Devantures de magasins ou bâtisses

Un séjour Parisien en septembre avec le soleil c'est du bonheur,en déchargeant mes photos le bleu m'a sauté aux yeux ,c'est ce que je choisis de partager avec vous. La végétation exubérante se plait sur cette porte . Le ciel de Montmartre avec son moulin, ses vignes et sa vue. Une petite pause dans le marais au Boot café Traverser les jardins du Palais Royal. Traverser la place Dauphine. Traverser la place Vendôme. Traverser le marché aux fleurs Reine Élisabeth 2 sur l'ile de la Cité,et se rendre à la Recyclerie pour se plonger dans une toute autre ambiance. Un lieu créateur d'occasions c'est ainsi que se décrit la Recyclerie nichée au sein de l'ancienne gare d'Ornano. La campagne à Paris ,le bonheur des enfants. 83 boulevard d'Ornano 75018 Paris Je vais garder ce bleu dans les yeux et retrouver ma Provence.

Vitrines, devantures et enseignes parisiennes. Pour la suite de mes pérégrination parisiennes, l'objectif de mon appareil photo c'est attaché aux pas d'Eugène Adget, grand précurseur du témoignage photographique du tissu commercial de la capitale. À la fin du 19ème et au début du 20ème, arpentant les rues de Paris avec son appareil, il fixa sur la pellicule nombre de devantures et d'enseignes de petits commerces, qui, pour la plupart allaient disparaitre. Je vous en livre donc mon actualisation dans ce nouvel article qui, comme pour les précédents, s'organise en suivant l'ordre croissant des 20 arrondissements. 1er arrondissement Pour débuter notre périple, voici, au 24, rue de la Grande Truanderie, le restaurant "le Pharamond" fondé en 1879 par Alexandre Pharamond. La façade d'origine, décorée de frises végétales, a été remplacée par cette façade normande quelque peu incongrue pour la capitale... L'intérieur avec son style 1900 est inscrit à l'inventaire des Monuments historiques. (IMH) Nous poursuivons par la vitrine toute décorée d'anciennes machines à coudre du magasin Allsaints, 49, rue Etienne Marcel. La chaîne anglaise a su trouver là un moyen original pour attirer l'oeil du chaland. Au 14, rue de la Sourdière une façade du début 19ème "La Coquille d'Or". IMH. Nombre d'enseignes utilisèrent cette couleur, comme celles de l'Étoile d'Or, du Soleil d'Or, De la Barbe d'Or, du Bras d'Or... Photographiée au début du 20ème siècle par Adget, on s'aperçoit que les grappes de raisins qui entouraient alors la coquille sont dorénavant manquantes. Au 9, rue de la sourdière, une enseigne moderne en forme de clé, on en rencontre plusieurs dans Paris pour indiquer qu'un serrurier officie dans les lieux. Au 25, rue Danielle Casanova une ancienne crémerie de style Art Déco. La maison Goyard au 352, rue Saint Honoré est la plus ancienne des malletiers parisiens. Crée en 1792, elle prend son nom actuel en 1850 du nom de son ancien propriétaire. Un peu plus avant, au 334, de la même rue, on découvre la devanture d'une ancienne papeterie: "A François 1er". L'enseigne à la civette indique un marchand de tabac au 157, rue saint honoré. Fondée au 18ème siècle, elle fut inspirée par le liquide sécrété par cet animal et dont on se servait pour parfumer le tabac. Au 95 de la rue, c'est cette fois une partie de la façade d'une ancienne épicerie du 19ème que nous pouvons admirer. IMH. À ses côté, au 93, une ancienne pharmacie, "Au Bourdon d'or" du nom du bâton des pèlerins de saint Jacques de Compostelle. Elle aussi classée IMH. Au 37, rue Saint Honoré se trouve encore une petite enseigne représentant un renard. Ce type d'enseignes sculptées sur les façades se généralisa au 15ème siècle. Elles avaient alors pour fonction d'indiquer l'emplacement d'un lieu sans qu'il soit obligatoirement lié à une activité commerciale. Ce n'est qu'à partir de la seconde moitié du 17ème qu'elles n'eurent plus comme raison d'être que de signaler la présence d'un marchand. Elles se mirent alors à rivaliser en taille et à s'accrocher en potence, créant