Prosper Marilhat : "Rue Ezbekieh au Caire" (1833) "Cette ville (le Caire) est un trésor pour l'observateur et pour le touriste. Plus je la vois, plus je m'aperçois de tout ce qui me reste à voir et de l'impossibilité de la connaître en une vingtaine de jours. Passer trois semaines au Caire, est comme si l’on venait passer trois journées à Paris. Du matin au soir, je me promène à travers un conte des Mille et une Nuits, je m’enivre de pittoresque, je me donne des débauches de Marilhat, de Ziem et de Decamps. Seulement, si désireux que je sois de faire partager quelque chose de ces jouissances à mes lecteurs, je ne puis me dissimuler que tout cela a été déjà raconté et écrit bien des fois par des hommes qui avaient plus de loisir pour voir et plus de talent pour peindre. C'est pourquoi j'aurais grande envie de "briser mes pinceaux" avant même de m'en être servi. Du moins, on voudra bien s’en souvenir, je n’ai d'autre prétention que celle d’un touriste consciencieux, quoique pressé, disant exactement ce qu'il a vu et comme il l'a vu. Pour trouver le Caire égyptien, il faut le chercher dans la coulisse, derrière le décor du nouveau Caire, et je sais des touristes qui ne l'ont même pas aperçu : du reste, les fonctionnaires du khédive ne demanderaient pas mieux que de le cacher. Des voyageurs partis pour l'inauguration du canal de Suez, en 1869, reçus à Alexandrie par des beys et des effendis très aimables, les uns Français, les autres qui auraient aimé l'être, sont venus, après avoir traversé le Delta à toute vapeur sans s’arrêter nulle part, descendre, en suivant les quartiers neufs qui conduisent de la gare en ville, à l’un des hôtels européens de l’Esbékieh, - cette place immense, jadis pleine de saltimbanques, d’escamoteurs, de charmeurs de serpents, de cafés indigènes, où l'on entendait résonner le zamir et le sagati, où l’on buvait dans un dé à coudre une liqueur exquise, servie par un nègre à robe blanche, mais dont on a abattu en grande partie les sycomores et les acacias gigantesques pour la livrer aux entrepreneurs de bâtisses et en faire une contrefaçon du parc Monceaux. Toute la ville moderne et civilisée était réunie sous leurs yeux, à portée de leurs pas, et ils n’en ont pas vu d'autre : les postes, le télégraphe, les estaminets, les trois théâtres, les avenues et les boulevards, qui leur ont paru fort beaux, mais qui livrent le piéton sans défense aux ardeurs du soleil et aux tourbillons de poussière. Les transformations qu’on a infligées au Caire depuis vingt ans, pour tâcher d'en faire ce que les commis voyageurs appellent une belle ville, sont un contresens sous le ciel de l’Orient. Heureusement ce n’est guère qu’un placage, qui s'est superposé au vrai Caire en le gâtant, mais sans le détruire. Il faut un certain effort et une certaine persistance pour découvrir, derrière cette façade, la vieille ville arabe, et pour s'engager à fond dans l'inextricable réseau de ses milliers de petites rues. Ces ruelles, bordées de maisons dont les murailles en briques sont percées à peine par quelques fenêtres garnies d’un treillage très serré, qui font saillie comme des balcons, jamais pavées, rétrécies encore par les auvents, les escaliers extérieurs, les étalages de boutiques, s’enchevêtrent les unes dans les autres, et forment le dédale le plus amusant, le plus varié, le plus imprévu qui se puisse rêver. Les âniers seuls parviennent à s'y reconnaître. Elles ne mènent nulle part, et mènent partout ; elles s'ouvrent n'importe comment, quelquefois par une porte dans un mur, s'interrompent au hasard et vont tout à coup s'enfuir dans une impasse. Deux ânes peuvent à peine y passer de front ; un chameau avec sa charge suffit pour y produire un encombrement. Et cependant une foule énorme, toujours sérieuse dans son agitation, s'y presse en tous sens et à toute heure. Le mouvement de circulation du Caire est quelque chose de prodigieux." extrait de D'Alexandrie au Caire, par (François-)Victor Fournel (1829-1894), érudit, écrivain, journaliste et historien français
Projet tour du monde: Egypte (lecture suivie, chant, musique, histoire des arts, dessin, rallye lecture, découvrir le monde).
Direction l’Égypte avec ce riz aux lentilles égyptien appelé Koshari en dialecte égyptien, un plat végétarien composée d’un mélange de riz, lentilles, pâtes (macaroni), pois chiche agrémenté de sauce tomate épicées et garni d’oignons frits caramélisées et croustillants servi arrosée d’une sauce égyptienne appelée Dukka ou Duqua. Recette Koshari égyptien, riz aux lentilles et macaroni...
Fabriquer un pendentif avec les enfants, dans un style civilisation antique: maya, aztèque, inca. Une activité Enfant Explorador
Un projet autour de l'Egypte à l'époque des pharaons pour des élèves d'ULIS et/ou des élèves de cycle 2.
10 idées d' activités manuelles sur le thème de l'Egypte pour faire découvrir la vie du temps des pharaons ou préparer un anniversaire.
