vous souhaitez des mono-portions, il suffit de la diviser en petits rectangles. Recouvrir d'un torchon légèrement humide et laisser reposer une vingtaine de minutes. Retirer le torchon et enduire généreusement la pâte d'huile d'olive en formant des petits creux à l'aide de la pulpe des doigts. Saupoudrer de fleur de sel et romarin. Laisser reposer le temps que le four préchauffe à 250°. Enfourner la pizza et laisser cuire afin qu'elle soit bien dorée (12-15 minutes en général). By Bistro de Jenna Liste des participants My Nomad Cuisine, Bistro de Jenna, Recreacakes, The Crazy Oven, Cook A Life!, Une cuisine pour voozenoo, Nicolasestpatissier, La Femme a Tete de Chou, Aux delices de Vany, Ca me rend food, Ma Cuisine a Moi, Petite cuillère et charentaises, Afternoon Tea, Les delices de Loulou, Magg Kitchenette,J'ai toujours aime le jaune moutarde, Karibo Safako, Graine de faim Kely, Douceurs Maison, Cooking in June, Celinblog, Devorez-moi Rouge Gingembre, Chaud Patate, Encore un gateau, Les voyages de Gridelle, By acb 4 you, Les delices pour mes amours, Dans la cuisine de Djanisse, Quelques grammes de gourmandise, Toque de choc!, Le blog de Cata, Double Portion, Cooking & Bon appetit, Eat Africa, Mes inspirations culinaires, Douceurs Maison, Cosmic Tomatoes, Au fil du thym, Les gourmandises de Sandrine, Oh la gourmande, Patisseries a croquer, L'Atelier de Kristel, La cuisine veggie de Jenni, Brian Iz in the kitchen, Laety Cuisine, Rock the Bretzel, Fil et Croq, Le Dessert c'est pour moi, La polygraphe, Cuisine 2 soeurs, Keskonmangemaman,

J'ignore pourquoi mais pour moi, l'été est aussi synonyme de cocktails (et j'espère secrètement ne pas être la seule ^^). Pas que je n'en boive pas en hiver - j'ai conscience que ça fait un peu fille portée sur la bouteille dit ainsi - mais les cocktails avec ou sans alcool c'est festifs, l'été on fait la fête (dehors) et on a tout de même l'air moins ahuri avec son cocktail à ombrelle en paréo au bord d'une piscine plutôt qu'en gilet de grosse maille et bonnet à côté de la chemin... non ? Le cocktail qui rythme mes étés depuis quelques années déjà, Sardaigne oblige, c'est le cardinale. Pas sa version française mais celle que l'on trouve en réalité presque exclusivement à Sassari et "hinterland" comme aiment à le dire les italiens (l'arrière-pays si vous voulez) à base de Campari soda. Ce qui ne m'empêche pas de lui faire des infidélités et de chercher d'autres idées. Comment m'est venu celle d'une piña colada au limoncello ? En regardant le fond de limoncello qui trônait sans sa bouteille pas très loin d'une brique de lait de coco (oui je sais, mes placards ne sont pas rangés de manière très optimale). En la matière, c'est donc un peu le hasard - et le fait que je ne raffole pas d'ananas mais énormément de lait de coco - qui préside à la recette. J'ai utilisé de la citronnade maison mais rien ne vous empêche d'utiliser une version du commerce de bonne qualité. J'espère que vous vous laisserez séduire pas cette italianisation du célèbre cocktail portoricain et je vous souhaite un beau w-end plein de soleil :-) Lemon colada 1 parts de limoncello (40 ml par verre) 2 parts de lait de coco 2 parts de citronnade 4 glaçons par verre quelques tranches de citron vert pour la décoration Mettre les ingrédients dans un blender (ou un shaker si vous avez des glaçons pillés), mixer et servir immédiatement. NOTE : Pour une version sans alcool, vous pouvez tout à fait remplacer le limoncello par un volume de citronnade en plus. Avec cette recette je participe au défi Garden party Recettes.de

La recette que je vous propose aujourd'hui est un peu un classique de mon enfance revisité. J'imagine que je ne suis pas la seule à avoir vu servir à table des abricots mais surtout des pruneaux bardés de lard. Il y en avait souvent chez mes deux grands-mères et dans un cas comme dans l'autre... je n'aimais pas ça ! Malheureusement, je n'aime toujours pas les pruneaux dans les préparations salées (alors que j'adore ça en sucré...). Heureusement, j'adore les abricots secs dans les préparations salées ! Je n'ai jamais été fan de l'omniprésence du lard (ou de la pancetta ici) dans ce type de préparation. Mais le croustillant et la saveur me plaisent beaucoup. J'ai donc décidé d'en faire une sorte de farce en y ajoutant une grande quantité de brousse. C'est la pleine saison et c'est un vrai délice tout seul ou avec un peu de miel et d'amandes (un de mes desserts préférés 😋). Celle-ci est une brousse au lait de brebis - une vraie brousse en somme - mais vous pouvez aussi utiliser une version au lait de vache ou une ricotta. C'est moins parfumé mais très bon aussi. Pour ajouter du croquant au croustillant, j'ai utilisé des noisettes que j'ai fait un peu torréfier afin de renforcer leur saveur. Fondant pour les abricots, moelleux pour la brousse, croustillant pour la pancetta et croquant pour les noisettes... j'ai fait le tour des textures ! Niveau quantités et proportions, j'ai compté ici 4 abricots par personnes - c'est donc une recette pour 4 - ce qui est à mon sens largement suffisant. Si vous avez d'autres choses à servir en apéritif, vous pouvez tranquillement en retirer 1 par personne. Ce qui fait la couleur sombre des abricots, ce n'est pas la cuisson (il n'y en a pas) mais cela vient du fait que mes abricots sont des abricots séchées non traités. Si vous avez des abricots secs oranges, ils le resteront 😉 Abricots brousse, pancetta et noisettes (pour 16 abricots) 16 abricots secs 140 g de brousse bien égouttée 25 g de pancetta 15 noisettes (les miennes sont petites) Préparer les noisettes. Les ouvrir puis les concasser grossièrement. Faire chauffer à feu vif une poêle anti-adhésive puis y mettre les noisettes. Les faire cuire ainsi quelques minutes, juste