nuisances sonores et risques d'accidents. À tel point que l'on dû légiférer et finir par ne les autoriser qu'en étant plaquées contre le mur. Au 43, soit un peu plus loin, c'est un cygne qui se présente à nous. Place Sainte Opportune, on aperçoit une mosaïque sur l'angle d'une vitrine de café. Juste à côté, au 8, rue des halles, les nuisibles ne sont pas la bien venue... L'entreprise fut crée en 1872 pour lutter contre les désagréments dus à la proximité des halles. Des chats nous observent au 34, rue saint Denis. Il appartenaient à la devanture de l'ancienne confiserie "Au Chat Noir" de la maison Courtin. Une curieuse enseigne représentant une coupe en bois de couleur bleue, rappelant la fontaine des innocents, nous interpelle au 46, rue saint Denis. IMH. Au 31, rue de la Ferronnerie, c'est celle d'un ex marchand de cordages qui s'affiche en façade. IMH. À l'angle de la rue saint Denis et du Cygne, on trouve l'enseigne "Au beau cygne". IMH. Retournons rue Saint-Honoré, au 366, où nous remarquons une enseigne d'un marchand de livres. Les enseignes peintes le furent parfois par de grands artistes, comme celle réalisée par Wateau pour le marchand d'art Gersaint qui tenait boutique sur le pont Notre-Dame, ainsi que d'autres commises par Greuze, Vernet, Gericault ou Gavarni. La galerie Vero Dodat édifiée en 1826 est un bel exemple des nombreuses galeries qui fleurirent à l'époque. IMH. Au 45, rue Berger, nous rencontrons l'enseigne des compagnons du tour de France avec son équerre et son compas. La brasserie du "Père tranquille" est là, au 16, rue Pierre Lescot, depuis la fin du 19ème siècle. 9, rue Montorgueil une vénérable enseigne au croissant de lune. "L'Escargot Montorgueil" au 38, de la rue Montorgueil vous montre ses cornes. Toujours pour indiquer les plaisirs de bouche, cette enseigne du 9, rue Pierre Lescot qui signalait un marchand de miel. IMH. Plus récente et présent à plusieurs endroits pour identifier son enseigne, ce crocodile collé sur la façade du 18, rue saint Denis. 2ème arrondissement Au 58, rue de clery, c'est une enseigne d'un marchand de ciseaux qui nous attend. Cette représentation est également souvent utilisée par les salons de coiffure. 143, rue Saint Denis "Le Royal" inscrit IMH. Au 51, rue Montorgueil, à côté d'une vieille enseigne d'architecte se trouve la pâtisserie Stohrer crée en 1730. IMH. Boucherie Triboulet au 54, rue de Montorgueil. Au 49, de la même rue, une enseigne moderne de pharmacie. À deux pas, au 55, une autre potence pour un café restaurant. Et maintenant au 76, "Le Palais du Fruit". Au "Rocher de Cancale" 78, rue de Montorgueil, ouvert en 1846, nous offre sa façade de bois plaqué et son rocher couvert d'huîtres et de moules. IMH. À l'angle des rues leopold Belan et Montorgueil, se trouve le café "Biard" avec ses décors en mosaïque. Passons au 9, rue des Petits Carreaux pour y découvrir ces têtes de chevaux, si présent dans les années 50, qui signalaient la présence d'une boucherie chevaline. En face au 10 de la rue cette belle enseigne "Au Planteur" pour un ancien magasin de produits exotiques crée en 1890. IMH. À nouveau un passage, celui des Panoramas ouvert en 1799 où l'on découvre la belle devanture de "l'Arbre à Canelle". Encore un, celui du Grand Cerf, où c'est un imposant crabe qui vous attend. 45, rue Vivienne, l'enseigne d'un chausseur. Au 75, rue Réaumur cette petite enseigne représentant un cygne resiste au temps. Avant le 17ème siècle, les enseignes étaient souvent d'une taille assez modeste et accolées au dessus des portes. Place des Petits Pères La Maison Bleue et ses enseignes religieuses. Jusqu'à la fin du 16ème siècle, il y avait dans toutes les rues des enseignes de saints et de saintes dont bien sûr Marie. Placées souvent dans des niches que furent grillagées aux temps des guerres de religion et dont on aperçoit parfois encore le souvenir, elles furent interdites par la Révolution et disparurent. 