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Cette curieuse structure portant le nom étrange de bâoli(1) est en réalité un puits à degrés. Celui de Chand en est un exemplaire assez surprenant car situé dans une région semi-désertique, arrosée…
En Inde, tout un pan d'une architecture traditionnelle locale est en train de tomber aux oubliettes, menacé de destruction par les ravages du temps et non...
From Aug of 2017 on my Instagram (@Claire.Nakti)"Twisting, broad-hipped and high breasted nymphs display their generously contoured and bejewelled bodies on exquisitely worked exterior wall panels. These fleshy apsaras run riot across the surface of the stone, putting on make-up, washing their hair, playing games, dancing, and endlessly knotting and unknotting their girdles....Beside the heavenly nymphs are serried ranks of griffins, guardian deities and, most notoriously, extravagantly interloc
Indian women carrying water from stepwell near Jaipur, Rajasthan, India. Women and children often walk long distances to bring back jugs of water that they carry on their head.
15th century, Tibet, Hevajra, gilt metal (with turquoise inlay), private collection, photo on har.
Stepwells are magnificent architectural structures found in India that tapped into underground water tables, providing a year-round water supply. Thousands of the engineering masterpieces are dotted around the country, many containing ornate and intricate carvings depicting Hindu scenes. While several are now dilapidated and in a state of disrepair, others remain as visually stunning windows into India’s glorious past.
Altro che interrogazioni e compiti in classe. Gli studenti italiani, che hanno da poco ricominciato le lezioni, possono ritenersi fortunati. Il vero incubo, pe…
Victoria Lautman is enamoured by India's stepwells, subterranean masterpieces that served first as a vital means to access and store water between the 2nd and 4th centuries AD.
I had the pleasure earlier this year of visiting a site I’ve long been obsessed with from afar, the magnificent stepwell of Chand Baori, in Abhaneri, India. [Image: Chand Baori, Abhaneri, Ind…
Selon Abhinavagupta, le maître le plus important du Tantra traditionnel, il est possible que la Conscience universelle s'éveille d'elle-même en n'importe quel individu. Pourquoi ? Parce que la Conscience est liberté qui ne dépend de rien ni de personne. Parfois, elle joue à dépendre d'un maître et de méthodes variées. Parfois, elle se réveille spontanément. En réalité, l'éveil ne dépend que de la conscience elle-même. D'ailleurs en sanskrit, "éveil" et "conscience" sont un même mot, bodha qui a donné aussi buddha, le Bouddha. Et comme, de plus, tout est conscience, tout ce dont la conscience individuelle pourrait dépendre est aussi conscience. Si je m'appuie sur une méthode comme les postures ou le souffle, c'est aussi conscience, car tout est conscience comme nous l'enseigne l'expérience. Il y a donc deux sortes de disciples, explique, Abhinava (Tantrâloka XIII, 134) : celui qui est son propre maître et celui qui est seulement disciple d'un autre, sachant toutefois que cette séparation entre "soi" et "autrui", si elle est réelle, n'est pas la réalité absolue. En fait, tout dépend de la conscience qui joue librement à s'aliéner ou à se libérer. Si la conscience s'identifie fortement au corps, alors elle dépendra d'une méthode corporelle. Si elle s'éprouve très fortement en tant que "je suis je", alors elle ne dépendra de rien, d'aucune de ses manifestations. Rappelons au passage que l'identification au corps n'est pas un défaut, mais la manifestation du pouvoir souverain, de la Shakti, inhérent à la conscience, au Soi, etc. L'éveil, c'est l'immersion du corps dans la conscience. En outre, il existe une infinité de degrés entre ces extrêmes. Et l'éveil spontané n'exclut pas l'étude auprès de divers maîtres et traditions. Même si l'éveil spontané est une possibilité reconnue par la tradition, il ne faut jamais rejeter la tradition. En fait, tout est inclus dans la tradition. Même si l'on est "éveillé" (ce qui comprend de nombreux degrés), on peut encore apprendre d'un maître, de l'enseignement, ou encore de la raison fondée sur l'enseignement (yukti). Par exemple, il est possible, dit Abhinava, que je m'éveille, mais que mon intuition ne soit pas assez forte pour rester stable et