le temps pour elles de commencer à griller légèrement. Lorsque cela commence à sentir la noisette, c'est prêt 😉 Retirer de la poêle et réserver. Préparer la pancetta. La couper en tout petits cubes puis la mettre dans une poêle et commencer à cuire à feu doux. Lorsque la pancetta a rendu un peu de gras, augmenter le feu et faire revenir 2-3 minutes, le temps que les petits morceaux soient bien grillés et croustillants. Éteindre le feu et réserver. Préparer les abricots en les fendant délicatement en deux à l'aide d'un couteau. Dans un bol, mélanger à la fourchette la brousse, la pancetta et la presque totalité des noisettes (gardez-en un peu pour la décoration). Une fois que votre préparation relativement homogène, en garnir les abricots puis décorer avec le reste de noisettes. Servir immédiatement. Vous avez réalisé cette recette ? Dites-le moi en laissant un commentaire ici ou en partageant la photo sur Instagram avec le hashtag #petitecuillereetcharentaises

Aujourd'hui, une recette pour retenir l'été... Spécialement pour les deux ans du blog d'Annie By acb 4 you. C'est un blog que j'aime beaucoup avec ses belles photos et ses délicieuses recettes. Mais surtout, Annie fait partie de cette communautée de Wiimker (ça se dit ?) où on trouve plein d'idées, de conseils, où l'on découvre des recettes, et surtout... plein de gens derrières ces recettes :-) L'idée pour fêter cet anniversaire était de faire une recette "Spice-cook-and-sun"... des épices, de la cuisine et du soleil ! Afin de faire ensolleillé, j'ai préparé quelque chose pour l'apéritif (bizarre ;-) et pour les épices, j'en ai choisi deux : le paprika (qui donne le côté très coloré à la préparation) et le piment d'Espelette. La présence de la pomme de terre, c'est un peu un test au niveau des tartinades. C'est l'un des ingrédients de la "crema di bottarga" que j'essaye de reproduire depuis que j'en ai mangé dans un restaurant en Sardaigne. C'était un véritable délice et en guise de torture, j'ai obtenu la liste des ingrédients... sans les proportions ^_^ Ici, c'est assez réussi puisque cela apporte de la tenue à la crème. J'ai un peu attendu le dernier jour... parce qu'il se trouve qu'aujourd'hui, c'est aussi l'anniversaire d'Annie ! Alors Joyeux Anniversaire Annie et bonne tartinade :-) Tartinade de Saumon au Piment d'Espelette et Paprika 150 g de saumon fumé 150 g de saumon cru 1 petite pomme de terre 3 cuillères à soupe de crème fraîche le jus d'un demi citron 2 cc de piment d'Espelette réduit en poudre 1 cc bombée de paprika doux 1 petite pincée de sel Faire cuire le saumon cru à la poêle puis le laisser refroidir. Faire bouillir la pomme de terre et la laisser refroidir une fois qu'elle est bien cuite. Disposer l'ensemble des ingrédients dans un blender. Mixer rapidement jusqu'à ce que le mélange devienne crémeux et homogène. Rectifier l’assaisonnement puis entreposer couvert une petite demi-heure au réfrigérateur avant de servir avec un peu de pain grillé. NOTE : Si vous avez des restes de purée, vous pouvez tout à fait les utiliser pour remplacer la pomme de terre. Dans ce cas, il vous en faudra 2 CS bien bombées et surtout, il faudra retirer le sel.

Aujourd'hui nous sommes le premier mercredi du mois et qui dit premier mercredi dit Bataille food ! J'ai râté la dernière (je vais me rattraper dans les jours à venir Nathalie 😉) mais cette fois... je me suis acheté une tête 😌 La délicieuse Maggy de Magg kitchenette nous a proposé un thème tout à fait adapté aux périodes de fêtes qui arrivent : Mises en bouche en habit de fête. Bonne idée n'est-ce pas ? Les deux obligations étaient d'utiliser une épice et un produit qui est habituellement festif. Je vous l'accorde, j'ai un peu triché avec le côté festif - l'oie qui l'est n'est pas présente ici sous sa forme habituelle - mais c'était une occasion en or pour partager avec vous une découverte récente (et ma nouvelle passion 😃) : l'association entre les rillettes et le radis noir. Alors oui dit comme ça, ça ne fait pas forcément rêver (comment ça je ne vous vends pas de rêve ? 😂) mais la présentation rend le tout nettement plus élégant 😊 Vous le savez, je suis toujours très attentive lors des discussions qui parlent cuisine en général et cette fois c'est au marché que j'ai entendu une dame évoquer cette idée. Ni une, ni deux, j'ai tout de suite testé ! Verdict : si on aime les deux produits bien évidemment, c'est tout simplement excellent. Le côté piquant du radis masque bien la saveur souvent très grasse des rillettes et par la même occasion rend leur saveur plus présente. Pour avoir testé aussi la version "rillettes de poisson", cela fonctionne aussi très bien. Il n'est peut-être pas utile de le préciser mais il faut avoir des rillettes d'excellente qualité. Pas de pot de supermarché, de la bonne rillettes de producteur, c'est meilleur au goût et la qualité n'a rien à voir. Bien évidemment, équipé d'une bonne mandoline c'est plus simple... mais si vous êtes doués d'une incroyable dextérité couteau en main - ce qui est loin d'être mon cas - vous pouvez vous lancer ainsi. Canapés de radis noir aux rillettes d'oie (pour 12 canapés) du radis noir (environ 7 cm) 6 CS de rillettes d'oie de très bonne qualité 2 branches de ciboulette 1 pointe de cumin en poudre 12 petites piques Bien laver le radis noir et le frotter avec une brosse à légume afin de parfaitement le nettoyer. Le couper en tranches très fines à la mandoline. Hacher la ciboulette finement et en garder quelques morceaux pour décorer. Ajouter le reste ainsi que le cumin aux rillettes d'oie et mélanger. Déposer l'équivalent d'une cuillère à café bombée de rillettes au centre de la rondelle de radis noir puis relever deux bords l'un vers l'autre. Fermer délicatement à l'aide d'une petite pique. Procéder ainsi jusqu'à épuisement des ingrédients. Parsemer avec le reste de ciboulette avant de servir. NOTE : Je suis partie du principe que vos rillettes étaient à température ambiante comme c'est le cas pour les conserves non ouvertes. Si elles sont au frigo, pensez à les sortir quelques minutes avant afin de les ramener à température ambiante, cela sera plus maniable. Bataille food by Bistro de Jenna Liste des participants Nathalie de Une cuisine pour Voozenoo – Jenna de Bistro de Jenna – maggy de magg kitchenette – Anaïs de Encore une lichette – Marie de cooking and Bon appétit – Hélène de Keskonmangemaman -Lova de Graine de faim kely – Lina de Chaud patate Emeline de .vitefaitbiencuisiné.