2, rue Vide Gousset, le magasin Hartford. Au 97, rue de Richelieu le tailleur Wellston officiait derrière cette devanture. Plus moderne, le "Show Bar" à l'angle des rues Volney et Daunou. Au 4 de la rue d'Aboukir c'est l'intérieur de la vitrine du taxidermiste "Design et Nature" qui vaut surtout le coup d'oeil. Voici le célèbre restaurant Drouant au 16-18, rue Gaillon, fondé en 1880, il accueille les jurés des prix Goncourt et Renaudot. Le passage de l'Ancre est un petit passage où trônent de belles enseignes modernes. Cette enseigne d'un magasin de jouet du 101, rue du Temple a subit les affres du temps. Au 5, rue des Haudriettes, nous voici devant le "Quiet Man" dont l'enseigne nous indique le moyen d'y parvenir. Au 13, rue Michel Comte, le magasin est classé IMH. Pour en terminer avec cet arrondissement, une belle enseigne au 8, rue de Tiquetonne: "l'Arbre à Liège" qui signalait un marchand de bouchons. IMH. 3ème arrondissement Dans le 3ème nous débutons nos trouvailles par le 6, rue de Picardie et son enseigne de l'hôtel du Vieux Saule. 19, rue de Pont-aux-Choux une potence de cordonnerie qui s'accorde avec la devanture des années 50. Vestiges d'une ancienne boucherie au 67, rue de Turenne. IMH. Au 29 rue de Poitou, une ancienne boulangerie devenue entrée d'hôtel. IMH. 38, rue de Sévigné une rare représentation d'une licorne dans la capitale. 3 fleurs de lys servent d'enseigne pour le magasin Et caetera au 40, rue de Poitou. 4ème arrondissement Au 7, rue de la Bastille la brasserie Bofinger fondée en 1864 nous présente son enseigne et une partie de sa devanture. Chez "Majestic Filatures" au 7, rue des Francs Bourgeois on a conservé les anciens crochets de boucherie. 23, rue des Francs Bourgeois une ancienne boulangerie IMH avec ses décors peints. Au 13, rue Rambuteau ce sont ceux d'une crémerie qui se dévoilent à nous. La Fédération Française des Associations des Chemins de Compostelle à son siège au 26, rue de Sévigné. L'ancienne fonderie pour le traitement des déchets d'or et d'argent, fondée en 1885, est au 39, rue des Francs Bourgeois. À l'intérieur les nouveaux propriétaires ont conservé des restes de l'activité que l'on peut découvrir en pénétrant dans le magasin. Au 2, rue des Hospitalières Saint Gervais la façade plus champêtre du restaurant "Chez Mariane". Une petite imprimerie dans "son jus" au 46, rue des Rosiers. Au 24, rue des Ecouffes une boulangerie avec sa façade en mozaïque. Le magasin "Cécile Jeanne", elle aussi en mosaïque, au 9, rue des Rosiers. Au 4, rue des Rosiers on découvre la façade d'un hammam construit en 1863 et qui fut en activité jusqu'en 1990. À l'angle des rues Pavée et du Roi de Sicile on aperçoit ces curieux pachydermes en suspension. Au 13, rue Ferdinand Duval une ancienne boucherie avec ses crochets. Une autre boucherie, mais chevaline, à l'angle des rues Vieille du Temple et du roi de Sicile. IMH. Restons dans les équidés avec ce "Au Petit Fer à Cheval" du 32, rue Vieille du Temple. 89, rue de l'Annonciation en levant les yeux, on aperçoit cette enseigne du 17ème siècle sur la façade d'un immeuble qui appartenait à un ordre religieux. Sherlock Holmes pour indiquer qu'un détective officie au 15, rue du Bourg Tibourg. Il va même jusqu'à scruter les poignées des fenêtres. 12, rue Vieille du Temple, hôtel Caron de Beaumarchais avec une belle clé comme enseigne. Ancienne boulangerie au 30, rue du Roi de Sicile. Enseigne de coiffeur au 15, rue de Turenne. Un étrange entourage de vitrine en céramique au 32, rue Saint Antoine. Une façade Art Déco, au 37, rue Saint Antoine. 13, rue Charles V, une ancienne niche remise au goût du jour. 14, rue Saint Jacques une oie prête à s'envoler. Enseigne du rémouleur à l'angle des rues de Jouy et de Fourcy. L'originale (photographiée par Adget) datée de la 1ère moitié du 18ème siècle se trouvait à l'angle des rues des Nonnains d'Hyères et de l'hôtel de Ville. Autre élément de l'histoire parisienne, le "Au Franc Pinot" à l'angle du quai de Bourbon et de la rue des Deux Ponts. Pour poursuivre dans l'île Saint Louis, une enseigne impressionnante au 7 rue des Deux Ponts. 