vivante à travers les aléas de la vie. J'ai donc besoin de pratiquer diverses méthodes pour nourrir cette intuition encore immature et fragile. Le Tantra ne pose donc pas d'opposition rigide entre "voie graduelle" et "voie directe". Comme l'explique Abhinava au chapitre IV du Tantrâloka, tout est possible. Toutefois, c'est la liberté qui doit prédominer toujours, car la liberté, svâtantrya, est l'attribut principal du divin qui est l'essence de tout et de chacun. Le rôle du maître et des méthodes, comme la répétition d'un Mantra, est de renforcer une intuition déjà présente, un pressentiment qui a seulement besoin de grandir. Il est donc possible, selon le Tantra, d'être "initié" sans cérémonie, de comprendre intuitivement, de pratiquer guidé seulement par la force de l'intuition, d'être éveillé sans suivre de règles, etc. Mais encore une fois, cela n'implique pas mépris de la tradition, ni de mégalomanie du genre "oh, je n'ai pas envie, je suis au-delà des conditionnements, je sais déjà", bref, cette rhétorique newage dans un Marché mondialisé coupé de toute tradition. Par conséquent, l'éveil spontané fait partie intégrante de la tradition. Elle ne saurait donc être interrompue par les aléas de l'Histoire. Selon Abhinava, la tradition est la manifestation du réveil de la conscience absolument libre. Elle est donc invincible. Elle ne dépend pas de causes et de conditions, elle est indépendante des circonstance. Elle ne dépend pas de la continuité d'une lignée, car la véritable lignée, dit Abhinava, c'est la continuité de la conscience toujours présente, qui n'est pas confinée à un moment ou à un lieu délimité. Elle ne dépend de rien, tout dépend d'elle. Le Tantra ne peut donc disparaître. Le Tantra n'est pas un folklore, mais la réalisation éternelle, la parfaite conscience de soi qui ne cesse jamais, sans quoi tout cesserait. Puissions nous ne pas l'oublier.
© Eric Lafforgue www.ericlafforgue.com
Gujarat state of India has approximately 100 stepwells in different parts of this state. Stepwell is also called vav which is a hindi word...
Arts & Culture News:Splendour in stone
From Wikipedia: During the period of the Solanki or Chalukya, the stepwell called the Rani ki vav, or Ran-ki vav (Queen’s step well) was constructed. It is a richly sculptured monument. It is generally assumed that it was built in the memory of Bhimdev I (A.D. 1022 to 1063), son of Mularaja, the founder of the Solanki dynasty of Anahilwada Pattan in about 1050 A.D. by his widowed queen Udayamati.
Qu'est-ce que ce corps ? Je vois cette pomme. Je ne suis pas cette pomme parce que je la perçois : la perception implique une séparation entre le sujet et l'objet. Un objet ne se perçoit pas soi-même par soi-même. Donc je ne suis pas ce que je perçois. Or, je perçois ce corps. Donc je ne suis pas ce corps, comme je ne suis pas cette pomme. Je suis ce qui perçois cette pomme. Décrire cela plus avant est difficile, car le langage est fait pour décrire les objets, pas le sujet compris ainsi en son sens absolu. Cela étant, la parole ne se réduit pas au langage. Il y a une infinité de manières d'exprimer. Mais qu'est-ce que le corps ? Est-ce un objet ? - Oui. Mais est-ce seulement cela ? - Non. Pourquoi ? Parce le corps, même s'il est vu comme n'importe quel objet vu, possède d'autres qualités, qu'il est le seul à posséder, comme la sensation : par exemple, ce que ça fait cette main, ces doigts. Il y a, en plus de la forme de la main, une sensation de la main. Cette sensation, c'est le fait que cette main se sent elle-même. Je n'ai pas la sensation de la sentir de loin, à distance. Il est vrai que je peux la sentir plus ou moins clairement, et que cette clarté peut être interprétée en termes de distance ou d'extériorité. Si la sensation de ma main devient obscure, je peux dire qu'elle s'éloigne, se détache de moi. Mais cette expression est imprécise. En réalité, la sensation "de" la main, si ténue soit-elle, n'est pas à distance. Elle baigne tout entière dans la sensation que je suis et qui est comme une lumière dans laquelle cet objet baigne, comme une éponge dans la mer. On me dira que je ne sens pas toute la main. Sans doute ; je ne sens pas chaque particule qui la compose. Maintes parties de cet organe ne sont pas innervés et, de fait, cette main peut, en certaines circonstances, être brûlée ou coupée, sans que je le sente. Et