- Lilie de La cuisine maison.et pourquoi pas moi – Lucile de Dans la cuisine de Djanisse – Sylvie de La table de Clara – Gridelle de Les voyages de gridelle – Léa de Repaire de ventres faims – Anaïs de Food Fun Foto – Christelle de La cuisine facile de Chris– Isabelle de Quelques grammes de gourmandise – Marie de United colours of macarons – -Carole de Ramène la popotte –Sylvia de Evin sur un nuage – Patou de Karibo Safako – Emilie de Emilie SweetnessMarie-Laure de Biodélices – Valérie de 1.2.3 Degustez– Lic deAussi délicieux qu’un gâteau – Martine de Grain de sel et gourmandise. Justin de Thegarden of delights –Docteur Chocolatine de La médecine passe par la cuisine – Aurore de ma petite tambouille 51 –Sab de Sabnpepper –Katia de Katia au pays des gourmands-Gabrielle de Petite cuillère et charentaises-Delphine de Oh la gourmande dell Retrouvez Petite cuillère et Charentaises aussi sur Instagram 😋

Moi j'ai envie d'été, j'ai envie de soleil, j'ai envie de palmiers,... j'ai envie de cocktails avec des ombrelles en papier ^^ Après cette entrée en matière plus qu'explicite, petite explication sur ma proposition pour cette nouvelle édition du Foodista Challenge. Cette fois, c'est notre canadienne d'adoption préférée, Sarah-Eden du blog Les trois madeleines qui est la marraine et qui nous a proposé comme thème : Pin-up your day ! Vous l'avez compris, années 50, pin-up, vaisselle vintage et autre éléments rétro sont les bienvenus. Que dis-je ! Ils sont obligatoires ! En effet, il faut au moins un élément de décoration en rapport avec le thème. Ici j'ai l'un des rares verres du service qui appartenait à ma mamie (a priori dans la bonne période) et surtout ce petite coupon de tissus de la même provenance et qui s'accorde superbement avec mon cocktail (oui mon bout de tissus et moi nous sommes modestes). L'autre contrainte était de faire un tour du côté des Etats-Unis pour la recette et surtout, qu'elle soit un peu vintage... Le genre de chose que Betty Draper pourrait servir à Don (SPOILER ALERT ! enfin avant leur divorce bien entendu). Il faut dire qu'à l'annonce du thème, j'ai tout de suite pensé à la série Mad men dans les premières saisons. On est au beau milieu des années 50 avec tout les clichés qui vont avec. Et j'ai donc envisagé de faire la recette emblématique de la série : le cocktail Old fashioned. Le souci, c'est que ce qui caractérise grandement cette boisson, c'est le verre qui la contient... Je n'en ai pas, j'ai donc renoncé. Mais je n'ai pas renoncé à l'idée du cocktail ^^ Les années 50 aux Etats-Unis (mais en réalité plus d'une décennie avant et encore une après) c'est le plein boom de ce que l'on nomme le style "tiki". Il y a quelques années, le musée du quai Branly avait consacré une exposition à ce style né aux USA et incarnant le rêve d'exotisme et d'une Polynésie idyllique chez de nombreux américain. C'est à cette occasion que j'ai découvert ce qu'était la tiki culture, amplement nourrie par la culture du divertissement et omniprésente dans cette dernière au travers des films, de la musique mais surtout dans la cuisine et les cocktails (c'est d'ailleurs véritablement là qu'elle naît). Le cocktail tiki par excellence, c'est le Mai tai. Contrairement à ce que son nom peut laisser penser, il n'est absolument pas d'origine polynésienne mais est né en Californie. Composé autour du rhum, il contient aussi un triple sec, du sirop d'orgeat et du citron vert. Plein de variantes existent - deux sont officielles et issues des deux établissements se disputant la création de la boisson - consistant notamment à ajouter du jus de fruit et donc à alléger à la fois la gradation alcoolique... et le prix du cocktail. Je vous l'accorde, il n'y a pas d'ombrelle en papier sur mon cocktail... mais rien ne vous empêche d'en ajouter une ;-) Cocktail Mai Tai (pour 1 verre) 30 ml de rhum blanc 30 ml de rhum ambré 30 ml de jus de lime (environ 3 petits) 15 ml de Cointreau (ou d'un autre triple sec) 15 ml de sirop d'orgeat 10 ml de sirop de sucre de canne 1 tranche de citron vert quelques feuilles de menthe Mettre dans un shaker le jus de citron vert, les deux sortes de rhum, le grand marnier, le sirop de sucre de canne et le sirop d'orgeat. Ajouter ensuite 2 CS de glace pillée et shaker pour quelques secondes. Servir le mai tai avec quelques glaçon et un peu de menthe et de citron vert pour le décor. NOTE : Le mai tai est un cocktail assez fortement alcoolisé. Vous pouvez tranquillement diminuer la quantité de rhum et augmenter celle de jus de citron si vous le préférez ainsi :-) ------------------------------ Liste des participants COOKING&CO– RECREACAKES – KESKONMANGEMAMAN– CUISINE VOOZENOO – J’AI TOUJOURS AIME LE JAUNE MOUTARDE – DOUCEURS MAISON OSEZ LA GOURMANDISE – LE BLOG DE CATA – ENCORE UN GATEAU – DEVIOUSLY SWEET PASTRIES – EMILIE SWEETNESS – PETITE CUILLÈRE ET CHARENTAISES – ENVIE D’UNE RECETTE VEGETARIENNE ? – ANGEL’S RECETTES – POURQUOI JE GROSSIS ?