61, rue Saint Louis en l'île la façade "Aux Anysetiers du Roy". Au dessus de la porte se voyait un petit Bacchus en bois qui, après avoir à moitié brûlé, est aujourd'hui remisé à l'intérieur. On le voit sur une photo d'Adget. IMH. Une ancienne boucherie encore en activité au 53, rue St Louis en l'île. Sur l'île de la Cité, dans sa partie encore ancienne, voici le restaurant "Au Vieux Paris", 24, rue Chanoinesse. Au rue de la Colombe une enseigne relate l'histoire, issue du moyen âge, de cette colombe qui aurait nourri ses petits, ensevelis sous les pans d'un mur écroulé, avec une brindille. Rue de Brosse se trouve l'entrée des Compagnons du Devoir. Et un peu plus loin au n°1 de la rue de Brosse la librairie du Compagnonnage. Au 84, rue de l'Hôtel de Ville ce sont de nouveau les Compagnons du devoir qui y ont une entrée. 10, rue du Pont Louis Philippe, enseigne du magasin d'art graphique "Mélodies Graphiques". Au 6, de la même rue une ancienne crémerie. IMH. Au 13, rue Mahler la devanture d'une ancienne boulangerie. IMH. 1, rue Pecqay une grille avec sa tête de Maure comme on en voyait sur les boutiques des marchands de vin. Une autre grille rue des Blancs Manteaux. IMH. 13, rue du Plâtre la boutique Elemodium avec son enseigne en forme de vampire. A l'angle des rues François Miron et Tiron: "Au Petit Versailles du Marais". La visite du 4ème prend fin sur la devanture du restaurant Julien, 62 rue de l'Hôtel de Ville. 5ème arrondissement C'est une boucherie qui ouvre la voie au 11, rue Frédéric Sauton pour le 5ème. Typique avec sa barre de crochets. Au 6, de la même rue une vieille grille de boutique. 10, rue des Grands Degrés, enseigne moderne pour cet hôtel. Enseigne Saint Michel, de la fin du 15ème siècle, qui signalait un collège au 14, rue de Bièvre. Une bouteille en or pour un restaurant au 9, quai de Montebello. Enseigne de Saint Julien le Pauvre, dont je relate l'histoire dans mon premier article, au 42, rue Galande. 50, rue Galande le "Chat Huant" et sa drôle de bestiole. Adresse mythique des années 70, le "Polly Maggo" 9, rue du Petit Pont. Un bel alignement d'enseignes rue de la Huchette. 30, Bd St Séverin, pourvu qu'il soit bien arrimé... Au 14, de la rue de la Huchette, ancienne enseigne, de 1527, d'un "Y" gravé dans la pierre. Elle signalait l'échoppe d'un mercier. Ceux-ci vendaient des rubans pour attacher les hauts de chausses que l'on appelait lie-grecques car cela ressemblait aux culottes des grecques... D'où le jeu de mot... Autre jeu de mot pour cet enseigne du 13, rue Saint Séverin. Au Signe de Croix. 4, rue de Boutebrie, un dragon? Plus accueillant, ce paon 11, rue de la Huchette. Cette enseigne du 37, rue de la Harpe fait également preuve d'originalité. Une enseigne du 17ème siècle: "Au Buisson Ardent", 25, rue Linné. 14, rue Monge l'ancienne boulangerie "Bourbonneux", dorénavant "Keyser". Marcel Proust faisait référence à cette maison dans "l'ombre des jeunes filles en fleurs". "La Tour d'Argent" et son célèbre canard au sang quai de La Tournelle. 12, rue de Monge. Une enseigne et son mystère dans la pierre... Ancienne crèmerie au 202, rue Saint Jacques. IMH. Une enseigne de serrurier 10, rue des Fossés Saint Jacques. Une qui semble être celle d'un torréfacteur 9, rue de l'Estrapade. Au 3, rue des Grands-Degrés rare enseigne peinte. IMH. Un peu plus loin, au 5 de la rue, l'enseigne "Des trois bourriques". Au 13, rue Geoffrey Saint Hilaire existait un marchand de chevaux du temps où le marché aux chevaux se faisait non loin de là. On en croise parfois dans Paris de ces grandes montres souvent de marques prestigieuses. En voici une 121, rue Monge. 