même, d'ordinaire, je n'en ai presque jamais une sensation distincte, sachant que mon attention, qui est comme ce pouvoir qui fait passer la sensation de la puissance à l'acte, est sans cesse captivée par d'autres objets. Pourtant, le corps est bien un objet perçu. Or, je suis certain que je ne suis pas ce que je perçois, je ne suis pas un objet. Je ne suis pas cette table, je ne suis pas ce nuage... donc, je ne suis pas ce corps. Mais ce corps résiste, pour ainsi dire, à cette conclusion. Tout se passe comme s'il était à la fois objet et sujet, senti et sentant. A distance, et pourtant au centre. La douleur me rappelle à cette intimité. Cette, je puis anesthésier le corps, ou bien endormir l'attention, ou bien l'empêcher de se porter vers le corps. Mais j'ai toujours un corps. mais quand mon attention se détourne de tout objet, comme une abeille qui refuserait obstinément de se poser, mon corps demeure, à l'état de nuages de sensations. D'ailleurs, ces sensations sont à la fois sujet et objet, perçues et percevantes. Si je persiste ainsi, mon corps semble se dissoudre dans l'espace, devenir l'espace. En fait, mon corps fait alors corps avec l'attention : tout est sujet et objet. C'est comme un seul acte, mais décrit activement ou passivement, par exemple comme quand je dis "j'ouvre la porte" ou "la porte est ouverte par moi". C'est le même acte, décrit de deux manières différentes. A travers cette pratique, je découvre que le corps et l'esprit sont une seule et même réalité, douée de ces deux facettes irréductibles. L'attention que je suis devient un espace incarné quand je la laisse s'ouvrir. Certes, cet espace n'a plus guère les contours du début. Mais il conserve les caractéristiques du corps et de l'esprit à la fois : il perçoit et il est perçu, comme la main. A cette différence près que la main est plutôt bien délimitée dans l'espace, tandis que l'espace n'est pas délimité nettement. Certes, je ne perçois pas un espace actuellement infini, mais du moins je n'en perçois pas de limites, aussi loin que mon attention s'étende. C'est comme être avec une lampe au milieu de l'océan la nuit : ma lampe n'éclaire pas tout l'océan, mais sa lumière n'a pas de frontière nette. Je vois que cette lampe éclairera ou que j'aille et que, si l'océan n'a pas de rivages, le même spectacle se donnera où que j'aille. De même, mon corps d'espace est sans limites, de même que mon esprit, ou la lumière de mon attention, disons. Pourtant, mon corps se heurte à une limite évidente : la solidité, rendue concrète par l'inertie et le poids. La sensation de la chaise qui résiste à mes fesses, du sol qui s'oppose au mouvement spontané de mes pieds, tout cela me rappelle à chaque instant les limites de mon corps et de mon esprit. Mon esprit n'a pas de limites précises dans cet espace sensible, mais sa portée n'est pas illimitée. Alors je ne sais pas ce qu'est le corps. Ses limites sont variables et elles peuvent bouger, s'effacer, se dissoudre, se mélanger à d'autres corps, jusqu'à ne former plus qu'un seul espace. D'un autre côté, la douleur, le poids et la solidité des choses m'obligent à une certaine humilité. Sans oublier l'effet de certaines substances, comme le vin, qui semblent avoir le pouvoir incongru de se "glisser" dans ma conscience, en son coeur, pour créer de la sensation, de nouveau objet, alors que le vin se présente lui-même comme un objet parmi les autres. Si moi, esprit, je ne suis pas un objet, comment expliquer que les objets aient tant de pouvoir sur moi ? Mon attention, ma conscience même, semblent pouvoir être altérées à l'infini par toutes sortes d'objets. Il y a aussi les illusions d'optique et mille autres choses dont je ne parle pas ici. Alors je ne sais pas ce qu'est le corps. Ou plutôt, j'en sais trop pour me contenter des réponses conventionnelles et pas assez pour affirmer que "je sais". Je suis entre deux eaux, peut-être entre deux mondes. Le corps est un mystère : pas seulement le corps au sens ordinaire, mais le corps tel qu'il se donne, ce corps qui est la totalité de ce que je perçois, et qui demeure pourtant ce qui perçoit. Je suis à la fois corps et esprit, sujet et objet : je suis un mystère qui se sens, qui se perçoit, qui se pense. Et pourtant, je ne contrôle pas grand-chose. Pour aller plus loin, je dois m'intéresser à un autre élément de mon expérience. Lequel ?