– MEL EN CUISINE – CHACHOU A LA CRÈME – LALALACUISINE– PAPA RICO – MELINA ET CHOCOLAT – LES GOURMANDS DISENT D’ARMELLE – UNE PINCÉE DE SEL – DES RECETTES À GOGO –PÂTISSERIES A CROQUER – JULIE MYRTILLE – ALTER GUSTO – COMPLETEMENT MERINGUEE – FIL ET CROQ – LA POLYGRAPHE – BY ACB 4 YOU– CREME DE SUCRE– LES COOKINES– SHARING CUISINE –CRAQUOUNETTE – FOOD FUN FOTO Liste des éditions précédentes n°1 Steph de Cuisine moi un mouton : Cupcakes & muffins n°2 Lucie de Goulucieusement : Goûter d’automne n°3 Aude de Contes et Délices : Le Brunch n°4 Julia de Les Cookines : Les recettes cosy de Scandinavie n°5 Anaïs de Lemon and Sardine : Un zeste de Méditerranée n°6 Nath de Pourquoi je grossis : Petits délices… pour grands gourmands n°7 Gordana des Recettes à gogo : Préparons nos picnics de printemps n°8: Audrey de Cooking n co : Saveurs d’Asie Foodista Challenge spécial : Le printemps n°9 Adeline de Cook’N Blog : Et si on se rafraîchissait avec des glaces ? n°10 Margaux de Verveine citron : La tarte aux fruits n°11 Gwen de Tisser Pâtisser : La Vanille en veux-tu en voilà n°12 Cyrielle de Cyrielle Gourmandise : Autour d’un Tea Time n°13 : Maeva de Cook a life ! by Maeva : Et si on en rajoutait une couche ? n°14 : Valérie de I love cakes : La magie de Noël n°15 : Déborah de Maman pâtisse : La dolce vita n°16 : Gabrielle de Petite Cuillère et Charentaises : Flower Power n°17 : Elise de And so we cook : Cuisine Libanaise n°18 : Anne Laure de Nietzsche paillettes et sac à main : C’est du tout cru! n°19 : Angélique de Angel’s Recettes : L’inde s’habille de rose

Aujourd'hui commence notre semaine de cuisine créole ! Avec quelques copines blogueuses (et un copain) nous avons décidé de recommencer nos petits voyages culinaires autour du monde. Et cette fois, c'est Valérie qui est à l'origine de ce joli thème de la cuisine créole. Même si le terme recouvre une grande variété de réalités - les linguistes, les sociologues et les historiens ce sont beaucoup penchés sur la question - en gastronomie le terme désigne la cuisine des Caraïbes, de La Réunion, de Madagascar, de l'île Maurice et de la Guyane. D'une manière beaucoup plus générale on regroupe sous ce terme toutes les cuisines où le métissage est l'essence même d'une préparation. Pour ma part, ma connaissance de la cuisine créole est assez limitée mais elle est liée à la Guadeloupe, à la Réunion et à ces amis qui sont à l'origine de ces souvenirs :-) La recette que je vous propose aujourd'hui est tout à fait dans cet esprit. Elle est la tentative de reproduction de ma première rencontre (mémorable vous l'aurez compris) avec ces délicieux petits triangles que l'on nomme samoussa. Je devais avoir 6-7 ans et à la fête de fin d'année de mon école, le papa réunionnais d'une copine tenait un stand où il faisait frire des samoussas (je ne sais pas si cela serait encore possible aujourd'hui). C'était pour moi une denrée méconnue mais j'ai toujours été curieuse / gourmande / amatrice de plats épicés. Le côté piquant, tout chaud et merveilleusement parfumé de ces samoussas a été une véritable révélation pour moi. L'autre raison à cela était la présence de petits pois dans la farce que pour la première fois j'appréciais. Je pense que j'ai du mettre ensuite une bonne dizaine d'année avant d'en remanger ;-) Voilà l'histoire de ce plat dont je n'ai jamais eu la recette exacte mais qui ressemble un peu à ce que j'ai goûté ce jour là. Grosse entorse à la préparation d'origine : j'ai cuit mes samoussas au four ! Le maillot de bain à ses raisons... vous connaissez la suite ;-) Je les ai servis avec un peu de sauce pimentée (dont vous trouverez la recette ICI) légèrement diluée. Mais vous pouvez aussi préparer - pour une version plus douce - une sauce rapide au yaourt en y ajoutant un peu de sel et de la coriandre hachée. Samoussa au Boeuf et aux Petits pois (pour 20 samoussas) 350 g de bœuf haché 100 g de petits pois en conserve 10 feuilles de bricks 1 gros oignon 1 cuillère à café de curcuma 1 pincée de piment en poudre 1 CS d'huile d'olive + un peu pour la cuisson Sel Couper finement l'oignon et bien égoutter les petits pois. Dans une poêle, faire revenir doucement l'oignon dans l'huile d'olive. Quand ils sont devenus translucides, ajouter la viande de boeuf hachée ainsi que le curcuma et le piment. Saler puis faire cuire très rapidement, juste le temps de dorer la viande à l'extérieur (2 minutes environ). Ajouter les petits pois et bien mélanger. Retirer la préparation du feu et laisser tiédir. Couper les feuilles de brick rondes en deux. Prendre une moitié et la replier pour obtenir une longue bande rectangulaire. Déposer l'équivalent d'une grosse cuillère à café de farce à l'une des extrémités puis plier immédiatement pour former un triangle. Continuer à plier ainsi tout le long de la pâte puis fermer en humidifiant légèrement la dernière partie. Procéder ainsi jusqu'à épuisement des ingrédients. Préchauffer le four à 180°. Disposer les samoussas sur la plaque du four recouverte de papier cuisson puis les badigeonner d'un peu d'huile. Enfourner pour une bonne quinzaine de minutes en les retournant à mi-cuisson. NOTES : Bien évidemment, vous pouvez tout à fait frire ces samoussas ;-) Si vous utilisez des petits pois frais au printemps, n'oubliez pas de les cuire avant de les utiliser. ------------------------------ Et pour retrouver toutes les recettes des copains et des copines, c'est par ici : Cook N’blog Cooking N’co Cuisine Voozenoo Cyrielle Gourmandise Des recettes à Gogo Envie d’une recette végétarienne ? Keskonmangemaman La cabane des délices by Dan’s Les Cookines Marine en cuisine MylittlePatisserie On est pas sorti de chez Perrine Petite cuillère et Charentaises Popote et nature Pourquoi je grossis Tisser Pâtisser Valérie