134, rue Mouffetard une devanture de charcuterie IMH. Mon 1er article en relate l'historique. Toujours dans la même rue, au 122, une vieille enseigne du 18ème de marchand de vin. Une nouvelle enseigne de serrurier au 89 de la rue. Au 69, une malheureuse copie de l'enseigne "Le Vieux Chêne", l'originale ayant été détruite lors d'un ravalement... originale visible sur une photo d'Adget. Façade en mosaïque du 6, rue du Pot de Fer. Une enseigne qui un temps fit polémique au 12, rue Mouffetard et qui indiquait l'emplacement d'une chocolaterie édifiée en 1748. IMH. Au 6 de la rue Mouffetard cette façade d'une boucherie qui existait déjà au 19ème siècle. IMH. Angle des rues Monge et Daubenton, une ancienne boulangerie. "La vieille grille" porte bien son nom au 1, rue du Puits de l'Ermite. 6ème arrondissement Cette maison plus que centenaire, au 58, Bd St Michel, se signale par une enseigne évocatrice de son activité. Au 41, rue Monsieur Le Prince voici le restaurant "Polidor" créé en 1890 qui avait pris la suite d'une crémerie fondée en 1845. 19, rue Racine, "La Dilettante" vous offre ses rayons de librairie. Le "Relais Louis XIII" au 8, rue des Grands Augustins avec son inscription commémorative et ses anciennes grilles. Un bon coup de fourchette au 1, rue Christine. Gravée dans la pierre au 6, rue Grégoire de Tours, se trouve cette enseigne rappelant Hercule et sa massue. 12, rue de Buci, une enseigne de Franc-Maçon sur la façade d'un immeuble ayant accueilli de 1726 à 1732, la 1ère loge de Paris. Un autre vénérable enseigne qui n'a rien à voir avec le magasin du dessous, celle du "Petit Maure", sans doute une vieille enseigne de cabaret, 26, rue de Seine. IMH. 28, rue de Seine une devanture de charcuterie aujourd'hui disparue. Au 32, rue de Seine, une de ces petites devantures que l'on rencontre dans le quartier. 6, rue de l'Echaudé, l'enseigne d'un magasin de figurines Pixi. Cette ex poissonnerie est devenue boissonnerie au 69, rue de Seine. Elle a son charme cette petite enseigne sans prétention du 35, rue Grégoire de Tours. L'hôtellerie utilise parfois une clef en guise d'enseigne. Rappel de la clef des songes... Il en est ainsi au 15, rue des quatre vents, de "l'hôtel du Gobe". De nouveau une vieille adresse au 8, rue de Seine. Le magasin de cire Trudon. Felix Potin avait choisi, en 1904, le style Art Nouveau pour son magasin de la rue de Rennes, dorénavant Zara. Au 66, rue du Cherche-Midi, la librairie "L'Intersigne" et sa surprenante enseigne. Une bijouterie et son horloge au 27, rue du Cherche-Midi. 19, rue du Cherche-Midi l'enseigne "Au Cherche-Midi" inspirée d'une vieille enseigne du 17ème qui aurait donnée son nom à la rue. Celle à l'angle des rue du Dragon et de Grenelle, rappelle le dragon de la cour du même nom qui se situait à quelques pas de là, au 50, rue de Rennes (celle du bas) et dont je parle dans mon 1er article. L'enseigne du 18, rue des Canettes a donné son nom à la rue. IMH. Nombre de noms de rues on ainsi pour origine une enseigne qui s'y trouvait, telles les rues de l'Arbre Sec, de l'Hirondelle, du Roi Doré. Qu'indiquait l'enseigne "Au Mouton" du 24, rue du Four ? "Le Petit Zinc" à l'angle des rues Guillaume Apolinaire et St Benoit offre sa déco style Art Nouveau depuis sa restauration en 1990. Le restaurant Laperouse, au 49, quai de Conti est lui, d'origine plus ancienne puisque fondé en 1766. Son nom actuel provenant depuis 1878 de son propriétaire d'alors jules Laperouse. 28, rue des Grands Augustins, le restaurant "La Grenouille"dont la spécialité est ... Rue de l'Ancienne Comédie et donnant également dans le passage du Commerce St André, une adresse connue depuis 1686 où se retrouvèrent nombre de célébrités: le "Procope". À deux pas, à l'entrée du passage, le relais Odéon. 