Un projet autour de l'Egypte à l'époque des pharaons pour des élèves d'ULIS et/ou des élèves de cycle 2.
Nous vous parlions il y a quelques temps du photographe et activiste américain Bobby Rogers. Ce dernier vient de livrer ce qui pourrait être désigné comme l'une de ses plus belles séries de photos. Inspiré par le single de Kendrick Lamar sorti en 2015, il a appelé cette dernière "The Blacker The Berry" et elle
Aujourd'hui je reviens à la couleur du mois -le rose- et au designer Karim Rashid. C'est un artiste anglo-égyptien très talentueux et prolifique: il a réalisé des projets dans de nombreux domaines différents (Mode, mobilier, packaging, décoration d’intérieur)...
Voici deux nouvelles cartes sur les dieux égyptiens! Nous avons beaucoup de travail en ce moment, alors, je n’ai pas eu le temps de vous faire un article plus complet. Pour télécharger les cartes d’identité de Ptah et de Hathor, c’est ICI. Pour télécharger les cartes des déesses Sekhmet et Bastet, c’est ICI.
" Je suis le ténébreux, le veuf, l'inconsolé, Le Prince d'Aquitaine à la tour abolie. Ma seule étoile est morte, et mon luth constellé Porte le soleil noir de la mélancolie. " Gérard de Nerval. Tous les portraits de cette page semblent regarder ailleurs....
Les anciens Égyptiens vénéraient de nombreux dieux et déesses. Leur religion polythéiste comptait plus d'un millier de divinités cosmogoniques, locales et funéraires, selon les époques, ainsi que des démons et des génies. Tous n'occupaient pas le même rang. Seulement quelques déesses et dieux principaux ont brillé sur toute l'Égypte ancienne. Voici les plus connus.
Explore the science of mummification by making your own mummy out of a hot dog and baking soda.
Aujourd’hui, nous nous penchons de plus près sur les dieux Seth et Horus. Rappelons que Seth est le frère d’Osiris et son pire ennemi. Souvenez vous, il a tué son frère, l’a déchiqueté et a éparpillé ses morceaux à travers l’Égypte. Il est le dieu du mal et de la destruction. Horus, lui, est le dieu du ciel, fils d’Osiris et d’Isis. Sa mère l’avait caché de son oncle Seth afin de le protéger avant qu’il ne réclame son dût: Le trône de son père, et qu’il soit couronné roi. La légende commence ici…Horus a grandit et demande à présent légitimement son trône et son rang de roi. Mais le dieu Seth s’en était emparé et s’était sacré lui même roi. Isis, furieuse, fait alors convoquer le tribunal des dieux, afin que ceux ci statuent sur le sort de son fils Horus. Le tribunal est présidé par Rê, fervent admirateur de Seth et Thot est son greffier. Pour télécharger la fiche des dieux Seth et Horus, c’est ICI. Les débats dureront plus de 80 ans, sans qu’aucune véritable décision ne soit prise…Isis sera même renvoyé du tribunal, mais elle réapparaîtra sous les traits d’une superbe jeune femme. Seth fut séduit et se laissa aller à des divagations assurant qu’Horus était le roi légitime. Ainsi, Rê pris la décision finale de rendre à Horus ce qui lui revenait. Seth ne put accepter pour autant ce verdict, et lança un ultime défi à son rival: Ils se transformeraient tous deux en hippopotames, avec l’accord de Rê, et celui qui resterait le plus longtemps sous l’eau aurait gagné. Le combat fut lancé. Le vainqueur aurait la couronne d’Osiris. Isis, qui intervenait en tous points afin de sauver son fils, pensa bien faire en confectionnant un harpon magique pour atteindre son frère Seth. Mais le coup fut dévié et atteignit Horus. Elle put le guérir grâce à sa magie, et reprit son propre combat. Quand la lance atteint enfin Seth, celui ci la supplia de le sauver. Émue, elle céda, ce qui mit Horus dans une colère incroyable, il coupa la tête de sa mère et disparu…Isis put à nouveau guérir grâce à ses pouvoirs et ne fut point rancunière de ces faits. Horus fut retrouvé et pardonné. Pour télécharger les cartes des dieux égyptiens Seth et Horus, c’est ICI. Rê demanda instamment à ce que les protagonistes s’accordent enfin à faire la paix. Seth invita donc Horus chez lui afin d’y passer la nuit. Après une soirée passé sans encombre, Seth voulu, dans la nuit, l’empoisonner avec sa semence en tentant d’abuser de lui. Mais Horus put récolter le poison dans sa main. Isis coupa la main infectée de son fils, l’enterra et lui en fit pousser une autre. Osiris se manifesta enfin, sa colère était grande et les affronts de son frère devaient cesser. Rê écouta donc la voix du dieu des morts, qui soutenait bien entendu son fils dans son combat. Le royaume fut enfin rendu à Horus. Rê prit Seth sous son aile et le nomma gardien de la barque solaire. Ainsi fini notre cours du jour plus que passionnant…Cliquez dans la catégories Égypte pour avoir les deux anciennes cartes d’Isis et d’Osiris.