Voyages gourmands... le retour ! Cela faisait quelques temps que mes copines blogueuses et moi même ne vous avions pas proposé de partir pour une contrée éloignée de nos habitudes culinaires françaises. L'Asie, la gastronomie des Balkans, le Portugal, la cuisine créole, et la Scandinavie représentent les différentes contrées où nous avons jusque-là fait escale :-) Cette fois, 14 février oblige, nous allons cuisiner avec comme boussole "l'amour et épices" :-) Alors oui, le 14 février est le 45ème jour de notre calendrier, mais c'est surtout pour beaucoup, la saint Valentin, la fête des amoureux. D'après la petite histoire, c'est à cause d'une croyance selon laquelle les oiseaux s’accouplaient à cette date qu'on la retient comme si importante... Moyennement glamour je vous l'accorde. Mais comme j'aime bien m'amuser en cuisine, je vais vous proposer tout au long de la semaine un voyage dans l'espace mais surtout dans le temps à la recherche des différentes aphrodisiaques que nous offre l'histoire ! (attention, aucune garantie sur l'efficacité ^^) Il existe en la matière une quantité importante de traités de médecine et cela depuis l'Antiquité. L'ingrédient "magique" du jour que l'on trouve dans ce cocktail sans alcool, c'est le céleri. Plus réputé à l'Antiquité pour les propriétés anti-douleurs que l'on attribuait à ses graines, il va rapidement devenir au Moyen-Age un aphrodisiaque notoire. Avec le cresson et l'eau de menthe additionnée de vinaigre (bof), il est recommandé par certains médecins maghrébins du Xème siècle. Plus proche de nous, Madame de Pompadour en était parait-il une grande consommatrice. La légende veut qu'elle ait eu pour habitude de se faire préparer un chocolat en contenant (plus probablement sous forme de graines) avant de rendre visite à Louis XV... Il se trouve en effet que la maîtresse royale était peu portée sur les choses de l'amour. Un sacré handicap lorsque votre position ne tient qu'à votre place dans le cœur du roi ! Alors, pour réveiller la Pompadour qui sommeille en vous (ou plus simplement proposer un cocktail sans alcool à l'être aimé) voici une délicieuse boisson aux vertus finalement plus digestives qu'aphrodisiaques... Oui, c'est aussi l'une des principales propriétés du gingembre, bien loin des capacités qu'on lui accorde parfois. Additionné d'un peu de citron - je trouve que les ingrédients acides font de parfait substituts aux alcools dans les cocktails - et de quelques litchi pour le côté exotique, j'espère que cette boisson toute verte vous plaira. Cocktail sans alcool céleri, litchi, gingembre et citron (pour 2 personnes) 160 g de céleri branche 8 litchis au sirop 70 g du sirop des litchis 20 g de gingembre confit le jus d'un demi citron 130 ml d'eau très fraîche Si vous avez une centrifugeuse : Passer l'ensemble des ingrédients dans la centrifugeuse en ayant pris soin de choisir un gingembre confit le plus sec possible (quitte à le faire sécher vous même). Si votre centrifugeuse est une fragile grand-mère des années 80 (ce qui est le cas de la mienne...) vous pouvez utiliser un petit tronçon de gingembre frais et ajouter une cuillère à café bombée de sucre de canne par la suite. Mélanger et servir immédiatement. Si vous n'avez pas de centrifugeuse : Bien laver le céleri branche et le couper en petits cubes. Les mettre dans un blender avec les litchis, le sirop, le gingembre confit et le jus de citron. Mixer jusqu'à l'obtention d'un liquide très épais mais uniforme. Ajouter ensuite l'eau très froide et mélanger. Disposer un chinois ou un tamis très fin au dessus d'un bol et filtrer la préparation. Bien presser la purée restante afin d'en récupérer un maximum de jus. Servir immédiatement. NOTE : Le citron n'est là que pour apporter une acidité qui rapproche le goût de ce cocktail d'un cocktail contenant de l'alcool. Pour une version tout en douceur, vous pouvez tranquillement le supprimer :-) ------------------------------ Et pour retrouver toutes les participations de mes copines, c'est par ici ;-) Audrey / Cooking n' co Cyrielle/ Cyrielle Gourmandise Elsa / Envie d'une recette végétarienne Gabrielle / Petite cuillère et Charentaises Gordana / Des recettes à Gogo Hélène / Keskonmangemaman ? Julia / Les Cookines Perrine / On n'est pas sorti de chez Perrine

Enfant, elle a longtemps été ma pire ennemie : le petit goût de terre et la salade de betteraves de la cantine m'ont dissuadée d'y toucher pendant des années. Et puis comme tout le monde change, je me suis décidée à en manger, mais seulement cuite en salade. Un peu rébarbatif au bout d'un moment et pas très enthousiasmant... Donc pour donner un petit côté sympa à ce légume d'hiver, j'en ai fait des chips. Mais sans friteuse parce que : 1. Je n'en ai pas 2. Je me suis persuadée que les chips au four, c'était équilibré... Donc comme vous l'aurez deviné, elles ne sont light que parce qu'elles sont cuites au four (avec un peu d'huile tout de même, personne n'est parfait ;-) Chips de betterave Chips de betterave "light" (pour 2 personnes) 1 petite betterave (environ 250 g) 2 tasses à café d'huile d'olive de bonne qualité Fleur de sel de Guérande Préchauffer le four en mode grill à 220°. Rincer la betterave et la peler. Détailler des chips à la mandoline (ou si comme moi vous n'êtes pas très bien équipée, avec un couteau). Disposer les chips de betterave sur une feuille de papier sulfurisé et les badigeonner d'huile au pinceau sur chaque face. Saupoudrer généreusement de fleur de sel de Guérande. Enfourner pour 15 minutes en les retournant à mi-cuisson. Une fois cuites, déposer les chips sur du papier absorbant et servir de préférence lorsqu'elle sont encore tièdes. Note : si les chips de betterave ne sont pas régulières au niveau de l'épaisseur ou de la taille, il est préférable de cuire ensemble celle qui se ressemble afin d'éviter d'avoir des chips trop cuites et d'autres pas suffisamment.