7ème arrondissement Pour débuter dans nos investigations, voici un des plus vieux restaurant de la capitale avec sa grille du 17ème. "À La Petite Chaise" au 36, rue de Grenelle. Les marchands de vin à cette époque avaient obligation de protéger leur commerce par ce système. IMH. Poursuivons par un autre commerce IMH, au 30, rue des St Pères. La chocolaterie Debauve et Gallais qui existe depuis 1819. Au 33, rue de Varenne, une enseigne moderne de boucherie. Au 92, rue du Bac c'est un opticien qui s'annonce. De nouveau une boucherie au 33, rue de Bourgogne. 44, rue de Bourgogne: l'hôtel de Varenne. 71, rue du Bac la poissonnerie du même nom. Angle des rues de Sèvres et Pierre Leroux voici "La Maison du Fromage". 52, rue de La Bourdonnais, une pharmacie IMH. Une autre boutique IMH, la patisserie "Au Moulin de la Vierge" 64, rue St Dominique. Même si on n'en connait plus la raison, on aperçoit toujours cette enseigne représentant une louve au 268, Bd St Germain. Au 23, rue de l'Université l'artiste Gérard Carousse c'est inspiré des Géorgiques de Virgile pour créer cet ensemble abritant la galerie du groupe Carlyle. 8ème arrondissement. Le cabaret Raspoutine à l'angle des rues Vernet et Bassano ouvre le bal du 8ème. IMH. Une pagode rouge dans Paris, au 48, rue de Courcelles. Elle fut édifiée en 1926 par l'architecte Fernand Bloch pour un galeriste antiquaire d'origine chinoise. 184, rue du Faubourg St Honoré l'encadreur Berthelot. Une enseigne au mouton à l'angle des rues du Colisée et du Fb St Honoré. Un autre encadreur, au 15, rue Jean Mermoz. 9, rue de Duras, Auction Art c'est installé dans ce qui devait être une ancienne boucherie. La célèbre maison Hermès créé en 1837 s'installa en 1889 dans la rue Boissy d'Anglas. Actuellement présente dans différents locaux du n°19 au n°27. Au 23 de la même artère, le bottier John Lobb. Une sympathique enseigne au 8, rue de Miromesnil, pour la boutique "Antique Cameras". 41, rue des Mathurins, "The Cricketer", bar anglophone. Une vieille enseigne "Aux Tortues", aujourd'hui disparue, spécialisée dans le commerce de l'ivoire et de l'écaille au 55, bd Haussmann. IMH. Elle aussi disparue, la brasserie Gambrinus fondée en 1894 et dorénavant sous l'enseigne Mac Donald. IMH. 21, rue de Rome un opticien. 5, rue d'Edimbourg, "La Guitarreria". Une nouvelle paire de ciseaux au 39, rue de Londres. 9ème arrondissement 18, rue Vignon, devanture d'une ancienne confiserie de style Art Déco. IMH. Au 24 de la même rue, c'est cette fois la "Maison du Miel", elle aussi IMH. Pour poursuivre avec les boutiques IMH, cette crèmerie, "Le Rayon Vert" 13, rue Rougemont. Pilier de la brasserie parisienne, "Chartier", bouillon crée en 1896 par Frédéric et Camille Chartier au 7, rue du Fb Montmartre. IMH. Façade et intérieur d'une ex poissonnerie au 24, rue du Fb Montmartre. IMH. Au 35, rue du Fb Montmartre une autre vénérable enseigne de 1761, IMH, "À la Mère de Famille". Au 66 et 68 rue du Faubourg Montmartre un ancien établissement de bains jouxte un décor théâtrale plus récent. Une enseigne de serrurier cordonnier: 6, rue Cadet. L'Académie de Billard et cercle de jeux du 84, rue de Clichy crée en 1947. Au 2, rue Frochot, là aussi un ancien cercle de jeu derrière une adaptation de la vague du japonnais Hokusai. Ce fut tout d'abord une maison close, et depuis quelques années un restaurant. Bouclons cet arrondissement par la Compagnie de théâtre Tallandier qui a son local au 8, rue Bailly. 10ème arrondissement En premier lieu, cette belle grille donnant son nom au restaurant "La Grille" au 24, rue des Messageries. 28, Bd de Saint-Denis. Ce "Grand Saint-Antoine" fut à l'origine une enseigne d'un charcutier car il en était leur Saint patron. 9, rue Fenelon, l'ancien atelier de céramique de François Gillet qui, en association avec le peintre Pierre-Jules Jolivet, travaillèrent sur un procédé de décors polychromes sur de la lave émaillée. Enseigne d'un magasin de jouets au 18, rue du Fb St Martin. Un carrelage "Belle Époque" au 8, Bd St Martin. 