Deux membres inférieurs sont tout ce qu’il resterait de la momie de la reine Néfertari. Un scénario que semble confirmer les travaux récents d’une équipe de chercheurs.
Pour cette nouvelle leçon sur l’Égypte, nous attaquons aujourd’hui les dieux égyptiens. Nous avons choisi de débuter par Osiris et Isis. Fanny, passionnée d’Égypte, et ayant suivi sa première année de fac sur le sujet, m’a beaucoup aidé et ses livres ont été précieux à la préparation de la leçon. C’est Plutarque qui nous amène des éléments plus précis, de par sa dernière version, sur la légende d’Osiris. Il y raconte que Nout, déesse du ciel et Geb, dieu de la terre ont eu cinq enfants, Isis, Osiris, Seth, Horus l’ancien, et Nephtys, Osiris étant le premier né. Pour télécharger les cartes d’identité des dieux Osiris et Isis, c’est ICI. La légende commence par l’adultère involontaire d’Osiris avec Nephtys, leur sœur. En effet, il se serait malencontreusement trompé et aurait pris cette dernière pour son épouse. (Le dieu Anubis naîtra de cette union, mais nous en reparlerons lors de sa carte d’identité). Mais une couronne de mélilot déposé là par Osiris aurait mis à jour la tromperie. Seth, appelé aussi Typhon, l’époux de Nephtys et Isis, épouse d’Osiris auraient ainsi appris les faits. Peu après, Seth, avec l’aide de 72 conjurés et de la reine d’Ethiopie Asô mis au point un terrible complot: Son dessein était de supprimer son frère Osiris. Il fit fabriquer un coffre magnifique aux dimensions exactes de son frère, et organisa une grande fête. Pendant les réjouissances, il proposa d’offrir le coffre à qui y trouverait parfaitement sa place. Chaque invité put ainsi essayer d’y prendre place, mais il ne convenait bien entendu à aucun. Puis, vint le tour d’Osiris qui rentra parfaitement dans ce qui allait devenir son propre tombeau. Sitôt entré, les complices de Seth l’y enfermèrent en clouant le couvercle et en le scellant avec du plomb. Ils emmenèrent alors le coffre jusqu’au fleuve qui le porta plus loin vers la mer… Entre temps, le coffre finit par s’échouer sur le rivage et fut pris dans la croissance d’un arbre. Un roi le trouvant si beau, décida d’en faire la colonne principale de son palais. Isis était morte d’inquiétude à la disparition de son époux, dont elle était fort éprise. Elle se mit donc à sa recherche avec sa sœur Nephtys, le retrouva et put ainsi pleurer son défunt mari…Elle décida de le cacher, et avec le soutien de sa sœur, Isis mit au monde un fils, Horus qu’elle engendra avec Osiris. Elle l’éleva en secret, loin des manigances de Seth. Pour télécharger la fiche sur Osiris et Isis, c’est ICI. Mais c’était sans compter la perfidie du dieu Seth qui finit par retrouver le coffre…Il décida cette fois ci, de démembrer son frère et d’éparpiller ses morceaux à travers toute l’Égypte. Isis dut reprendre son douloureux pèlerinage et reconstitua peu à peu tous les morceaux d’Osiris sauf un, tombé dans le fleuve qui fut dévoré par un oxyrrhynque. C’est là qu’avec Nephtys, Horus et Anubis, Isis trouva, grâce à la magie et aux enseignements des dieux, le moyen de ramener Osiris à la vie. Isis inventa le remède qui donne l’immortalité en embaumant les restes d’Osiris et en le transformant en momie: Voilà, l’origine de la momification! la cire, les aromates, les encens ont débuté les principes d’embaumement. Pour parler d’Isis, il faut savoir qu’elle est la seule déesse égyptienne a être dotée de pouvoirs magiques. Comme expliqué sur sa carte d’identité, elle piégea un jour le dieu RÊ en lui infligeant une piqûre de serpent. Souffrant et se sentant empoisonné, il réclama son aide. Elle lui proposa un marché: Elle le sauverait à condition, qu’il lui donne son nom secret, ce qui lui permit d’obtenir la moitié de ses pouvoirs. Cependant, malgré cette ruse, elle mit uniquement ses dons au service des autres.
O Anpu, Lord of the Sacred West, open the Doors of Heaven, and open your mouth in the presence of the West! Homage to You, Lord of Natron, whose scent is the scent of the First Occasion, who…
Activités avec les égyptiens (Egyptian things to make and do) Catégorie(s) : Jeunesse - Livre d'activités Edition / Collection : Usborne Date de parution : 23 mai 2013 Nombre de pages : 32 (+ 10 pages d'autocollants) Prix : 5,95€ Dès 6 ans Présentation...
Découvrez la couleur bleue, ses nuances, son histoire et ses significations. «Bleu roi», «indigo» ou «outremer»: plongez dans le champ chromatique bleu!
Des jeux variés et amusants pour développer l’attention, la concentration, le raisonnement et la mémoire de votre enfant.
Literally, the only reason why I made them all furries is because I wanted to create this Jackal/Anubis like character.