Après le plat bien hivernal d'hier, nous voici de retour à la belle saison avec un plat qui voyage aussi un peu plus loin que la Creuse :-) Pour cette nouvelle édition de la Bataille food, Oriane alias La femme à la tête de chou a pris la relève d'Olivier de Sharing cuisine et nous a proposé un thème tout en soleil et en été : Les Fruits de la Mer Comme elle le dit elle même : "Des Embruns, des Récifs et une belle petite claque iodée" Le choix était très vaste et j'avais originellement envisagé de piocher ma recette dans la tradition culinaire sarde. Et puis au détour d'une méditation sur mes tiges d'oignons blancs, m'est venue une idée très gourmande arrivée d'Asie (et de ce que j'ai compris du sud-est de la Chine). Un plat découvert à Londres et que j'aimais par dessus tout : les "salt and pepper shrimp", les crevettes au sel et au poivre. Enfant, mon goûter préféré c'était les tartines beurrées avec du sel et du poivre (ce qui a toujours un peu effrayé ma grand-mère ^^) alors vous imaginez bien que les crevettes frites au sel et au poivre, c'est un peu le rêve pour moi ! Cela faisait une éternité que je n'en avais pas préparé et c'était également l’occasion de partager ma passion pour le sel et le poivre avec vous (je ne suis pas certaine que l'OMS valide mais bon...). Il fallait de l'huile d'olive, ici elle sert de base à la friture (sans en faire un véritable bain d'huile) et elle donne un parfum supplémentaire à l'ensemble. Et le légume de saison dans tout ça ? Et bien j'ai remplacé la ciboule chinoise que l'on emploie classiquement par des tiges d'oignon nouveau ;-) Crevettes au sel et au poivre (pour 4 personnes) une vingtaine de grosses crevettes crues 1 cc rase d'ail en poudre 1 cc de fleur de sel 2 cc de poivre grossièrement moulu 2 CS de farine de maïs de l'huile d'olive 5 tiges d'oignons blancs Dans un petit bol, mélanger le sel, le poivre et l'ail en poudre. Nettoyer les crevettes, couper les pattes ainsi que la petite corne sur le devant. Les entailler délicatement au niveau de l'abdomen afin de retirer les viscères. Déposer les crevettes nettoyées à égoutter sur un plat recouvert de papier absorbant. Mettre les crevettes dans un saladier puis les saupoudrer de farine de maïs. Les mélanger à la main afin de bien les enrober. Dans une grande poêle, faire chauffer un fond d'huile d'olive. Mettre une partie des crevettes à cuire, environ 2 minutes de chaque côté. Les retirer puis les égoutter sur du papier absorbant. Procéder ainsi pour la totalité des crevettes. Pendant ce temps, laver les tiges d'oignon et les couper en fines rondelles. Disposer les crevettes cuites dans un saladier propre puis les saupoudrer avec le mélange sel/poivre. Ajouter les tiges d'oignon et bien mélanger. Servir sans attendre. ------------------------------ Bataille Food By Bistro de Jenna Les Participants La Femme à Tête de Chou, Miam Miam & Yum, the CrazyOven, Bistrot de Jenna, By acb 4 you, Nietzsche, paillettes et sac à main, Le Blog de Cata, Keskonmangemaman, Cooking & Bon Appétit, @Cékikilafée, Sharing Cuisine, La Médecine Passe Par La Cuisine, Envie d'une recette végétalienne ?, Cuisinez avec Honorine, Amour de Cuisine, des Recettes à GOGO, J'ai toujours aimé le jaune moutarde, Dévorez-moi by Rouge Gingembre, Un Zest De Soleil, Épicétout, la cuisine de Dany, Quelques Grammes De Gourmandises, Petite Cuillère et Charentaises, Monsieur Thé, Kali piplette et les sept chaudrons, Oh la gourmande..Je cuisine donc je suis, Aussi délicieux qu'un gâteau, Famoh -Saveurs Antillaises Orientales, Graine de faim kely, magg kitchenette, CelinBlog, Cuisine 2 Sœurs, "Miam" la cuisine de Cath, Ca me rend food !, La gourmandise de Violette, Cookin'Movie, Voyage Gourmand, Tout Simplement Fait Maison, Cooking in June,Katia au Pays des Gourmands, Les recettes de Jacre, Récréacakes, Gourmandise et Passion, Au Fil du Thym, Les Délices pour mes Amours, Osez la Gourmandise !, Nicolas est pâtissier, Mes Inspirations Culinaires, Les recettes de Mélanie...

Alors effectivement, l'année 2016 se présente un peu pour moi - du moins dans son début - comme l'année des crostini et autres bruschette (mais où sont les recettes à la mode ?!?). Comme souvent en cuisine, je suis un récidiviste lorsque j'aime quelque chose. Mais cette fois, c'est plutôt la consommation de pain au petit-déjeuner qui est à l'origine de cette recrudescence de tartines apéritives ^^ Quand comme moi on mange classiquement des tartines le matin et que l'on se retrouve régulièrement avec des brioches ou des gâteaux à déguster (vous allez comprendre pourquoi dans les semaines à venir ;-) et bien le gros pain qui fait la semaine... fait plus que la semaine. Et il est clairement moins agréable à consommer seul ou avec du miel. Du coup, je me rabats sur ces grands amis des frigo à vider : les crostini. La recette du jour est aussi issu de la volonté de ne pas jeter quelque chose que j'apprécie moyennement : les abats des lapins ou des volailles. Comme je ne consomme que les lapins qu'élève mon cher tonton, il me les donnes avec l'intégralité de ce qu'ils contiennent... et le foie, je n'aime pas ça ! Sauf quand le goût est astucieusement caché comme c'est le cas par exemple dans le fegato alla veneziana ou dans ces crostini di fegato très voisin. Cette fois, j'ai allié les deux avantages de ces recettes pour véritablement rendre le foie à la fois (sans jeu de mots aucun) gourmand et discret. Le côté acide et sucré du vinaigre balsamique se substitue au Marsala de la première recette et l'on retrouve le côté un peu "vert" et la saveur un peu aigrelette de la câpre issue de la seconde. A consommer très chaud (ça évite aussi que le goût du foie ressorte ^^), le résultat est délicieux ! Note toute personnelle : en regardant à nouveau l'autre recette de crostini, je viens de me rendre compte que j'avais fait deux fois le même jeu de mot nul... Veuillez m'en excuser ^^ Crostini di fegato in agro dolce (pour 6 crostini) 1 gros foie de lapin (ou quelques petits foies de volaille) 3 belles tranches de pain de campagne 1 tranche fine de poitrine séchée fumée 1 CS de vinaigre balsamique 1 CS rase de câpres en saumure 1 pincée de piment Huile d'olive Sel Bien nettoyer le foie puis le couper en tout petits morceaux. Détailler la poitrine séchée en tout petits dés. Dans une poêle anti-adhésive, faire revenir à feu vif la poitrine séchée (éventuellement avec un tout petit filet d'huile d'olive) jusqu'à ce qu'elle soit bien dorée et croquante. Ajouter le foie et continuer à cuire à feu vif en remuant continuellement. Lorsqu'il est cuit, ajouter les câpres, le piment et le vinaigre balsamique. Baisser le feu et laisser cuire doucement 1 à 2 minutes, le temps que le tout caramélise légèrement. Pendant ce temps, griller les tranches de pain préalablement coupées en deux. Répartir la préparation sur les tranches de pain et servir immédiatement.