5, rue Lucien Sampaix, c'est une enseigne de boulangerie qui nous attend. Un souvenir encore lisible de la manufacture de chevreaux "A Basset" du 40, rue Louis Blanc. Le magasin de corset "Claverie" créé en 1860 est toujours au 234, rue du Fb St Martin. IMH. Une étonnante enseigne pour la brasserie "Au Robinet d'Or", 17, rue Robert Blache. Un ancien débit de boisson IMH au 19, rue Poulmarch. Le Manoir, ancien magasin de faïencerie, établi depuis 1889, au 18, rue de Paradis, devenu de nos jours un musée. IMH. Vieille façade de boucherie au 27, rue Sambre et Meuse. Une autre, en beige et rouge, cette fois, au 16, rue Ste Marthe pour en terminer avec cet arrondissement. 11ème arrondissement Rien de tel qu'une petite caravane pour poursuivre nos pérégrinations au 35, rue de La Fontaine au Roi. Au 10, rue de Crussol, une plaque en fonte signale un ancien atelier d'Arts Graphiques. Au 125, rue Amelot, une devanture de magasin originale. ( disparue depuis la prise de la photo) Une ancienne charcuterie au 132, rue Amelot. La brasserie "Le Relais d'Alsace" place de la République. Une nouvelle enseigne représentant une clef au 161, rue Amelot. Elle est IMH cette façade de boulangerie du 28, Bd Beaumarchais. Bd Richard Lenoir, difficile de rater cette enseigne. L'usine Loebnitz avait son siège 4, rue de la Pierre Levée. IMH. Un vénérable bougnat au 109, rue Oberkampf. 85, rue de la Roquette une enseigne de boucherie chevaline. Une ancienne boulangerie IMH, 45, rue Popincourt. Une autre boulangerie IMH en vert, cette fois, au 153, rue de la Roquette. Poursuivons dans la série des commerces IMH avec ce restaurant à l'angle des rues Jules Valles et Chanzy. 33, rue de Lappe, enseigne peinte. 65, rue du Fb St Antoine, une ancienne enseigne du magasin de meuble Hugnet. Cette enseigne représentant un ours isolé sur cette façade du 95, Fb St Antoine, provient peut-être d'une maison qui appartenait à l'abbaye d'Ours-Champs. Ce Bacchus installé par le bistrot "Mélac", à l'angle des rues Léon Frot et Emile Lepeu, sonne les heures depuis 2008. Terminons par une décoration inspirée de l'Asie pour ce magasin situé à l'angle des rues St Bernard et du Dahomey. 12 ème arrondissement Une première enseigne au 58, rue Traversière avec les Établissements Laverdure et Fils, spécialistes des colles et vernis. On ne manquait pas de belle boulangerie à Paris, ainsi celle du 85 bis, rue Emilio Castellas. IMH. Une ancienne boucherie avec ses crochets au 7, rue Parrot. À deux pas, au 4bis, c'est une charcuterie qui se dévoile. IMH. 35, rue de Cotte, le silhouette d'une femme enceinte flotte dans les airs. 29, cours de Vincennes voici la devanture de l'ancienne entreprise de carrelage Zaengerler et Roussel. On aperçoit encore de beaux restes pour cette boulangerie du 19, rue Montgallet. IMH. Un macaron enseigne indique l'établissement Dorin, parfumeur, fournisseur de la cour depuis 1780, à l'angle des rues de Fécamp et de Wattignies. 13 ème arrondissement Cet arrondissement fortement remanié au siècle dernier, n'offre que peu de matière à saisir pour notre objectif, l'ancienne boulangerie du 34, Av de Choisy en fait l'exception. IMH. Les rideaux de protection servent aussi, parfois, à se signaler, comme pour cette boucherie au 51, rue de Tolbiac. 14 ème arrondissement Première enseigne que celle du 51, Av du Gal Leclerc, avec cette ancienne façade d'un commerce de dragées et chocolats. À l'angle des rues Bezout et du Gal Leclerc, cette poissonnerie créé en 1958. Enseigne d'un marchand de vin, 24 rue Montbrun. Façade mosaïque pour le fleuriste "Green-rose" au 123 bis, rue Didot. 5, rue Daguerre, quoi de plus évident que quelques vaches pour indiquer un fromager... Au 80, de la même rue une devanture dans son jus de 1944 ... Ornements IMH pour cette librairie du 19ème siècle, au 10 bis rue Roger. 105, rue Vercingetorix c'est cette fois une boulangerie IMH. Une autre IMH, au 45 rue Raymond Losserand. 