Characterized by the caprice and fatalism of fairy tales, the fiction of Shirley Jackson exerts a mordant, hypnotic spell. No matter how many times one has read “The Lottery,” Jackson’s most anthologized story and one of the classic works of American gothic literature, one is never quite prepared for its slow-gathering momentum, the way in which what appears initially to be random and casual is revealed to be as inevitable as water circling a drain.
illustrations of Paris bar, cafe and bistros, brasseries by Rene Gruau, Voutch, Robert Wagt, Jean-Jacques Sempe,Kiraz, Miles Hyman andphotographs by Irving Penn for Vogue and Henri Cartier-Bresson.
Miles Hyman, Femme Fatale, 2008.
american diner illustrations; dog and little girl friends sharing a soda at the diner illustration by Robert Wagt, teenage flirt at the diner illustration by Norman Rockwell, Martin Parr photography of a Las Vegas power breakfast, booth in an American diner photography by William Eggleston, Rocker at a fifties diner illustration by American illustrator Miles Hyman, detail of Edward Hopper's nighthawks at the diner, the diner cornerstone of the american society illustration by Miroslav Sasek, diner cook chef illustration by Erich Sokol. greasy spoon, breakfast for champions, power breakfast, oatmeal, eggs any stile , coffee, toast orange juice, refill, easy over, sunny side up, potatoes, bacon, roll, bagel, muffin,
Lindgren Smith representing Illustrators worldwide; providing Illustration for businesses worldwide
Deux magnifiques livres sur l'oeuvre de deux maîtres de l'illustration viennent de paraître. Le premier - honneur aux anciens - revient sur la longue carrière de Robert E. McGinnis, et est sorti chez Urban Comics. Il est sous-titré "Crime et séduction", et on ne pouvait guère faire mieux comme accroche : voici un artiste qui a passé plus d'un demi-siècle à mettre en scène des femmes sublimes, d'abord sur les couvertures des romans policiers dont certains sont devenus des classiques (Pop. 1280 de Jim Thompson, par exemple), puis sur des affiches de cinéma (James Bond première époque, entre autres, mais aussi Il était une fois la révolution, Barbarella...), des publicités.... L'auteur, Art Scott, a également recueilli la parole de McGinnis, un artiste qui se confie rarement, et dont les images sont beaucoup plus célèbres que lui. A bientôt 90 ans, l'homme peint toujours, et ne semble pas prêt de vouloir s'arrêter : "Mon envie de peindre est plus forte de jour en jour. J'ai tant à faire, et j'ai parfois du mal à me décider. Par quoi commencer ? Tout m'inspire. Je vois tant de beauté autour de moi... Je me mets dans l'embarras en voulant tout peindre". Belle confession, et en attendant de voir les futures nouvelles toiles de Mc Ginnis, il faut se plonger dans ce livre, pour découvrir d'autres facettes de son immense talent, qui fait de lui un de ces grands peintres des Etats-Unis, capables non seulement de revisiter le mythe américain, mais également d'y contribuer avec son propre univers. L'autre Américain qui a l'honneur de voir une partie de son oeuvre rassemblée, chez Glénat, pour le plaisir de nos yeux et de nos sens n'est autre que Miles Hyman, plus connu en France, notamment par les amateurs de polar, puisqu'il est l'auteur de toutes les couvertures de la série "Le Poulpe", dont on retrouve une sélection de 22 sur les plus de deux-cents parus. Jean-Bernard Pouy, dans les pages consacrées au Poulpe de ce livre, revient sur la genèse des célèbres visuels de la collection. Il s'agissait alors de "[...] proposer de belles couvertures, des illustrations qui ne soient pas des gourdonnades ou des aslaneries, ces femmes à poil sur des frigos qui avaient les beaux jours de cette littérature "populaire" que nous envisagions de rénover radicalement. [...] Nous avons osé demander à Miles Hyman, un artiste amateur de polars, qui, à l'époque, était un Napoléon qui perçait sous Bonaparte. A nos immenses surprise et satisfaction, il a tout de suite accepté. Good grief ! Hallelujah. Avec le recul, je pense qu'il n'est pas étranger au succès immédiat de la collection". C'est même une évidence, si je puis me permettre : ses images pour "Le Poulpe" donnent immédiatement envie de voir ce qui se cache derrière les ambiances mystérieuses, parfois oniriques, qu'elles suscitent. Mais Miles Hyman n'est évidemment pas l'auteur de cet unique travail, c'en est même une toute petite partie, il suffit de tourner les deux-cents pages de ce livre pour s'en rendre compte. Il a lui aussi oeuvré pour la presse, mais également pour l'édition jeunesse, des festivals de polar. Et depuis peu, revient à la BD. De celle-ci il dit : "La bande dessinée occupe une place de plus en plus importante dans mon travail depuis quelques années. J'y découvre un terrain d'expression riche et nuancé... c'est un carrefour entre mes passions graphiques et littéraires". Michel Rime, l'auteur des textes, rappelle à point nommé qu'en matière de neuvième art, c'est sous le pseudo de Milo Daax que Miles Hyman a publié en 1987 "L'homme à deux têtes", chez Futuropolis. Le chemin parcouru depuis est immense, et comme pour McGinnis, c'est un bonheur de contempler ses oeuvres, avec qui il partage aussi cet art de dessiner des femmes fortes et décidées. D'ailleurs, Glénat ne s'y est pas trompé : au dos de la jaquette de se "Miles Hyman, drawings", une femme au bord d'une piscine est prête à jouer les pin-up dans votre bureau.Ou votre cuisine. Ou votre chambre. S'exposer, quoi. Et justement : jusqu'au 14 novembre, ne manquez pas l'exposition Miles Hyman à la galerie Champaka - Paris , au 67 rue Quincampoix - Paris (3ème) Robert Mc Ginnis, crime & séduction **** Texte d'Art Scott - Urban comics, 2015 - 176 pages couleurs - 29 € Miles Hyman, drawings **** Textes de Michel Rime (avec participation de Fromental, Robial, Matz, Charyn, Guérif, Pouy, Villard et Muri) - Glénat, 2015 - 200 pages couleurs - 39 €
Une monographie réunit 200 illustrations, réalisées pour la presse ou l’édition, du plus français des dessinateurs américains.
© Miles Hyman: Reading