Dernière étape de la semaine "apéritif", toujours en Italie, mais cette fois avec un clin d'oeil à une destination un peu plus exotique puisque cette bouchée apéritive contient du Piment jalapeño, un petit piment mexicain. L'idée de base n'est pas mienne puisque le mariage mortadelle / piment est quelque chose que j'ai goûté à Venise (qui n'est ni la patrie de la mortadelle, ni celle des piments ;-). Dans beaucoup de bars de Venise, il est commun de déguster des cicchetti, des petites choses à grignoter pendant l'apéritif. Vous pourrez d'ailleurs entendre les gens parler "d'andare a fare cicchetti" cad "d'aller prendre un verre en mangeant deux trois trucs", voire plus si vous êtes comme moi... Il y a un endroit que j'ai particulièrement aimé à Venise pour ça, c'est le Bottegone. Un bar plein de monde (beaucoup d'étudiants, l'Université Ca' Foscari n'est pas loin) et où les cicchetti sont tous énormes et à 1euro (même si le cours a peut-être augmenté depuis :-) Parmi les nombreux plats que la petite dame apportait il y avait une énorme tranche de mortadelle surmontée d'un gros piment doux (imaginez-vous la chose presque de la taille d'une main !). Tout le reste était très bon, mais je dois avouer que celui-ci m'a particulièrement marquée. Pour donner un côté un peu plus gérable à la composition (imaginez-vous la classe quand vous devez manger ça avec les mains ^^) j'en ai fait de petites bouchées. La mozzarella di buffala quant à elle est ici dans sa version mini - des "ciliegine" ou "petites cerises" en italien - et apporte un peu de fraîcheur à l'ensemble. Bouchée apéritive Mortadelle, Mozzarella et Piment jalapeño (pour 10 bouchées) : 200 g de Mortadelle (une tranche bien épaisse pour pouvoir y découper des petits cubes) 1 piment jalapeño 5 ciliegine di mozzarella di buffala (à défaut, 1 boule de mozzarella di buffala) Découper des carrés de mortadelle. Détailler les petites mozzarelle en deux. Laver le piment, le couper en deux et retirer l'ensemble des grains. Tailler des carrés de piment d'une taille équivalente à la moitié de celle des carrés de mortadelle (sinon, ça pique). Procéder au montage des bouchées. Une demi mozzarella, un dés de mortadelle, un carré de piment pour faire le petit chapeau et le tour est joué :-)

Petit retour en enfance : manger des tartines au chèvre et à la confiture de cerise. J'ai toujours adoré le mélange sucré-salé et je crois que fromage / confiture de cerise est quelque chose d'assez classique dans le sud-ouest. Ici, ça n'est pas vraiment un sucré-salé au plein sens du terme puis qu'il s'agit non pas d'une confiture de cerise, mais d'une simple compote de cerise, sans aucun ajout de sucre. Avec le chèvre, la cerise se marie très bien et le tout a un aspect très frais avec l'été qui arrive. Et pourquoi du thym ? Pour que ça sente un peu la garrigue dans la cuisine ;-) Bouchées apéritives Chèvre, Cerise et Thym (pour une vingtaine) 200 g de cerises 100 g de chèvre frais Du pain de campagne (suffisament pour y découper 20 petits ronds ou 20 petits carrés) 4 cs d'eau 1 cc bombée de thym Dans une casserole, faire cuire à feu doux les cerises lavées et dénoyautées avec les 4 cs d'eau pendant environ 20 minutes. Retirer du feu et mixer rapidement. Réserver. Découper le pain en petits ronds ou en petits carrés (à peu près du diamètre ou de la longueur d'un - petit - doigt). Déposer un peu de compote de cerise puis tartiner de chèvre frais et parsemer ensuite de thym. Servir frais.