34, rue de la Gaité le "New Parigi" offre une façade théâtrale. Au 19 de la même rue, une autre façade sur le même thème, celle de la Comédie Italienne. Enfin, au 17, "Aux Iles Marquises" et ses fruits de mer pour clore la promenade. 15 ème arrondissement Un phare, pour nous guider dans ce nouvel arrondissement, rue Castagnary, il annonce la poissonnerie "La Criée du Phare". Façade d'une ex boucherie IMH, au 178, rue de la Convention. Une autre IMH au 4, rue d'Alleray. Le "Verre Galant", au 256 rue de La Croix Nivert, vous attend pour trinquer. Une petite enseigne de charcutier à l'angle des rues de la Convention et St Jacques. Une des rares exemple de boutique Art Déco, ancienne crèmerie, au 124, rue St Charles. Cette autre crèmerie se situait 27, rue de grenelle. Terminons avec une boulangerie '"Le Moulin de la Vierge" 166, Av de Suffren. 16 ème arrondissement L'Aéro Club de France nous présente cette hélice d'un Transall au 6, rue Galilée. Prunier, célèbre restaurant pour, entre autre son caviar français servi depuis les années 20, vous offre sa façade Art Déco au 16, Av Victor Hugo. IMH. Une Rolex en guise d'enseigne Av Raymond Poincaré. "Le Petit Resto", 5, rue Mesnil. IMH. 169, rue de la Pompe, une crèmerie, IMH. Et pour terminer dans l'arrondissement, au 172, Av Victor Hugo, une ancienne boucherie, IMH. 17 ème arrondissement À l'angle des rues Montenotte et de l'Étoile, le restaurant "La Fabrica" occupe les lieux d'une ancienne boulangerie. 10, rue Gustave Flaubert, une Crèmerie devenue "Le Bistrot d'à Côté". IMH. De l'Art Déco pour cet immeuble des années 20 qui abritait les bureaux de la société Dorel, spécialisée dans la reproduction d'imprimerie, au 45, rue de Tocqueville. Au 64, de la même artère, une enseigne d'un tapissier. 88, rue Le Mercier, un autre tapissier. 27, rue Biot, une boulangerie patisserie. Juste à ses côtés, au même porche, exerce un cordonnier. À l'angle des rues des Dames et Nollet, les "Caves du Chalet" dans une mosaïque rouge. Au 28, rue des Dames, une boucherie. 18, rue Truffaut, une devanture d'inspiration "Belle Époque" pour cet ambulancier. Une enseigne d'un ancien magasin d'articles de dessin, en mosaïque au 11, Av de Clichy. Nous terminerons la visite avec cette boulangerie au 25, Av de Clichy. 18 ème arrondissement Les boulangeries sont les commerces les plus représentés à l'inventaire des monuments historiques, en voici donc une nouvelle au 159, rue Ordener. 128, rue Lamark, une seconde ancienne boulangerie IMH. 5, rue Damrémont, l'enseigne du restaurant "La Cigogne". 48, rue Caulaincourt, une boulangerie. Poursuivons dans les moulins avec celui de "La Galette" rue Girardon. 3, rue Poulbot, le restaurant "Le Poulbot". Au 5, rue des trois frères, une façade des plus théâtrale. 22, rue Durantin, sans doute une ex boucherie devenue l'adresse d'un luthier. Au bas de la butte, le célèbre "Moulin Rouge" créé en 1889 au 82, Bd de Clichy. Au 104 du même boulevard, "le Doll" et son sanglier bleu. 50, rue Labat la boutique "d'Ange et Damnation". Une poissonnerie au 51, rue Ramey. 45, rue du Poteau, une librairie de BD, "l'Humeur Vagabonde". Le restaurant "La Pièce de Boeuf", à l'angle des rues Benjamin Constant et Corentin Carrioux achève notre périple. 20 ème arrondissement Le 19ème arrondissement possède son charme, mais je ne lui ai pas trouvé d'exemple à intégrer dans mon article, aussi nous en terminerons par le 20ème, lui aussi peu représentatif de mon sujet, c'est ainsi que se clôturera, par deux commerces notre visite de la capitale. En premier lieu cette boulangerie du 43, rue des Envierges. Et enfin, les vestiges de cette ancienne poissonnerie au 86, rue de la Mare. Annexe Quelques enseignes exposées au musée Carnavalet. - --- --- --- --- --- --- --- Voilà pour cette visite et ce témoignage d'une des richesses de notre capitale, en espérant que cela vous aura intéressé. Si c'est bien le cas, j'espère que cela vous donnera l'envie de parcourir mes précédents articles en attendant les suivants...