Le sous-titre de cette recette aurait pu être : je ne connais pas la Sicile mais je connais des siciliens 😉 Pourquoi ? Parce que les délicieuses cipolline que je vous propose aujourd'hui, je les ai découvertes... en France, à Limoges 😄 Depuis quelques années déjà, il y a au marché où je retrouve ma maraîchère préférée un monsieur qui vend des produits siciliens. Il cuisine également à merveille et j'ai eu l'occasion de goûter il y a quelques mois de cela à ces petits chaussons farcis. Ces cipolline sont typiques de Catania, la ville dont il est originaire (son accent parle pour lui 😊) et elles tirent leur nom de "petits oignons" - même si le mot est féminin en italien - du principal ingrédient qui les compose : la cipolla, l'oignon. Comme beaucoup d'autres choses délicieuses de ce gabarit en Sicile, c'est un produit que l'on achète pour les déguster rapidement dans la rue ou sur un coin de table. Si l'on aime les oignons - ce qui est mon cas - c'est absolument délicieux. Cela ressemble un petit peu à une pizza qui aurait peu de tomates et on peut d'ailleurs les préparer avec de la pâte à pizza, la pâte feuilleté restant tout de même plus répandue aujourd'hui. Pour la recette, j'ai tout simplement adapté celle-ci (clic)... essayez-vous aussi, vous m'en donnerez des nouvelles 😋 Cipolline catanesi (pour 8 morceaux) 270 g d'oignon nouveaux 275 g de pâte feuilletée ou à pizza 2 tranches de jambon 1 boule de mozzarella bien égouttée 3 CS de coulis de tomate 2 CS d'huile d'olive 1 CS de lait sel Préparer les oignons. Les peler puis les hacher en fines lanières. Mettre l'huile d'olive dans une poêle puis y faire revenir les oignons à feu doux. Une fois qu'ils sont devenus translucides, saler puis ajouter le coulis de tomate. Bien mélanger et cuire pendant encore 1 à 2 minutes. Couper la mozzarella en fines tranches et le jambon en petites lanières. Préchauffer le four à 200°. Abaisser la pâte en un rectangle fin puis y couper 8 carrés aux dimensions sensiblement égales. Déposer l'équivalent d'une grosse cuillère à café d'oignons à la tomate au centre de chaque carré. Répartir ensuite le jambon puis la mozzarella sur l'ensemble des cipolline. Refermer les carrés en forme de petits mouchoirs en pliant les angles l'un après l'autre vers l'intérieur. Bien souder les bords puis badigeonner avec le lait. Enfourner pour 20 à 25 minutes en surveillant bien les 5 dernières minutes afin que les cipolline de brûlent pas. Sortir du four et servir chaud ou tiède. Retrouvez également Petite cuillère et Charentaises sur Instagram 😋

C'était un jour que j'attendais avec impatience... voici le 16ème foodista challenge ! J'avais déjà vécu cette sensation de curiosité et d'impatience lors de la Bataille food que j'avais eu le plaisir d'organiser il y a déjà longtemps. Avant donc d'entrer dans le vif du sujet, je tiens à tous vous remercier pour votre enthousiasme pour ce thème un peu farfelu du flower power :-) Comme souvent lorsqu'il m'a fallu faire un choix - ici du thème - je suis partie sur ma première idée de la cuisine des fleurs sans même m'interroger sur ce que j'allais proposer... Du coup cette édition m'a demandé (comme toutes les précédentes) pas mal de réflexion ^^ Mais comme souvent, l'idée que je vous propose aujourd'hui est née d'une association d'idée pas forcément très logique. En allant fêter un moment important pour un ami qui m'est cher, j'ai croisé un mimosa ! Ce n'est pas l'oranger sur le sol irlandais de la chanson mais presque puisque je pensais le climat Limousin adapté à tout sauf à voir s'épanouir un beau mimosa plein de petites fleurs (sous la pluie ce jour là ^^). Et pour moi mimosa = Provence. J'imagine que je ne suis pas la seule (du moins je l'espère), mais pour moi il symbolise à parité avec la lavande cette région baignée de soleil. Cuisiner le mimosa c'est un peu compliqué (je ne suis même pas certaine que cela soit comestible) mais cuisiner la lavande, c'est très facile :-) Voici comment l'idée de cet apéritif sous un soleil d'hiver était né ;-) Pour les pommes de terre rôties, je pensais au départ faire un peu comme des patatas bravas espagnoles (avec une sauce sans tomates mais avec de la lavande) puis je suis restée sur une option plus simple mais aussi à la saveur plus délicate. Pour la cuisson, j'ai opté pour celle-ci qui est désormais devenue ma référence à la maison (essayez-là, elle est parfaite). Mais pas d'apéritif sans boisson et ici encore parfumée à la lavande. N'étant pas une experte en cocktail, je me suis penchée sur un de ceux que j'affectionne et qui se prête volontiers à des adaptations : le mojito (enfin ma version du mojito). Pas de mimosas sur ma photo (je n'allais tout de même pas piller l'arbre d'un inconnu) mais je me suis rabattue sur celles qui chez moi annonce les beaux jours : quelques petites jonquilles pas encore toutes écloses :-) Pommes de terre rôties à la lavande (pour 2 personnes) 250 g de toutes petites pommes de terre à chair ferme 2 CS d'huile d'olive 1 CS rase de chapelure de maïs 1 cc de lavande séchée Sel Bien nettoyer les pommes de terre en les frottant sous l'eau mais sans les éplucher. Porter à ébullition une casserole d'eau salée puis y faire cuire les pommes de terre pendant 8 minutes. Une fois la pré-cuisson effectuée, les égoutter. Préchauffer le four à 220°. Disposer une feuille de papier cuisson dans un plat allant au four puis y déposer les pommes de terres (si certaines sont beaucoup plus grosses que les autres, vous pouvez les couper en deux). Ajouter la chapelure et la lavande puis bien mélanger afin d'enrober le mieux possible les pommes de terre. Verser l'huile d'olive puis bien mélanger à nouveau avant d'enfourner pour 20 minutes. Sortir les pommes de terre du four et laisser légèrement tiédir avant de servir. Mojito à la lavande (pour 2 personnes) une vingtaine de feuilles de menthe (en conserver quelques unes pour la décoration) 1/4 de rhum blanc 1/4 de sirop de lavande (prévoir 1 verre d'eau, 2/3 du verre de sucre et 1 CS de lavande séchée) le jus d'un petit citron vert de l'eau gazeuse Préparer le sirop de lavande. Dans une petite casserole, porter à petite ébullition l'eau mélangée au sucre et à la lavande. Une fois que le mélange bout, laisser cuire pendant environ 5 minutes, le temps que le sirop se forme et épaississe. Retirer la casserole du feu et laisser infuser pendant une quinzaine de minutes. Une fois le sirop prêt, filtrer pour retirer les fleurs de lavande puis laisser totalement refroidir. Dans les verres de service, déposer la menthe et la piler avec le jus du citron vert. Ajouter ensuite le sirop de lavande, le rhum et un peu de glace. Compléter avec de l'eau gazeuse et servir immédiatement. ------------------------------ Voici la liste de tous les participants : Petite Cuillère et Charentaises - La Femme à Tête de Chou - Douceurs maison - Pourquoi je grossis- Chachou à la crème - Maman pâtisse - Envie d'une recette végétarienne - Saveurs et lectures- Emilie Sweetness - Crème De Sucre - Cooking & Co - Bistro de Jenna - Cook a life ! 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